Confrontée à plusieurs défis, la jeunesse malienne a aujourd’hui du mal à se frayer un chemin sur les plans éducatif, économique et politique. L’avenir des jeunes paraît de plus en plus sombre. Et le comble, c’est que cela se passe sous le regard complice des plus hautes autorités qui ne semblent déployer aucun effort digne de ce nom pour changer le sort de cette jeunesse.
Sur le plan politique, la jeunesse malienne n’est approchée, ou du moins n’est « courtisée » qu’à l’approche des élections (présidentielle, législatives, communales…) ou lors de la célébration de grands événements comme la fête de l’indépendance. Les autorités marginalisent ainsi les jeunes au seul motif qu’ils n’ont pas d’expérience : encore faut-il que cela soit fondé car pour connaître le niveau ou l’expérience d’une personne, il faut au préalable le mettre à l’essai, ce qui n’est le plus souvent pas le cas. Nos administrations ne sont occupées que par des vieux qui ne font que s’adonner à la corruption et au pillage des biens de l’Etat. Enfin, toujours sur le plan politique, l’avenir de la jeunesse paraît incertain car les jeunes hésitent de nos jours à s’y lancer, tant ils sont sûrs d’y perdre la fougue de leur élan. C’est peut être pourquoi beaucoup de jeunes ne s’intéressent pas vraiment aux activités politiques dans leurs localités respectives. D’ailleurs, ils y militent le plus souvent de façon passive, encore faut-il qu’il leur arrive d’y adhérer.
Pourtant, pour se faire une place au soleil, voire une simple place au sein de ces systèmes politiques le plus souvent « pourris » (et excusez du « trop »), il faut être au courant de tout ce qui s’y passe, de tout ce qui se passe autour de soi et avoir son mot à dire. Sur le plan économique, la plupart des jeunes manquent d’emplois et vivent, voire végètent dans des conditions de plus en plus misérables. Le chômage est l’un des facteurs qui nuisent le plus à la jeunesse malienne. Pire, malgré les efforts qu’elles ont déployés au fil du temps, les autorités successives ne parviennent toujours pas à éradiquer ce fameux fléau (le chômage) qui charrie avec lui beaucoup de conséquences aussi néfastes que nuisible pour la société : entre autres, la délinquance juvénile, l’exode, la fuite des cerveaux, même le suicide…Sur le plan éducatif, les jeunes manquent de formation qualitative. Souvent, cette formation n’est non seulement pas accessible à tous, mais aussi elle ne répond pas aux demandes sur le marché de l’emploi. Toute chose qui entraîne des conséquences néfastes autres que celles citées précédemment.
Face à tous ces maux qui nuisent à la jeunesse malienne, on a établi un triste constat : l’avenir de cette jeunesse reste aléatoire, voire incertain, tout d’abord à cause du comportement et de la mentalité des jeunes qui ont souvent tendance à être attirés par tout ce qui se trouve à l’extérieur et tout ce qui vient de l’étranger. Ensuite, les jeunes manquent le plus souvent d’initiatives et attendent toujours tout des autorités. Ce qui fait qu’ils passent trop de temps en distractions et autres futilités en imitant le comportement de jeunes français ou américains dont les cultures sont importées chez nous à travers les nouveaux produits de la télé (séries, films, documentaires, publicités, styles musicaux…). Certains jeunes s’y sont tellement adonnés qu’ils ont vite fait d’oublier bien des aspects de nos propres coutumes et traditions. Mais ne dit-on pas « qu’un tronc d’arbre a beau séjourné dans l’eau, il ne se transformera jamais en crocodile » ?…
Cette jeunesse malienne reste également divisée car elle n’a aucun souci de rassemblement : chacun ne vise que son intérêt personnel et l’égoïsme prend ainsi le dessus. Par ailleurs, il faut noter la grande responsabilité de nos autorités car le destin de cette jeunesse se trouve entre leurs mains. Mais ces autorités lui font toujours de fausses promesses qu’elles ne respectent pas, ou du moins rarement. Si bien que la plupart des jeunes ont non seulement perdu goût à la politique, mais aussi à ce qui se passe dans le pays. La jeunesse malienne est également la première victime des luttes politiques et des guerres civiles provoquées par les dirigeants. Dire que la jeunesse constitue la majeure partie de la population d’un pays, c’est dire aussi qu’il y a un risque certain que ce pays s’appauvrisse de plus en plus par le fait des politiques politiciennes menées par les puissances impérialistes. Si rien n’est donc fait, cette jeunesse connaîtra un triste sort. Alors c’est tout le pays qui en pâtira.
Cheick Oumar Keïta
C ‘est très simple. Il faut cultiver la terre pour se nourrir. tout le monde veut vénir à Bamako à cause du haricot et de la macaroni. Et on peut trouver ça en vendant des sachets d’eau fraiches ou en dévenant apprentit chauffeur, ou conducteur de pousse-pousse; des sous boulot qui rendent encore plus aigri. Régardons le cas de l’AEEM qui se croit intouchable parcqu’elle a fait tomber la dictature pour amener l’anarchie avec l’appui de ATT, de Alpha Oumar Konaré, de Malamine Traoré et de Dioncounda Traoré. Cette association va finir mal en s’autodétruisant. Un ladage Bamanan dit: celui qui insulte le chef de village pour s’y installer, s’est installé sur quelque chose de grave. Et il finira par frapper le chef de village pour s’imposer. Nous sommes entrain d’assister à cela mainténant. Ils ont insulté le chef de l’état pour une histoire de bourse d’etude et d’internat après ils se sont rétrouvés au pouvoir ( CTSP ). Mainténant ils ont frappé le chef de l’état sans prendre l’ETAT. Ils doivent prendre l’Etat en allant à la guerre contre les occupants. Tant que la jeunesse Malienne ne ferra pas cette guerre de libération elle ne sera jamais heureuse. De 1991 à 2012 les jeunes du mali ne font que trainer les pieds. ATT, Alpha Oumar Konaré les ont manipulé de toutes les façons. Certains jeunes disaient le slogant: ATT nous allons mourir pour toi. ATT a vendu le pays au vu et su de tout le monde avec la complicité de la jeunesse Malienne, c’est cette jeunesse Malienne Malienne qui doit prendre ses propres destinés en main. Personne d’autre ne viendra libérer le Mali sinon ça sera une honte.
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