A l’occasion de la journée commémorative des victimes de la tragédie de Lampedusa, l’association malienne des expulsés (Ame) a, par la voix de son président, Ousmane Diarra exprimé son indignation face aux multiples incidents aux portes de l’Europe et appelle le gouvernement à initier des plans d’actions pour réglementer la migration.
Le siège de l’Ame a abrité, le dimanche 3 novembre 2013, la cérémonie de deuil national en la mémoire des victimes de la tragédie de Lampedusa du mois dernier.
L’objectif visé par cette journée était de sensibiliser un maximum de personnes sur les conséquences de la migration clandestine et inciter le gouvernement à initier des plans d’actions pour réglementer la migration.
Le président de l’association, Ousmane Diarra, a regretté que « le continent africain est encore la terre de la faim, des coups d’Etat et des rebellions qui affectent les populations et mettent des milliers de candidats sur le chemin de l’aventure. Arrivés aux portes de l’Europe, ils sont exposés à tout. Ce qui fait que les incidents sont récurrents dans la zone de Lampedusa ». « Nous avons une pensée pieuse pour la disparition de nos frères qui sont morts sur la route du mieux-être ailleurs ou de trouver l’asile en Europe. Notre solidarité doit également allumer une flamme dans les cœurs et donner une nouvelle espérance aux milliers africains qui sont encore dans les conditions de parcours, de transit et d’asile très difficile. Le gouvernement doit revoir les politiques migratoires », a-t-il insisté.
Nabila Ibrahim Sogoba