Le commercial a plus vocation à asseoir la visibilité d’une entreprise, à lui assurer plus d’attrait auprès du public et à entretenir son prestige auprès de la grande clientèle. À la BSIC, une autre tradition de relations publiques est sur le point de prendre corps. Elle est bâtie sur l’escroquerie sur fond de trafic de charme.
Ses pratiques banquières subversives sont incarnées par le comportement d’une employée bien connue dans les milieux institutionnels et de la haute administration malienne. Avec sa coquetterie hors-norme, sa propension à s’attirer plus les regards qu’à véhiculer le label de sa boîte, l’intéressée passe difficilement inaperçue et se singularise par une présence abondante et importune, une omniprésence sur chaque scène où elle cible ses victimes au moyen d’une prompte familiarisation.
Ce n’est pas ce haut cadre de l’Assemblée nationale qui dira le contraire. Préoccupée comme tant d’autres à terminer sa carrière dans un habitat propre, le responsable en question est tombé dans le piège de la banquière en acceptant de contracter un prêt sur insistance de cette dernière. Il s’agit, selon nos sources, d’une rondelette de 20 millions destinés à la construction d’une maison et pour lesquelles toutes les garanties salariales nécessaires ont été fournies par le ‘pauvre’ serviteur des députés. Et tout semblait marcher comme sur des roulettes jusqu’à ce que le client morde à l’hameçon de sa démarcheuse – peut-être aussi de sa charmeuse – en accédant à son conseil de transformer une bonne partie du prêt contracté en DAT (Dépôt À Terme). Le procédé était logiquement censé l’aider à éponger le poids des intérêts de la dette, mais c’est également l’artifice choisie par sa conseillère de circonstance pour siphonner son compte. De combien a-t-elle réussi à délester sa victime ? Difficile de le dire. Toujours est-il que le pot aux roses ne tardera pas à être décelé, mais après d’énormes dégâts financiers infligés à son candide client.
Quoiqu’excédé par ce grossier abus de confiance, de sa candeur, la victime aurait quand même opté pour un arrangement à l’amiable qui, selon certaines indiscrétions, est passé par une alléchante offre charnelle par-delà l’engagement à reverser le montant détourné. En dépit de leur gentleman agreement, les bruits de l’histoire continuent de retentir dans les couloirs de l’hémicycle par leur lot de commérages mais aussi de blâmes à l’endroit du partenaire bancaire et de la fiabilité de son système. L’image de la BSIC en a ainsi pris un sérieux coup et les syndicalistes de cette banque n’en sont pas les moins préoccupés. Il nous revient, en effet, qu’ils ont réagi en réclamant la tête de leur indélicate collègue qu’ils n’arrivent pas à obtenir. Et pour cause, les méthodes de la plus charmeuse des banquières du Mali semble marche même au plus haut niveau de l’administration de la BSIC.
Amidou Keïta
Encore ce monde bancaire…
oh merde!!!
Un torchon rempli de fautes ! N’importe quoi. Je me demande comment on peut laisser des gens aussi nuls pondre de telles bêtises. A croire qu’il n’y a pas de Dirpub, à moins qu’il ne soit aussi nul que son collabo
Un autre Keita , nul!
Où est l’information ?
Est ce que c’est la malédiction après Modibo Keita?
Que veux tu exactement ?
Si tu es amoureux de la dame, comme c’est à la mode tu vas la violée dans son bureau et tu pourras même le mettre sur réseaux !
Sincèrement je croyais à plus sérieux au niveau de cette banque où il y’a de professionnalisme où l agio est très élevé ou elle n’a pas assez d’agences.
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