Mouvement le Mali en marche face à la presse : La gouvernance IBK est à soutenir !

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Venu aux affaires depuis Septembre 2013, IBK fait bouger les lignes sous son leadership. Et cela dans bien de   domaines : éducation, économie, sécurité, réconciliation nationale, emploi etc. Ces propos sont de M. Youssouf  Guindo, porte parole du mouvement lors d’une rencontre avec  la presse le samedi 16 juillet dernier à l’Hôtel «Faso » sis à Faladié en commune VI du district de Bamako près de la Tour d’Afrique.

 Fidèle à sa tradition, le Mouvement le Mali en marche  a tenu sa traditionnelle conférence de presse mensuelle qui a porté sur le bilan à mi parcours d’IBK à la tête du Mali. Youssouf Guindo,  porte parole du mouvement et principal conférencier  n’est pas allé par quatre (4) chemins pour vanter le bilan de trois ans (3) ans de pouvoir  d’IBK qu’il trouve positif à bien  d’égards.

Sur les promesses de campagne de 200.000 emplois salariés à créer dans ce quinquennat, le régime en a crée 116.388 emplois formels, soit un taux de réalisation de 58%  entre le mois de novembre 2013 à mars 2016. Ces chiffres sont  rendus disponibles par le ministère de l’Emploi, de la Formation professionnelle, de la Jeunesse et de la Construction Citoyenne d’alors. A ce rythme, le régime peut respecter sa promesse de 200. 000 emplois dans ce mandat   en cours, a dit le conférencier.

Le Salaire interministériel garanti (SMIG) a également connu une augmentation  qui de 28.560 F CFA est passé à 35.000 F CFA en 2015 et à 40.000 F CFA en 2016. On remarque également une augmentation des allocations familiales de 1.500 à 3.500 F CFA par enfant et 4.000 F CFA par enfant handicapé. En même temps, on a assisté à une diminution du taux de l’ITS de 08% et impôts sur les traitements et salaires. Ce sont là des avancées notoires enregistrées par le régime en place, a renchéri le porte parole du Mouvement le Mali en marche.
Parlant de la mise en place des autorités intérimaires qui font des tollés dans notre pays, le conférencier a laissé entendre que l’initiative de cette réforme procède, d’abord, de la volonté de mettre en œuvre les recommandations des États généraux de 2013 qui ont préconisé une décentralisation poussée pour répondre aux besoins des populations.

« Fort de ses recommandations, l’Assemblée nationale a donné une suite favorable au dépôt n° 2016-06/5L du gouvernement du Mali. Cette loi portant modification du Code des collectivités territoriales a été adoptée, le 31 Mars dernier. Force est de souligner que l’examen et l’adoption de ce projet de loi ont  fait l’objet d’une large concertation entre le gouvernement, les partis politiques, les cadres techniques des ministères concernés, les parties signataires de l’Accord pour la paix et la réconciliation, les Associations des collectivités territoriales, entres autres : les cercles, les communes,  les régions y compris la société civile. À travers l’adoption de cette loi, les élus de la nation autorisent le gouvernement à mettre en place des autorités intérimaires, dans les 5 régions du nord, à savoir : Tombouctou, Gao, Kidal Ménaka et Taoudéni », a renchéri le conférencier.

Et Youssouf Guindo d’ajouter: « En lieu et place des Délégations Spéciales, ce texte de loi du point de vue du Mouvement le Mali en marche , fait évoluer les dispositions actuelles du code des collectivités territoriales dans la mise en œuvre des mesures intérimaires consignées dans l’Accord pour la paix et la réconciliation, en attendant l’installation des nouveaux conseils des collectivités territoriales.  La mise en place des autorités intérimaires est une réponse appropriée pour la préparation des futures élections”.

Se prononçant les récents évènements survenus  dans la Cité des Askias, Youssouf Guindo a dit que les jeunes de Gao ont été instrumentalisés par des élus locaux de Gao et des gens de l’extérieur. Le Mouvement le Mali en marche soutient mordicus qu’il y’a eu infiltration d’éléments mal intentionnés lors  de cette marche.

Parlant des morts et blessés recensés lors de cette marche, le mouvement n’entend pas se prononcer du moment où une enquête est ouverte par le Procureur de la République de Gao. Les conclusions qui découleront de cette enquête permettront de situer les responsabilités. Sans toutes fois dénier le droit à marcher à  la  vaillante jeunesse de Gao pour revendiquer ses droits, le conférencier leur  demande  à faire preuve de discernement lors des futures activités qu’elle organisera. Et cela pour éviter de tomber dans le traquenard des personnes mal intentionnées.

Le Mouvement le Mali en marche se veut la sentinelle de la démocratie et du développement social au Mali.  Loin de satisfaire aux désidératas du régime, le mouvement encourage les bonnes actions et condamne  les mauvaises. Rendez-vous est pris pour le  mois d’Août prochain avec la presse pour un autre point de presse sur la marche du pays.

Par Hassane Kanambaye

 Le « Mouvement le Mali en marche » répond à Sadou Harouna Diallo :

Vous avez voué vos populations  aux gémonies !

Au moment où la jeunesse  de Gao  décide  de marcher contre l’installation des autorités intérimaires à Gao, son édile  quitte Gao pour Bamako. Une fuite en avant pour le Mouvement le Mali en marche.

« Le ridicule ne tue pas au Mali », a-t-on coutume de dire chez nous. Sadou Harouna Diallo, Maire de la Commune urbaine de Gao vient de s’illustrer dans ce lot des personnes  ridicules  à travers ses propos sur la marche sanglante de Gao survenue le 12 juillet. En tant que Maire et  premier responsable de la ville,  pourquoi avez-vous quitté Gao, sachant bien que la jeunesse de Gao a prévu de marcher ? a lancé un membre du mouvement. Vous savez que peut survenir dans une marche : dérapage, casses, pillage etc. Vous avez préféré vous   mettre à l’abri des surprises désagréables. En agissant de la sorte, Sadou Harouna Diallo voue ses populations aux gémonies. Vos propos, « si j’étais à Gao, j’allais marcher avec les jeunes de Gao » est une baliverne visant à tromper les populations, a dit en substance un second.  Le mouvement met en doute le patriotisme de celui qui préside aux destinées de la ville depuis des années. Il quitte sa circonscription pour venir assister à un simple point de presse qu’organise à Bamako l’opposition. Une farce qu’on ne peut tolérer selon le  Mouvement le Mali en marche pour qui le maire de Gao désavouer.  Gouverner, c’est  protéger,  le tonitruant  Maire de Gao a manqué de faire sien cette assertion. C’est dommage qu’il en soit ainsi.

Par Hassane Kanambaye

 

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