Niankoro Yeah Samaké, président du PACP : “Je cautionne qu’on n’a pas un plan de sortie de crise”

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A la faveur d’une conférence de presse qu’il a animée hier jeudi, le président du Parti pour l’action civique et patriotique (PACP), Nianankoro Yeah Samaké, a fait part de sa position sur la sortie de crise.

 

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Yeah Samaké

Le président du PACP a tout d’abord précisé que son parti n’est ni de la mouvance présidentielle, ni de l’opposition mais que ses actions se situent en faveur de l’intérêt exclusif du  Mali. “J’ai souri quand il y a eu le débat sur l’achat de l’avion présidentiel. J’ai aussi souri quand l’opposition a déposé une motion de censure. Cela prouve qu’il y a un éveil des consciences et que les gens s’intéressent à la gestion du pays”, a-t-il fait remarquer.

Evoquant le processus de sortie de crise, le président du PACP est sans ambages : “Aujourd’hui, nous devons être en harmonie avec nos voisins. Nous devons arrêter de pointer du doigt. Le succès de Moussa Mara est celui du PACP et du Mali. Le Mali est allé trop vite dans le processus de réconciliation. Il faut aller rencontre les gens qui sont dans les camps. Je cautionne qu’on n’a pas un plan de sortie de crise. Il faut un plan de sortir de crise et le meilleur plan demeure l’accord de Ouagadougou et la résolution 2100 du Conseil de sécurité des Nations unies. Et le président IBK doit s’approprier des propositions faites par les candidats qui l’ont soutenu lors de la présidentielle dernière par rapport à la sortie de crise”.

 

Pour ce qui est du débat sur l’accord de défense avec la France, le président du PACP dira que le Mali doit la signer d’autant plus qu’elle est déjà sur le terrain. “Si Serval quitte le Mali, on ne pourra pas organiser les élections à venir dans le Nord”, a-t-il déclaré.

Autres sujets évoqués par le président du PACP, c’est le train de vie de l’Etat qui, selon lui, doit refléter les moyens du pays. “Le Mali se doit de tenir son propre destin en main. Nous attendons plus à communauté internationale. Il convient de consentir un grand sacrifice au sommet de l’Etat en réduisant significativement le train de vie du gouvernement. Le PM  doit s’approprier la direction de l’exécutif : en réduisant la taille du gouvernement et mettre en place son gouvernement de combat”, a-t-il plaidé.

 

Alpha Mahamane Cissé

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