Durant des décennies, le Mali a été considéré comme un pays où la solidarité primait avant toute autre considération. Le problème du voisin est celui de tous, tout comme ses joies et ses peines : c’était la devise et le sacerdoce au Mali.
Dans nos sociétés des dernières décades, l’éducation d’un enfant était l’affaire de toute la société et non pas seulement celle de ses géniteurs. Les enfants étaient la propriété du groupe social qui les a vus naître. Ils étaient nourris et entretenus par tout le monde. Bref, la solidarité avait un sens dans nos sociétés.
Mais hélas, la trop grande civilisation occidentale est passée par là, emportant avec elle bien de ces qualités chères de nos parents grands parents et aïeuls. Mais en lieu et place de ces qualités, la nouvelle civilisation nous a légué l’individualisme à outrance, l’égoïsme et la recherche du bien et du bien-être, uniquement pour soi, rien que pour soi.
Les tendances étant aujourd’hui inversées, les souffrances de l’autre ne sont plus nos souffrances, mais plutôt les siennes seulement. Nos joies et peines ne sont plus celles du voisin, mais uniquement les nôtres. Le Malien n’a plus pour seul idole, sinon pour seul Dieu, que lui-même.
Pendant que certains ont à manger en abondance, pendant que le fond de leur poubelle est plus riche en aliments jetés que la boutique d’alimentation générale du coin, leurs voisins d’à côté vivent en véritables « crève-la-faim ».
Certaines personnes meurent de faim ou de maladie souvent bénigne ou ne savent plus où aller ni à qui s’adresser pour sortir d’affaire, alors qu’à côté d’elles, d’autres roulent dans de grosse bagnoles rutilantes et engagent des dépenses de prestige rien que pour faire plaisir à leurs « deuxièmes bureaux » (maîtresses) ou à leur chien de compagnie.
On reçoit plus de bénédiction en donnant qu’en recevant. Mais de nos jours, notre société est en général confrontée à un phénomène qui fera remuer nos ancêtres dans leur tombe : c’est le refus de partager avec les autres. On préfère alors gaspiller plutôt que de venir en aide aux autres. Il urge donc qu’on revienne aux principes fondamentaux et séculaires de la solidarité, surtout n ce moi bénit de Dieu. Bon jeûne à tous les musulmans !
Cheick Oumar Keïta
@patatra..tu as l’air d’etre une personne tres difficile.
Votre article n’est pas murement pensé. Le titre et le contenu sont discordant en plus vous faites état de sentiments trop approximatifs et superficiels pour tout. J’ai le sentiment que les articles ne sont pas soumis à des rigueurs de styles et de fond. Un article c’est pas un titre, c’est donc pas un effet d’annonce, c’est un contenu serieux à l’attention de l’interet de lecteurs que l’on doit surtout respecter et non distraire. Je plains nos journalistes maliens qui sont d’un niveau de formation dangereusement faible et qui parlent ou ecrivent comme l’homme de la rue. dommage!
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