Militants et sympathisants ont tous pris part à la conférence de presse du Mouvement Social pour le Renouveau, le 8 février 2024 au Palais de la Culture.
Le Mouvement Social pour le Renouveau est un parti politique créé par plusieurs couches de fonctions différentes, autour des idéaux d’union, de paix, de progrès, de souveraineté et d’indépendance. Cette nouvelle formation a jugé nécessaire de jouer sa partition dans le cadre de soutien à la transition en sensibilisant, en informant sur le thème : « Choix stratégiques des Autorités de la Transition : Quels enjeux pour le Mali et l’AES ? »
A l’entame des propos du Président du MSR, M. Aboubacar TOURE, le choix de ce thème n’est pas fortuit. Il est la résultante de plusieurs évènements sociopolitiques que notre pays a connus ces derniers temps. Le Mouvement Social pour le Renouveau (MSR), qui se veut un parti citoyen et républicain, se doit de donner sa position sur les décisions importantes prises par les Autorités de la transition pour éclairer la lanterne de ses militants et du peuple malien sur les questions intéressant la vie de la nation.
Le MSR, ce pendant a toujours fait des communiqués, pour soutenir les choix adoptés par les Autorités de la Transition.
Face à cette situation de crise, les autorités de la transition ont privilégié les options stratégiques s’inscrivant dans une posture relative à un paradigme de changement orienté «souveraineté nationale» multidimensionnelle.
En s’appuyant sur la philosophie du «Mali Kura», gage d’un développement durable et économique du pays, le Président du MSR salut ce positionnement qu’il estime stratégique.
En outre, plusieurs facteurs caractérisent cette souveraineté nationale. II s’agit entre autres de la dimension sécuritaire, de la dimension politique, de la dimension économique et de la dimension financière.
Au nombre de ces choix stratégiques, figure en bonne place la résolution 2690 du Conseil de Sécurité des Nations Unies du 30 juin 2023 relative à la rétrocession des emprises de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unis pour la stabilisation au Mali (MINUSMA) aux autorités du Mali.
« Ce choix a été accueilli par la majorité de nos compatriotes avec admiration comme une aubaine, même s’il n’est pas une panacée à tous les défis sécuritaires du pays. » a laissé entendre M. TOURE
Le retrait de la MINUSMA devrait s’opérer selon la résolution 2690 de façon ordonnée, sécurisée et coordonnée avec le Mali. Mais, tout le monde a vu comment le retrait s’est opéré. En effet, la rétrocession des emprises n’a pas été faite dans les termes de la résolution 2690. Ce qui amène à comprendre aisément que les autorités ne se sont pas trompées en optant ce choix du retrait de la MINUSMA, Ce retrait de la MINUSMA a été un tremplin pour le Mali de récupérer Kidal aux mains des groupes séparatistes depuis presqu’une décennie. Cette libération de la ville de Kidal a été accueillie par l‘ensemble du pays et des pays amis avec un ouf de soulagement. Kidal est un point stratégique pour le Mali et I’AES dans le cadre de la lutte contre le terrorisme. Le fait que Kidal soit désormais contrôlée par le Mali permettra sans nul doute aux Autorités de la Transition et l’AES d’élargir la lutte contre le terrorisme à d’autres zones de l’espace AES. Poursuivie t-il
La décision de mettre fin avec effet immédiat « l‘accord pour la paix et la réconciliation au Mali issu du processus d’Alger, signé en 2015 est d’une portée historique et stratégique qui reflète la volonté de la majorité des populations maliennes.
Le MSR soutien à cet effet, la mise en place d’un comité de dialogue Inter malien de paix, un autre choix stratégique rencontrant l’assentiment des maliens.
Pour couronner le tout, l’annonce du retrait sans délai du Burkina Faso, du Mali et du Niger de la CEDEAO, que cette annonce a été accueillie différemment par nos compatriotes, avec une forte majorité qui s’est prononcée pour ce retrait.
Le MSR n’a pas manqué de noter et saluer les alliances stratégiques axées essentiellement sur le partenariat militaire du Mali et des pays de l’AES avec la Fédération de Russie, la Turquie, l’Iran, la Chine etc.
L’évidence est telle que ces choix stratégiques ont des inconvénients et aussi des avantages pour le Mali et ainsi que l’AES.
Ce pendant, sur une note de 20, 9 inconvénients contre 20 avantages d’après une réflexion personnelles issus d’un internaute à été développer par le président du MSR.
“Pour conclure, nous lançons un vibrant appel pour la mise en place de nouvelles stratégies de développement endogènes. C’est pourquoi nous souscrivons aux choix stratégiques pris par nos plus Hautes Autorités dans le souci d’assurer la sécurité et la défense du territoire national aussi des choix souverains de nos relations avec les autres États dans le monde dans le but de défendre les intérêts du peuple malien. Il est utile de rappeler qu’on ne peut compter que sur nous-mêmes à travers une politique de refondation axée sur l’éducation civique et morale à tous les niveaux. » a t-il martelé.
La situation géopolitique, les crises économique et financière à l’échelle mondiale, les guerres représentent à la fois des menaces et des opportunités pour des pays pauvres comme le nôtre. Ainsi, il est important de profiter de ces opportunités et aussi transformer les menaces en opportunité. Pour ce faire, il est fondamental de diversifier nos partenaires, renforcer la souveraineté nationale et la coopération entre les pays du sud. Telles ont été les mots de fin du Mouvement Social pour le Renouveau.
Mariam KONE