Vieux parmi les jeunes et jeune parmi les vieux, il va à la source la bouche pleine de silences qui en disent plus long que les mots débités, sciés et rabotés sur une planche d’écolier en quête de maître à ignorer aussitôt que trouvé. Têtue et point ingrate, son ombre semble s’allonger au gré des rayons du soleil républicain qui chassent l’obscurité nationale avant de disparaître dans l’anonymat démocratique du jour impérial où le vieux jeu du désert occidental n’en vaut plus la chandelle et encore moins le feu égaré à Gao, en croisade à Tombouctou, pour s’offrir cendre à Kidal, via l’étoile filante de Fily. La chose jetée à précautionneusement récupérer pour ne pas s’infester les phalanges. Hypocrisie du temps qui crie pertes et profits engrangés au lieu de s’enterrer au ciel instinct créatif quand la lune est pleine de sang menstruel à faire pleuvoir des granivores dans un champ de signes insignifiants. Histoire de se défaire de tout ce qui fait lignes de réconciliation, insignes de réparation et consignes de séparation visualisables à distance rétrospective là où plonge en enfer l’état des œuvres posthumes qui se déclarent gratuitement postures du futur. Comme si tout n’avait pas un prix à payer pour rien en politique internationale comme en guerre civile
!
Où allons-nous à Ménaka quand la caravane de sel se sucre une scandaleuse sortie de scène à Taoudéni ?
Puisque nous sommes tous destinés à mourir vivants, que faut-il faire pousser à la porte à double entrée de Joe-tire-le premier qui déclare ostentatoirement que : “ Dieu a créé l’homme, Sam Colt les a rendu égaux “?
Mieux, y a-t-il de quoi se dorer au seuil de la boue domestique comme un varan en busines class ? Il ressemble bien au caïman sans en avoir la taille contraignante tout en gardant la démarche hésitante pleine de certitudes à ne pas offenser. Presque méchant ! A peine gentil ! Surtout régénérateur de températures provocatrices de caractères marquées sur les bords débordés en plein vol apatride ! Un pas en vaut un autre fatal sans changer l’itinéraire de la traversée du fleuve de la passion au rythme dévitalisé d’une cadence jouissive pleine de sagesses édentées. Interdit de perdre l’instant capital en des bavardages qui ne concernent que les montagnes de mensonges honorablement tapissés en vérités éternelles. Il est au-delà de tout ce qui tente de se placer dessus, dessous ou en travers de ce vieux jeu du désert occidental. Juste arbitre au centre d’un milieu de terrain familier qui ne se laisse pas fixer sur la carte du monde. Encore faut-il Le prier pour proposer la balle dont Il dispose de manière contradictoire pour tester l’épaisseur de la carapace affichée entre deux racines poilues.
A chacun son démon, vieux ou jeune, et peu importe la couleur, la langue ou la complicité identitaire. Chaque victime est aussi son propre criminel. Pas la peine d’un conseil d’insécurité pour se mettre à l’abri de sa propre image caméléon du désert occidental menacé de disparition universelle. Et tant mieux pour le plancher à débarrasser de tout ce qui l’encombre !
Quelle heure est-il ? Jugez à l’aube le crépuscule ! La mue des serpents s’effectue dans la plus haute confidentialité sur le sol d’accueil de leur éphémère passage à l’écran. Co-naissance et reconnaissance d’une trace invisible à l’œil nu comme un vers de Baudelaire dans la pomme à croquer au paradis une nuit de pardon pour délit de consommation du fruit interdit. C’est l’absence de règles qui fait ici règlement incontournable là où des tonnes de textes illisibles se relisent sans oser faire dévier une seule ligne d’inconduite tant le public est privé de droits et de devoirs. Il n’y a qu’à dépecer la vache publique qui a brouté tout le mil du champ collectif pour compenser chacun selon le pacte sacré qui lie le cultivateur au berger, le village au campement et au hameau, la ville à la brousse périphérique et lointaine et le proche pays au monde entier.
Bienvenue à Mali-Hollywood-sur-Niger et Vive les Nations Unies chez les Askia !
Hamidou Magassa
Pas étonnant qu’il ait peu de commentaires sur cet article. Peu d’entre nous sont initiés à la vieille tradition du pays. Les initiés comprendront. Merci pour le rappel et la mise en garde…..
J’ai des larmes aux yeux de voir des maliens a New york manifester pendant que la population et les jeunes en particulier s’asseoir et boire du thé pendant que l’avenir du pays, leur avenir se jouer en ces moments critiques …..
Il faut montrer au monde entier…. maintenant que le Mali dans sa majorité ne partage pas la politique de la division décidée par la France et la soit disant communite internationale…
Le mali entier du nord au sud, d’est en ouest doit se lever maintenant et dire non a la division programmee de notre pays et soutenue par nos voisins du Burkina Faso, de la Mauritanie, de l’Algérie… NON NON NON…
La patrie est en danger…. Il faut tuer les français… Ce sont des traitres….
Il faut se lever…. Il faut se lever…. Il faut supporter le régime en place…
ce genre de discours est révélateur de la profonde déchirure du peuple Malien –
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