Après avoir essuyé plein de critiques suite à sa non couverture de la marche des ‘’anti révision’’, l’ORTM a bien voulu corriger le tir avec le parti Mouvement Social pour le Renouveau (MSR) d’Aboubacar A. Touré.
L’équipe de Bozola est restée jusqu’à la fin de la conférence-débat, organisée par le parti pour simplement éclairer la lanterne de la population et de ses militants sur le projet de Révision Constitutionnelle.
L’élément a également été diffusé à deux reprises. Mais sans le point essentiel, en l’occurrence l’article 118 que le conférencier, Bréhima Fomba, a décrypté à la grande satisfaction de l’assistance. En somme, l’ORTM diffuse, tout en évitant soigneusement ce qui pourrait aider la population à mieux se situer par rapport au débat en cours. Le grand enseignement de tout cela est qu’il est grand temps que la classe politique et la société civile exigent une réforme profonde des médias d’Etat, dits abusivement « publics ». Pour retrouver l’équilibre entre les différentes forces ou tendances, il n’y a pas mille et une solutions.
Le sort des responsables de ces médias ne doit pas être entre les mains de l’Exécutif, ou du seul Exécutif. Il faut trouver un mécanisme qui les protège contre les abus éventuels, alors qu’ils ne feraient que leur travail. En attendant, pour paraphraser, « les hommes de médias d’Etat continueront à avoir leur plume et leur bouche dans le ventre ». Instinct de survie oblige, les héros et autres kamikazes courant peu la rue sous nos cieux africains et surtout maliens.
Le Point
S’agissant de la marche qu’organise les partisans du OUI, les Ministres de la Republique qui se livrent a des pratiques contraires a la deontologie de l’Administration , prennent un grand risque, si c’est vrai que certains financeraient meme cette marche. Meme si nous savons qu’aucun n’a du poids au niveau de son parti politique. Au Mali , les Ministres sont designes par les partis politiques. Une fois dans le Gouvernement , ils defendant leurs interets personnels et non ceux du parti politique ou du peuple . C’est d’ailleurs pour ces raisons, qu’aucun Ministre d’un parti politique , une fois membre du Gouvernement ne peut avoir une emprise sur les organes de son parti a fortiori sur des militants. Le cas de l’ADEMA est l’exemple. Ce parti a plus de Ministres dans les Gouvernement successifs depuis l’arrivee d’IBK au pouvoir. Malgre leur presence dans le Gouvernement , cela ne va pas empecher ce parti de designer un candidat a l’election presidentielle de 2018. Mieux que tout ca, la plate forme “An te A banna ” a en son sein des cadres de l’ADEMA qui seul pese lourd que tous les Ministres ADEMA y compris son President, le Pr Tiemoko SANGARE . En resume , les Ministres ne peuvent avoir aucune influence sur leurs partis Politiques. Ils ne pourront meme pas mobiliser dans leur propre fief. Comme presque tous les Ministres se sont spécialisés dans les sur facturations, l’exemple ayant été donné par le President du RPM, le Dr Bocary TRETA, ils peuvent distribuer cet argent malhonnêtement acquis aux maliens qui souffrent par la faute des dirigeants : mal gouvernance, corruption, marché de gré à gré , sur facturation etc…. La présence des Mibistres lors de la marche pour soutenir le OUI, ne nous fait pas peur, donc un non événement .
Les militants du parti politique ADEMA ont raison de se révolter contre les dirigeants . Mme SY Kadiatou SOW est plus lourde politiquement que tous les Ministres ADEMA qui sont présentement dans le gouvernement AIM. Elle n’est pas la seule , d’autres cadres du parti ont compris qu’on crée un parti politique pour l’exercice du pouvoir et non se contenter des miettes. Fort de son expérience de la gestion du pouvoir, et l’implantation de l’ADEMA à travers le pays et meme à l’étranger , les ademistes se sont désolidariser du comité directeur . Ce parti est connu pour sa stratégie de combat, je crois qu’IBK ne me dementira pas, lui il s’est comment il est parti sur la pointe des pieds de l’ADEMA pour creer le RPM avec d’autres fusitifs , le Dr Bocary TRETA et autres. En 2018, beaucoup d’hommes politiques vont quitter le Mali à cause de la grande déception . Tous les pronostics pour la conquête du pouvoir sont à prendre avec des pincettes . Exemple le RPM , parti au pouvoir, n’a aucun atout pour reconquérir le pouvoir. Ce parti à très peu de cadres et n’est pas implanté dans le pays. Ceux qui ont adhéré pour manger avec IBK sont déçus . Jamais un parti au pouvoir ne s’est trouvé minoritaire . Aujourd’hui ce parti n’exerce plus le pouvoir, il est en défensive depuis cette histoire de projet de révision de la constitution . Ceux qui criaient Me Baber GANO et autres se cherchent , IBK lui meme se cherche , les partis de la mouvance présidentielle crient à la trahison . Le régime IBK est en fin de mandat avec l’assurance que son bail ne sera plus renouvelle par le peuple . Ses électeurs qui l’ont porté au pouvoir en 2013 ( religieux, société civile et syndicats ) crient à la déception , l’armée à travers la junte militaire est la grande perdante : le General de corps d’armée Amadou Aya SANOGO est en prison avec certains compagnons , d’autres dans des représentations diplomatiques comme récompense des services rendus, paniqués puisqu’ils peuvent à tout moment être interpellés dans des affaires comme celle des bérets rouges disparus. Les syndicats s’insurgent contre le pouvoir avec la création de la nouvelle commission de lutte contre l’enrichissement illicite . IBK est à moins d’un an de la fin de son mandat, deja des desertions se font enregistrees parmi les partis politiques comptables de sa gestion : Yelema de l’ancien PM Moussa MARA, CODEM de Housseyni A . GUINDO , le CINID de Me Mountage TALL, l’ADEMA etc…. 2018 s’annonce difficile pour IBK , qui compte sur la France, oubliant que cette France ne defend que ses interets et non des amis. Que Dieu sauve le Mali.
Aucune presse ne peut faire l’ombre au Dr Brahima FOMBA , constitutionaliste de renom. Sa lutte pour un Mali democratique ne date pas d’aujourd’hui. Malgre les hautes fonctions qu’il a occupe dans ce pays, il n’a jamais manque un seul instant de denoncer les derives du pouvoir. Si l’ORTM censure l’explication du Dr FOMBA sur l’article 118, Sidiki N’Fa KONATE est a la manoeuvre. Au dela de ce qui se dit sur les antennes, il y a des seances de causeries debats, les mosques et autres lieux de rassemblement , les bureaux , chantiers etc….. Censurer n’a vraiment pas la peine, son objectif qui est de ne pas donner au peuple la bonne information ne sera pas atteint. D’une maniere ou d’une autre les maliens seront informes.
Malgre les hautes fonctions occupees par Sidiki N’Fa KONATE , sous AOK et ATT, ce cameleon s’est trouve dans le cercle restraint d’IBK. Ancien Ministre sous ATT, apres la chute de ce regime, il se retrouve a l’Assemblee Nationale, pour servir le President de cette institution. Ce beau Pere du fiston national, KARIM KEITA , President de la Commission de la Defense, de la Securite et de la Protection Civile. L’ancien Ministre Sidiki N’Fa KONATE est nomme DG de l’ORTM. Il renouvelle son clan compose de tout, commence la chasse des anti Sidiki N’Fa KONATE . Certains journalistes dorment a la maison depuis la nomination de ce traitre comme DG. A la fin du mois ils touchent leur salaire sans avoir rendu aucun service.
Le DG de l’ORTM est a la solde du regime IBK. Il est partial dans le traitement de l’Information . Il est un democrate reconverti en dictateur. Mars 1991, Sidiki N’Fa KONATE , Journaliste proche du peuple, Juillet 2017, un autre Sidiki N’Fa KONATE, distant du peuple, proche du clan IBK . Il profite de son Poste de DG ORTM pour ne pas montrer au peuple ce qui se passe dans le Mali et a travers le monde, denoncant les derives du pouvoir IBK. Malheur a Sidiki N’Fa KONATE .
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