Mort accidentelle de M’madou Dicko : La police du 15ème arrondissement est-elle complice ?

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Un véhicule 4×4 de couleur noire et sans numéro d’immatriculation a écrasé un jeune homme à moto  qu’il a laissé sans vie. Après l’accident qui a eu lieu hier après midi à Bako Djikoroni Aci, non loin des locaux de Ticken Jah, le chauffeur ne se serait pas arrêté, nous indiquent des sources qui étaient sur les lieux de l’accident au moment des faits.

Selon un jeune du quartier qui nous a contactés, le chauffeur malfaiteur a été poursuivi par d’autres jeunes et la police au niveau du tournant de Aci (avant Kalaban Coro) a été mise à contribution pour stopper le fuyard. Mais, les trois policiers du 15ème arrondissement qui étaient au niveau de ce poste de carrefour de l’Aci ne le garderont pas longtemps, selon notre interlocuteur. « Ils ont eu juste le temps d’échanger les numéros de téléphone, et les deux policiers l’ont laissé partir alors que je pense bien que le troisième s’y opposait », nous dit ce jeune du quartier parmi ceux qui ont alerté la police. Nous avons été saisis par un autre homme, Mamadou Coulibaly, un ressortissant de Sabalibougou, qui nous a affirmé : « nous nous sommes opposés au constat que voulait effectuer la police du quinzième arrondissement, parce que les policiers ont laissé filer le chauffeur malfaiteur. Il vient de tuer un homme et la police le laisse partir, nous ne pouvons accepter ça », nous a-t-il dit, essoufflé.

Quelque moment après, le décès du jeune M’madou Dicko, domicilié chez son frère à Kalaban Adeken a été constaté par Dr Sidibé au service des « Urgences » de l’hôpital Gabriel Touré. Il était étudiant en 3ème année à la Faculté de Droit. La police du 15ème arrondissement est-elle là pour la sécurité des personnes ou pour arranger les plus offrants ? Selon un des témoins sur place, un des policiers aurait dit au criminel au volant de filer, après avoir échangé les numéros et se disant qu’ils se verront après. Et qu’est ce qui explique l’intrusion, à l’hôpital Gabriel Touré, du Commissaire du 15ème arrondissement pour exiger du service des urgences de l’hôpital qu’on lui remette les affaires du défunt, pour des besoins d’enquêtes ? La justice est interpellée pour nous dire si la police est complice dans ce crime, ou si elle est coupable de non assistance à personne en danger.

La rédaction

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  1. la police du 15éme arrt doit fermer sees portes car la plupart des agents qui y travaillent làba ne son pas venus à la police par amour ou pour la securité de nos differentes population mais plutot pour leur gains …..la preuve j’y eus un accident devant ce memes commissariat il3 années de cela . une petite fillete qui voulant traverser la route en courant que j’ai renversr . heureusm j’avais eu le reflexe qu’une ombre avit passer car une sotrama etait stopper à coté qui empèchait la fillette de voir de l’autre coté. voila que des indivudu de bonne volonté ont transporer la fille à l’hopital tandisque la police s’est vite méler à la danse .il m’on enfermer sans aucune explication pas d’ailleurs que je m’etais opposer à quoi que se soit.. apres l’hopital les parents de fille reviennent au commissariat me voir si toue fois mes blessures n’etais graves !!ils ont aisi demander à la police ma liberation comme quoi c’est un fait de dieu et que je ne suis pas le seul responsable car l’etonnement est de savoir comment la petite fillete vu la distance de leur conssession et le goudron s’est retrouver jusqu’à traverser l’autre rive.donc qu’ils n’avaient rien contre moi et plus humble ils refusèrent la prise en charge des soins par mon grand frere medecin ds son propre cabinet.la police se sont oposer pour dire à l’absence des parent de la fille qu’ils avaitent fait une deposition contre moi….tout ca pur nous soutirer de l’argent .

  2. j’invite tous les jeunes des quatier de la commune V a marché le lundi matin pour demander que la lumièere soit faite sur cette affaire.moi j’étais présent tout ce que le journaliste a dit est vrai.

  3. salut a tous. hier j’ai tout vu les hommes en colere ont saccagé la tente des policiers et bruler sur le goudron mias une precision cest a 400metre du domicile de tiken

    • Moi j’étais à bamako ce jour là et précisément à Bako Djikoroni Aci, les policiers on bien laissés partir ce tueurs et la population à saccagée leur petit abri et même frappé certains d’entre eux, la force anti-émeute est intervenue mais la suite de l’histoire nous en dira plus.

  4. Meditation sur cet article
    Affairisme dans la crise malienne : Comment la Cia a fait plier Ouattara / La vérité sur le limogeage de Bictogo / Tout sur les Frci arrêtés au Mali
    Source : Le Temps : Dernière Mise à jour : 07/06/2012 (Auteur : )
    Lu : 2645 fois

    Si l’un des réseaux mafieux organisés par le pouvoir a un genou à terre, l’autre cherche tant bien que mal à garder ses repères dans la sphère politique ivoirienne. Le réseau ouattaraiste qui a le genou à terre, est celui d’Adama Bictogo. Tout son malheur est parti de la crise malienne. Lors des négociations dans la crise malienne, Adama Bictogo fait un très bon rapprochement entre lui et la junte du capitaine Sanogo. C’est ainsi que l’homme fort de Bamako lui signifie son souci financier pour s’approvisionner en armements, en vue de faire face à la rébellion. Adama Bictogo lui propose un réseau moyennant diamants et métaux. Sanogo accepte de faire ce deal en clando, avec Bictogo qui arrive même à liquider quelques quantités de pierres. Sanogo s’active alors à s’armer. C’est en ce moment que la pression internationale s’intensifie sur la junte. Entre temps, la Cia suit de près ce deal entre Bictogo et la junte. Cette «Agence» déjà très déçue du pouvoir ivoirien, avec la vente du «diamant de sang ivoirien», fait un rapport accablant sur ce régime. Abidjan est alors dans leur viseur. La Cia saisit donc le Nigéria. C’est la vraie raison du voyage inattendu de Goodluck à Abidjan après la chute de Sarkozy. Chemin faisant, la communauté internationale fait plier la junte par des pressions diverses. Ouattara voulant profiter de la situation, engage une action militaire avec les Frci. Au cours de l’offensive au Mali, un chef de guerre et pas des moindres, et plus d’une centaine d’éléments sont pris sur le théâtre des opérations. Ouattara négocie assidument la libération de cet homme qui est l’un de ses proches les plus directs. Beaucoup de moyens sont donnés à Adama Bictogo, pour les faire libérer. Le capitaine Sanogo profite de son avantage et exige au pouvoir ivoirien plusieurs choses. Abidjan mouillée jusqu’au coup, dans cette affaire cède, pour obtenir la libération de ses hommes en oubliant définitivement l’option militaire. Comme acte bonne foi, le pouvoir exige du capitaine Sanogo la libération du chef de guerre. Les autres devraient être libérés après la signature des derniers accords. Après la signature des accords dans lesquels le capitaine Sanogo obtient gain de cause, ce dernier refuse de libérer les autres prisonniers qu’il détient encore comme preuves. Abidjan qui ne comprenant plus rien, s’informe pour cerner la motivation de la junte à ne plus tenir parole. C’est là que le régime découvre qu’Adama Bictogo n’a pas donné tous les moyens qui ont été dégagés pour le capitaine Sanogo. Dès lors, la présidence ivoirienne se saisit de cette situation et fait un semblant de limogeage avec un faux alibi. Qui à la réalité, n’est qu’une action de charme pour contenter les Usa et la communauté internationale. C’est en ce moment que le réseau Hamed Bakayoko se positionne, en activant ses relations dans la presse et accable son rival. La réaction d’Adama Bictogo ne s’est pas fait attendre. Il donne des éléments précis sur des virements que feraient Hamed Bakayoko verse sur un compte offshore, en Europe depuis huit mois. Et Adama Bictogoa a juré d’avoir la tête de Hamed Bakayoko.

    Une correspondance particulière
    de K.S

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