D’une valeur de 108 millions de FCFA, elles sont destinées aux groupes vulnérables retenus sur la base d’enquêtes sociales, la donation est composée de vivres et non vivres et de financement d’activités génératrices de revenus
Dans le cadre de la 23ème édition du Mois de la solidarité et la lutte contre l’exclusion, la Direction nationale du développement social, a respecté sa tradition de grande donation avec ses partenaires. Elle a procédé à la remise de dons d’une valeur de 108 millions de FCFA à plusieurs groupements. L’opération a eu lieu le lundi 30 octobre dans ses locaux en présence de plusieurs personnalités, dont le secrétaire général du ministère de la Solidarité et de l’Action humanitaire, Samba Alhamdou Baby, le président du Conseil économique social et culturel, Boulkassoum Haidara et les autres parrains des semaines thématiques, ainsi que le représentant du parrain national.
Cette donation de la direction nationale du développement social est composée de vivres et non vivres et de financement d’activités génératrices de revenus, destinés aux groupes vulnérables, retenus sur la base d’enquêtes sociales effectuées par les services locaux du développement social et de l’économie solidaire des 6 communes du district de Bamako. Les dons sont repartis comme suit : 10 tonnes de mil, 10 tonnes de riz, 55 sacs de sucre, la somme d’1.900 000 FCFA pour 3 personnes propriétaires d’atelier, 31 motos tri cyclistes, 6000 kits scolaires, des kits de maraîchage et des moulins. Cette donation a été possible grâce aux efforts conjugués de l’Etat et ses partenaires traditionnels comme la fondation Orange.
Dans son intervention, le secrétaire général du ministère de la Solidarité et de l’Action humanitaire a remercié tous les donateurs pour leur accompagnement discret et efficace. Samba Alhamdou Baby a rappelé qu’il ne s’agit point d’un simple slogan de circonstance dans la célébration du Mois dédié à la solidarité et à la lutte contre l’exclusion, mais d’un appel à toutes les filles et tous les fils de la nation pour saisir l’opportunité de maintenir la cohésion sociale. Chacun a l’obligation de poser des actions concrètes et pérennes pour faire reculer les frontières de la misère, de la maladie et de la pauvreté afin de soulager les frères et sœurs qui sont le plus dans le besoin a t-il estimé.
Daniel KOURIBA