Nouhoum Coulibaly, habitant à Faladié : «Nous avons réussi à fermer plusieurs bars-restaurants dans notre quartier»

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Dans un entretien qu’il nous a accordé, Nouhoum Coulibaly, commerçant et habitant très respecté et engagé pour le combat de l’éducation des jeunes à Faladié, nous parle des actes qu’il a posés pour la bonne marche de sa Commune, en général et de son quartier, en particulier.  Grâce à cet homme épris d’une meilleure éducation des jeunes, plusieurs bars-restaurants ont été fermés à Faladié.

 

 

Nouhoum Coulibaly, commerçant de son état, est un homme très engagé pour la sauvegarde de nos valeurs sociétales. Ce commerçant vendeur d’habits, qui voyage de temps en temps, s’entend très bien avec les jeunes et les chefs de famille de son quartier ainsi que de toute la Commune.

 

 

«La jeunesse du quartier m’apprécie beaucoup à cause de mon initiative pour le  respect des valeurs culturelles et sociales. Je suis un homme qui ne veut pas que les enfants du quartier aient une mauvaise éducation. Je ne veux pas aussi qu’il y ait une floraison de bars-restaurants dans mon quartier. Car, le fait que les bars-restaurants se multiplient dans le quartier amène les enfants à prendre des stupéfiants, de l’alcool et à s’adonner à la prostitution. C’est donc tout le sens de mon combat aujourd’hui dans mon quartier. C’est-à-dire œuvrer par tous les moyens pour la bonne éducation des jeunes du quartier», nous confie Nouhoum Coulibaly.

 

 

Avant d’ajouter que sa force pour ce combat, c’est qu’il n’est plus possible pour quelqu’un d’ouvrir un bar-restaurant. «Aujourd’hui, nous ne permettons plus l’ouverture de bar-restaurant dans notre quartier. C’est ce qui évitera que nos enfants soient pervertis», a-t-il dit.

 

 

En outre, il a parlé des actions que lui et la jeunesse ont menées ensemble dans le quartier. Il s’agit de la fermeture de quatre bars- restaurants à Faladié et l’interdiction des maisons closes. C’est pourquoi aujourd’hui, à l’en croire, il n’y a plus de vauriens, de prostituées et de lieux de vente d’alcool dans le quartier. «Nous avons commencé d’abord à brûler le bar-restaurant Colibougou et ensuite, nous avons averti tous ceux qui hébergent les prostituées dans leurs maisons de les faire sortir. Ce combat,  nous  l’avons gagné grâce à l’engagement de toute la jeunesse du quartier. Nous avons été aidés par beaucoup de personnalités du quartier. Je n’ai pas une association. Ma première association, c’est Dieu et mes parents. Nous ne nous sommes pas associés pour créer une association pour construire le quartier, mais c’est Dieu qui m’a donné la chance d’avoir un groupe de jeunes du quartier pour faire ce travail», a déclaré Nouhoum Coulibaly. Cependant, notre interlocuteur affirme qu’il milite dans un parti politique, mais qu’il n’a pas agi au non de ce parti pour obtenir ce qu’il voulait.  Et de conclure que lorsqu’il a eu des difficultés dans ce combat, il a  fait appel à Mahmoud Dicko, Ousmane chérif Haïdara et le Chérif de Nioro.

Diango COULIBALY

 

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2 COMMENTAIRES

  1. Je pensais que ce monsieur allait dire à la fin de son récit, qu’il a créer dans son quartier des activités génératrices de revenue pour tous ces jeunes sans ressources et oisifs qui trouvent pour certains dans ces coins un exutoire pour ne pas mourir de faim. Moi je ne vois là qu’un réseau dormant de djihadistes attendant de pied ferme l’arrivée des barbus à Bamako pour saccager tout ce qui n’est pas dans leur pensée.

  2. Pauvre diable frustré sexuel. Les mudjahidines du sud, voilà ce qu’est ce Nouhoum Coulibaly qui devait être arrêté et enfermé pour terrorisme.
    Mais ce pauvre diable se prend pour la police ou quoi?

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