En marge de la tourn ée qu’il mène dans les six communes du District pour le choix des délégués devant participer à l’assemblée générale extraordinaire de mise en place d’un nouveau bureau, le président de la Coordination nationale de soutien au Pr Dioncounda Traoré (CNS-DT) Moussa Koné a animé une conférence-débat, le jeudi dernier à l’école fondamentale Amadou Ly du Badialan I. Portant sur le thème : “Participation à l’apaisement et au renforcement de la paix sociale au Mali : rôle du citoyen “, la conférence a mobilisé plusieurs militants, sympathisants et responsables de la CNS-DT.
Convaincu que la CNS-DT (créée pour porter Dioncounda à Koulouba) peut être une force de propositions et de sensibilisation, son président Moussa Koné a décidé d’organiser cette conférence-débat pour apporter son analyse sur la situation. Dans son intervention, le président a mis l’accent sur la nécessité de la participation de tous à la promotion de la paix au Mali, une bonne communication et une bonne compréhension de la charte de la CEDEAO qui a le devoir de venir en aide à ses pays membres qui connaissent des difficultés comme la notre.
A ses dires, le problème ne doit plus être la CEDEAO, mais comment reconquérir les régions du nord occupées depuis des mois par les islamistes. “Il convient de constater que la jeunesse malienne est aujourd’hui plus que jamais déterminée à accompagner les militaires dans leur notre mission qui est la défense de l’intégrité territoriale. Nous demandons une fois de plus l’union sacrée de tous les cœurs au sein de notre vaillante armée ” a lancé le président Moussa Koné. Il a rappelé que “l’amour de la patrie et le sacrifice de soi qui ont par le passé caractérisé le Soudanais, doivent nous guider à mettre le Mali au dessus de tout “. Aux dires de Moussa Koné, outre l’armée ” tous les Maliens peuvent apporter quelque chose au professeur Dioncounda Traoré dans l’intérêt du pays “.
C’est dans ce sens qu’il espère que les différentes autorités vont s’accorder leurs violons pour faire face au nord. S’agissant des capacités opérationnelles de l’armée, Moussa Koné souligne que “l’armée manque de moyens logistiques, or la guerre en 1960, n’est pas la même que la guerre en 2012. Il faut des armes plus sophistiquées pour faire face à l’ennemi. Malheureusement, c’est ce qui manque à notre armée. Quand elle va bénéficier de l’appui nécessaire, en deux mois elle va résoudre le problème. L’armée est déterminée, les jeunes sont déterminés à l’accompagner. Nous sommes prêts à aller au front “. Un avis largement partagé par les participants à cette rencontre qui sont sortis requinqués et plus confiants à notre armée pour assumer ses responsabilités historiques. Mais, les participants trouvent qu’un appui de la CEDEAO n’est pas mal en soi et ne fera qu’augmenter notre chance de gagner la guerre le plus rapidement possible.
Youssouf Camara
