« Mon objectif, ce n’est pas de construire la société de demain, c’est de montrer qu’elle ne doit pas ressembler à celle d’aujourd’hui », dit un vieux trait d’esprit. C’est que la jeunesse d’aujourd’hui fait face à de sérieux problèmes. Est-ce du aux différences de générations ou aux exigences actuelles de la modernité et de la mondialisation ?
Quoi qu’il en soit, la majorité des jeunes se plaignent de la situation actuelle du pays. Mais que font-ils pour réagir face à la situation ? Ils restent tout bonnement inactifs, sans réaction, comme si leurs propres problèmes ne les concernent. En fait, le plus souvent, ils attendent l’aide ou l’appui des parents, amis ou autres connaissances pour les tirer du « mauvais pas ».
Bien des jeunes pensent qu’il faut du changement dans le pays, mais aucun d’entre eux (enfin, presque) ne veut contribuer à ce changement. Mais alors, comment peuvent-ils prétendre prendre la relève de demain s’il est vrai qu’ils représentent la génération dite consciente ? Ils choisissent le plus souvent de rester oisifs, passifs et inactifs, ou de discuter peinardement de tout et de rien autour d’un verre de thé. Bref, ils bâtissent le monde et érigent des « châteaux en Espagne », mais en restant assis !
Il est souvent nécessaire que les jeunes se posent certaines questions vitales pour leurs conditions et leur insertion dans la vie sociale. Est-ce les jeunes qui doivent changer ? Doivent-ils plutôt attendre que les vieux et les aînés leur viennent en aide ? Pourtant, le plus souvent, ces vieux et aînés ne pensent pas à la relève des jeunes en général : ils ne pensent plutôt qu’à l’avenir de leurs propres enfants. Dans ce cas, les aînés qui survivent pendant longtemps ne changeront et ne pourront d’ailleurs rien changer à la situation des jeunes. Au contraire, bien d’entre eux continueront toujours à guider et diriger les jeunes comme autrefois, oubliant parfois que l’éducation de la jeunesse (dans tous les domaines) doit tenir compte des exigences actuelles du monde moderne.
Par ailleurs, bien qu’ayant déjà vécu leur temps, ces vieux et aînés, notamment les dirigeants, œuvrent les plus souvent en lieu et place des jeunes. Pourquoi ? Parce que la plupart des jeunes se préoccupent peu de leur avenir, encore moins celui du pays, parce que certains jeunes sont encore en train de « dormir », de « somnoler » ou de rêver. Apparemment, beaucoup de jeunes se complaisent à rester toujours des enfants, mais des enfants qui font des enfants sans se soucier de leur avenir. Oui, certains jeunes sont encore des enfants qui attendent toujours que leurs parents les aident dans tout ce qu’ils font : ils prennent donc rarement leurs propres initiatives.
Jeunes maliens, nous ne sommes plus l’avenir et notre présent nous échappe. Réagissons donc ! Soyons e faisons le changement, sinon nos enfants diront de nous : « Ils étaient et bavards et incapables ».
Cheick Oumar Keïta
félicitation pour ce plaidoyer à notre endroit.
Très bon article.Généralement les jeunes ont des projets réels qu’ils arrivent dificilement à réaliser par faute de soutien. Tous les jeunes maliens sont talentueux en sport mais seul ceux qui sont soutenus reussissent. Pour les jeunes diplômés n’en parlons pas.Ce qui explique la proliferation des jeunes rappeurs au Mali.Parce qu’en rap on peut reussir sans trop de soutien et c’est un moyen par lequel on peut s’exprimer.Je pense que plusieurs Rappeurs ont dénoncé le système avnt que ça ne soit pire. Mais disons-le la jeunesse malienne n’agit pas du tout et il est temps de se reveiller.
Jeunesse malienne, débout pour le combat, unis et déterminé nous vaincrons.
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