L’éducation n’est plus une réalité, et la méconnaissance de nos valeurs sociétales (civisme et citoyenneté) a bafoué notre démocratie. Le coup d’Etat fut démocratiquement contesté et condamné, mais citoyennement bien accueilli et salué. D’où ce paradoxe qui appelle à cogiter que cette démocratie soit le pouvoir du peuple et qu’une partie de ce même peuple accepte et salue ce coup de force, ce coup d’éclat.
Le coup d’Etat du 22 mars a-t-il su échapper aux clichés ? Difficile de répondre à la question car même si la situation semble sous contrôle, il n’empêche que des pillages et autres vandalismes ont été déplorés. En tout cas, ce coup d’Etat affiche une complexité sans précédent. Et que dire de la rébellion dont la menace reste toujours pesante et pendante ? Ce changement de pouvoir, qui se justifie par l’inefficacité et l’incapacité du régime passé, a entraîné les difficultés que traverse actuellement le pays : un sentiment partagé par une grande frange de la population.
Ce coup de force a reçu des manifestations pros et anti. Et très vite, certains se sont attribués la mission de rendre le pays plus démocratique, mais avec un acte qui va à l’encontre des règles et normes de la Constitution soit disant pour « redresser la démocratie et restaurer l’Etat ». Si les uns regrettent le recul de la démocratie et déplorent que l’image du pays soit salie, souillée, bafouée (les diminutifs ne manquent pas), la tenue des élections étant désormais mise en doute, les autres ont fait plus que féliciter : pour eux, le pays était mal géré et le pouvoir se trouvait entre les mains d’un petit groupe qui l’exerçait mal tout en excluant la majorité, à savoir, l’opinion publique.
D’un commun constat, les deux camps admettent la défaillance du système et le blocage de l’appareil d’Etat qui ne sait plus comment faire face aux réalités tout en rassurant les populations et en ayant le contrôle du territoire. Un constat amer par rapport à la gestion des services publics : une corruption qui ne cesse de s’empirer, une école en danger depuis plus de 20 ans, un système de santé dégradant, une insécurité grandissante sur le territoire et une insuffisance alimentaire, avec la famine qui a déjà pointé lez bout du nez. Les failles du système sont partout visibles, et les populations n’en sont pas épargnée : pire, elles sont les premières à en subir les effets néfastes.
Pourquoi cette cassure entre le pouvoir et le peuple?
D’un côté, c’est le coup porté à l’image de la démocratie et qui fait jaser. Mais ce qui importe le plus aux yeux du monde, c’est l’exemplarité du Mali en matière démocratique : un pays qui était un modèle de démocratie, qui avait une bonne réputation, une bonne image de cohésion sociale, un pays où l’on pensait que le dialogue serait la solution de tout conflit…Voir toutes ces qualités s’envoler en un laps de temps est aussi dure qu’inacceptable.
Tandis que de l’autre côté, au Nord, c’est la délivrance des populations qui suffoquaient, souffraient et subissaient et qui ont finalement « explosé » comme si « la vase n’attendait qu’une goutte d’eau pour déborder ». Ici, ce n’est pas la forme qui compte, mais le fond, ce qui ne marchait pas : l’intégrité du territoire menacée, la mort inexplicable qui s’abat sur les proches, la pauvreté qui s’impose de plus en plus, la cherté de la vie, le chômage qui frappe les jeunes de plein fouet, les enfants qui ne vont pas à l’école, l’hôpital public qui est déserté, le fait de nourrir sa famille qui est devenu une source d’inquiétude…Et penser que ce coup serait un moyen pour assainir l’environnement et bouter ces maux et défauts hors du pays est aussi salutaire et prometteur pour ces populations.
Et quoi qu’on en dise, l’école a gagné car les enseignants ont suspendu les grèves et les élèves et étudiants ont regagné les classes. Mais pour combien de temps et à quel prix ? Le moment viendra où les deux camps se diront : « Le mal est déjà fait. Regardons vers le futur et veillons à ne pas remettre à jour ces pratiques pour ne pas dégrader ce système déjà défaillant. Pensons à nous et demandons-nous ce que nous devons ou avons apporté à ce pays : la guerre ou la paix, la stabilité ou l’insécurité, le ralentissement ou le développement, l’anarchie ou la démocratie ? La vie ne s’arrête pas et ne s’est jamais arrêtée : elle continue car elle a toujours continué ».
Cheick Oumar Keïta
Prison pour ces bandits aux cols blancs ! et Bonheur au grand peuple du mali . ABAT TOUS CES HOMMES DE PRESSE VENDUS AYANT CONDUIT LE PAYS A SA PERTE .
INFORMEZ NOUS ET GARDEZ VOS ANALYSES POUR VOUS MEMES . LE REGIME DECHUS A LE CHOIX ENTRE PARTIR SIMPLEMENT OU DEFIER LE BAS PEUPLE ET SON ARMEE .
PREPAREZ VOS COUPS MALSAINTS ET ON VERRA L’ABOUTISSEMENT . VOUS NE SORTIREZ PAS VIVANTS SI CHIENLIT IL Y A .
VOUS AVEZ SUCE CE PAYS . MAINTENANT ALLEZ VOUS EN !
LE MALI NE SERA JAMAIS ATT , SOUMAILA , TAPO , MODIBO SIDIBE ET AUTRES VOLEURS . LE MALI C’EST 15 MILLIONS DE PAUVRES QUI EN ONT RAS LE BOL DE CES FONCTIONNAIRES MILLIARDAIRES .
Etes-vous sûr que vous ne serez pas arrêter d’avoir profiter des faveurs de cette situation que vous dénoncez aujourd’hui?
tenez vous biens: les pillages de mars 1991 sont mille fois supérieurs à ceux du 22 mars 2012.
En mars 1991 nos démocrates carnivores et patriotes sang-sue ont détruit le tissu économique sous prétexte:cassons et brulons tout la France va payer.Des marionnetes de la métropole, des appatrides, des assoifés du pouvor, des affairistes etgrands voleurs.Son EXcellence Moussa Traoré, vous avez sacrifié notre génération,mais je vous adore plus que vos tombeurs.Vous étiez un barrage entre eux et les biens du peuple.Force est de reconnaitre que sous votre règne celui qui détournait dix millions s’inquiétait,tandis qu’avec ALpha Oumar Konaré et ATT on a assisté à l’émergence des multimillardaires dans notre pays.Ils sont tous actionnaires dans les entreprises et sociétés étatiques privatisées.Je parle en connaissance de cause. Car le différent opposant Alpha à IBK est loin d’être politique.IBK lui -même peut en témoigné.Mon cousin ATT a été gagné par la naîvété sans quoi il ne devrait pas succéder au Rouge Konaré.Son silence ferme en est l’illustration.
Chers internautes faisons taire nos intérets personnels ;car seuls
ceux du Mali comptent.Oeuvrons tous ensemble pour retrouver notre intégrité territoriale. L’heure n’est pas à la division.Les actes que le CNRDRE est entrain de poser font partie intégrante de leur mission. Pourquoi en Mars 1991 on a pas mis de telles pressions sur les officiers félons? Vous savez, le KOKADJIE prôné par les démocrates carnivores et patriotes sang-sue leur doit être appliqué par le CAPITAINE et ses HOMMES.A SON EXCELLENCE IBRAHIM BOUBACAR KEITA, je lui conseillerai de ne pas suivre ces pilleurs des biens du peuple malien.Car c’est vous qui avez mis fin aux comportements malveillants de Mama Garba Tapo et la compagnie ASHANTI GOLD FIELDS à la Mine d’or de Kalana le 5 MARS 1999, qui est passée après sous une autre coupe plus catastrophique que la précédente. Je suis prêt à défier les complices de ce jeu.J’attends leurs réactions ,et j’agirai en ce moment à visage découvert.Honte aux acteurs d’une démocratie mort-née.A toi Soumaila Cissé où sont passés les sous des déflatés sociaux du Mali? Jeunes gens! songer à votre avenir et devenir,ne suivez pas ces trompeurs du peuple malien.Bénissons pour notre intégrité territorile, laissons ces carnivores et sang_sue entre les mains du CAPITAINE SANOGO.MONCAPITAINE est sur la bonne piste; il ne faudra pas perdre de vue la teneur de l’article 8 de l’ACCORD – CADRE du 6 AVRIL 2012:ils ont leur mot à dire.
Quand on est sur le point de rattraper un malfrat, il use de tous les moyens pour s’échapper tel est le cas de figure que nous vivons présentement au Mali. Ainsi , d’ici l’arrivée des armements ,munitions et logistiques commandés hors du pays laisson la main libre au Capitaine pour traquer les bandits au col blanc. Merci et à bientôt.
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