Alger…. Alger….Alger ce nom ou ce mot sonne comme un refrain dans les notes musicales des jeunes, des moins jeunes et des vieux du Mali tant il a suscité cette semaine l’espoir d’une sortie définitive de crise tant au sud, en proie aux mouvements sociaux et à l’inquiétude d’une dangereuse signature hypothéquant l’unité de la nation Malienne et l’intégrité de son territoire ; qu’au nord objet de toutes les supputations, de toutes les controverses et de tous les projets fallacieux.
Enfin, c’est dans cette ville que se déroulent les pourparlers inclusifs inter-maliens entre le gouvernement et les groupes armés du nord pour une résolution définitive de la sempiternelle crise du nord du Mali. Voici le portrait d’une ville pleine d’histoires et de symboles :
Alger (en arabe الجزائر, al-Jazā’ir[2], al-Jazāir ou Al Djazāir[3] ; en arabe algérien الدزاير, Dzayer[4] ; en berbère Lezzayer Tamanaɣt, لدزاير تامنغت), surnommée el Bahdja (« la Joyeuse »), el mahroussa (« la bien-gardée ») ou « la blanche », est la capitale de l’Algérie et la plus grande ville du pays.
Située au bord de la mer Méditerranée, la ville donne son nom à la wilaya dont elle est le chef-lieu. La ville d’Alger est en fait constituée de plusieurs communes.
Pourquoi tant de sympathie pour une ville qui ne donne pas souvent une bonne image au peuple Malien ? Pourquoi Alger et non Nouakchott en Mauritanie ou Dakar au Sénégal qui sont tout aussi des voisins du Mali? Voici un certain nombre de questions qui taraudent l’esprit du citoyen Lambda.
Le choix de ce pays en général et de cette ville en particulier s’explique par trois principales raisons : 1 parce que l’Algérie est le deuxième plus grand voisin après la Mauritanie avec plus de mille kilomètres de frontière, 2 parce que la partie septentrionale du Mali fait frontière à la partie sud de l’Algérie et les populations touarègues sont partagées entre les deux pays, donc tout ce qui touche l’Algérie touchera forcement le Mali. 3 Parce que connaissant le dossier Malien et jouissant d’une certaine crédibilité diplomatique l’Algérie est le pays le plus indiqué pour abriter les pourparlers inter-Maliens. Le choix de la capitale s’explique par les conditions d’accès et de sécurité ; l’Algérie étant en combat contre l’islamisme il est fortement déconseillé d’aller dans d’autres villes où le risques sont grands.
Les nouvelles en provenance d’Alger sont déjà très bonnes, après deux jours de tergiversations, le second round des pourparlers ont véritablement démarré ce jeudi. Ainsi, les membres des quatre groupes thématiques ont pu se réunir pour traiter des questions » politiques et institutionnelles « , » sécuritaires et de défense » » de justice et de réconciliation » et enfin de » développement économique et social ». Tout comme le peuple à l’unisson a prié pour le retour de la paix dans le pays, la communauté internationale doit tout aussi mener pression aux groupes armés pour qu’ils renoncent à leurs velléités sécessionnistes et à s’intégrer dans la république.
Youssouf Sissoko
“Pourquoi tant de sympathie pour une ville qui ne donne pas souvent une bonne image au peuple Malien?”
Comment peut on pondre une phrase pareille quand on sait (tout le monde le sait) tous les efforts fournis par Alger pour aider l’Afrique? Que voulez vous qu’Alger fasse de plus qui n’ait déjà été fait? Qu’avez vous fait en tant que journaliste pour aider à trouver des solutions au problèmes de votre pays?
Quant au choix de la ville pour abriter ces pourparlers, il n’y en a pas 36. Il y a Alger ou Paris. Paris en tant que force occupante ne veut pas se compromettre. Reste Alger qui partage avec le Mali un peuple (Il n’y a pas si longtemps, il n’y avait pratiquement pas de frontière entre le Mali et l’Algerie). Et puis surtout, personne ne connait le Mali mieux que l’Algérie. Malheureusement, on ne peut pas dire “et vice-versa”.
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