Pour faire face à la période de soudure et au mois béni du Ramadan, les autorités, à travers le Département du Commerce, des Mines et de l’Industrie, ont pris des mesures pour rendre disponibles certains produits de première nécessité à des prix compatibles avec le pouvoir d’achat des consommateurs. Selon le Directeur National du Commerce et de la Concurrence, Mahamane Assoumane Touré, ces mesures concernent le riz étranger et le sucre. En fait, a-t-il précisé, le Gouvernement a procédé à l’exonération des importations de riz étranger. Il s’agit essentiellement de deux catégories : 25% de brisure et 100% de brisure non parfumé. Le prix au détail est fixé à 340 FCFA.
Par ailleurs, M. Touré a précisé que l’exonération des importations ne concerne pas le sucre. Mais, a-t-il dit, la restriction a été levée. Ce qui signifie que l’importation du sucre est ouverte à plusieurs operateurs économiques contrairement au passé où elle était réservée à une certaine catégorie de gros importateurs. Si l’offre est très supérieure à la demande, le prix baissera sûrement sur le marché. Cela constitue une meilleure stratégie pour neutraliser les velléités inflationnistes.
Un tour au marché de Hamdallaye (communément appelé Ouofobougou sougou), a permis au dard de constater que certains commerçants détaillants ont bien compris le message de la Direction Nationale du Commerce et de la Concurrence. En fait, ils ont su indiquer la catégorie de riz exonéré à travers des affiches devant leur magasin. Le client aura vite la facilité de faire son choix sans trop de marchandage.
Aux dires du Directeur National du Commerce et de la Concurrence, le nombre de cahiers de charges signés par les operateurs économiques a évolué de 118 à 119 dont 57 pour le riz et 62 pour le sucre. ” A la date du 06 juillet 2012, selon les estimations provenant de la Douane : 82. 559 tonnes de riz et 22.280 tonnes de sucre ont été importées “, a-t-il indiqué. Pour l’heure, la situation a bien évolué au niveau des quantités importées.
En termes de consommation pendant la période de soudure (de juin à Août) et du mois de Ramadan, Mahamane A. Touré a estimé que notre pays a besoin 120.000 tonnes de riz et 85.000 tonnes de sucre. Pour le moment, il a rassuré qu’il n’y aura pas d’inquiétudes sur le prix du riz et du sucre pendant le mois du Ramadan. Ce qui suppose que le mois béni sera une période sucrée et garnie de riz pour les pauvres consommateurs fortement secoués par la crise sociopolitique et sécuritaire au Mali.
Tout comme les autorités d’alors, le Gouvernement de transition ne cesse de déployer des efforts dans l’approvisionnement du pays en produits de première nécessité. En témoignent les récents déplacements du ministre du Commerce, des Mines et de l’Industrie, Me Ahmadou Touré et celui du ministre de l’Equipement, des Transports, du Logement, et de l’Urbanisme, Mamadou Coulibaly.
M.Maïga