Les 28 et 29 octobre 2015, la Direction nationale du développement social a organisé à la Maison des Aînés à Hamdallaye ACI 2000, une conférence-débats sur l’historique du mois de la solidarité et de la lutte contre l’exclusion. Cette cérémonie été présidée par Youssouf Diagné, Conseiller technique du ministère de l’Action humanitaire, de la Solidarité et de la Reconstruction du Nord, en présence des participants et des conférenciers.
Pendant ces deux jours, plusieurs communications ont été exposées par Mme Coulibaly Fatoumata Dicko, Coordinatrice du Pnrbc/Dnds et Adama K. Traoré, Consultant traditionaliste, sur les thèmes : «Historique de l’événement du mois de la solidarité et de la lutte contre l’exclusion» ; «Solidarité, facteur de réconciliation de développement pour la consolidation de la paix» ; «Rôle des rencontres intergénérationnelles dans l’action de la solidarité facteur de réconciliation, de développement pour la consolidation de la paix».
Concernant l’historique, la conférencière, Mme Coulibaly Fatoumata Dicko, dira que la solidarité est une de nos valeurs sociétales qui existe depuis l’antiquité jusqu’à nos jours envers divers groupes se trouvant dans le besoin et sous différentes formes. Et avant la période coloniale, dit-elle, nous avions des sociétés traditionnelles et des administrations qui faisaient la promotion de la solidarité. Selon elle, le mois de la solidarité et de la lutte contre l’exclusion a pour objectifs spécifiques, entre autres, la promotion d’une culture de solidarité au sein des populations ; la mobilisation des populations et des partenaires autour de la mise en œuvre d’actions visant le maintien de la cohésion sociale ; la lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale.
«En outre, ce mois est réparti comme suit du 1er au 31 octobre : une semaine des personnes âgées, du 1erau 7 octobre ; une semaine thérapeutique, du 8 au 14 octobre ; une semaine des personnes handicapées, du 15 au 22 octobre ; une semaine de l’économie solidaire et sociale, du 23 au 31 octobre. Le mois de la solidarité et de la lutte contre l’exclusion a certes donné des résultats satisfaisants, mais il reste à pérenniser les acquis pour le bonheur de l’ensemble des couches vulnérables»,témoigne-t-elle.
Pour Adama K. Traoré, Consultant traditionaliste, la solidarité est une dépendance réciproque fondant la cohésion entre les membres d’une communauté, d’un pays ou entre les membres d’un groupement humain. Parfois, la solidarité devient une obligation devant certaines situations de dénuement, d’urgence, de catastrophe, de guerre, de rejet ou de détresse, etc. «Nous ne sommes pas en terrain nouveau lorsqu’il est question de rencontre intergénérationnelle qui constitue la sève nourricière de l’échange et du dialogue intergénérationnel dans le cadre de la culture de solidarité. Les rencontres intergénérationnelles doivent être pérennisées, repensées et institutionnalisées en raison de leur importance capitale dans le processus de stabilité sociale de la Nation», a-t-il précisé.
En conclusion, Youssouf Diagné a indiqué que les thèmes abordés ont été cruciaux et que le mois de la solidarité a aussi autant des impacts en faveur de la solidarité et de la lutte contre l’exclusion.
Seydou Karamoko KONÉ
