Mon mot à dire : l’insécurité au Nord et au Sud !

0

Cela, au vu et au su des forces de sécurité qui, faute de moyens logistiques adéquats, assistent impuissamment au dépouillement des biens des populations. Encore que certaines forces de l’ordre sont aussi des menaces pour les populations, puisqu’elles leur extorquent de l’argent. À tel point que les populations associent ces forces de l’ordre à des bandits.

Les villages et les campagnes n’échappent plus aux  nombreuses attaques des bandits. Car, les forains, de retour des foires hebdomadaires, sont dépouillés de leurs biens sur les routes. Si le Nord du pays est soumis à une insécurité totale à cause des bandits du Mnla, le Sud du pays est confronté à une grande insécurité. Aujourd’hui, les bandits ne se contentent plus  d’arracher les biens à leurs propriétaires. Mais, ils leur ôtent la vie. Nombreux sont les motocyclistes ou commerçants qui ont eu le malheur de rencontrer ces individus malintentionnés sur leur chemin, qui n’ont hésité à leur arracher la vie.

Aujourd’hui, Bamako figure parmi les capitales africaines les plus dangereuses. On a l’impression que les hautes autorités sont dépassées par les nombreux dossiers et ne savent plus où mettre la tête. Où encore, elles ne savent plus quel dossier prioriser pour gagner la confiance des populations. Encore qu’on a l’impression que le ministre Sada Samaké, général de brigade de son état, semble être dépassé par les événements. Jusque-là, il n’a trouvé aucun moyen pour mettre un frein à la montée du grand banditisme. Les patrouilles policières se font rares dans les quartiers et dans les secteurs névralgiques de la capitale. La Brigade anticriminelle (BAC), spécialisée dans la traque du grand banditisme, manque cruellement de moyens logistiques et de moyens humains pour mener à bien sa mission.

Il est temps que nos plus hautes autorités prennent la question de la sécurité des personnes et de leurs biens à bras le corps.  Aussi, que les élus de la Nation interpelle le ministre de la Sécurité sur la question, afin qu’il se rende compte de la gravité de la situation.

 Le Borgne

Source: L’oeil du Mali

Commentaires via Facebook :