La Maison des Aînés a abrité, le lundi le 14 octobre, la cérémonie d’ouverture du lancement de la 25ème édition du mois de la solidarité et de la lutte contre l’exclusion au Mali. La cérémonie d’ouverture était placée sous l’égide de la marraine nationale, le Général de Brigade Kani Diabaté, médecin militaire, ancienne présidente de la commission nationale de lutte contre la prolifération des armes légères et de petit calibre.
Cette conférence de presse marque le top départ de la 25e édition du mois de la solidarité et de la lutte contre l’exclusion au Mali. Le thème retenu cette année est : «Contribuer à la sécurité nationale est une responsabilité citoyenne et un devoir de solidarité».
Dans son discours la marraine nationale Kani Diabaté a rappelé les valeurs sur lesquelles repose la politique nationale de la solidarité. Il s’agit de l’équité, la justice et le partage. Elle est inclusive et concerne tous les domaines de la vie socio-économique, a poursuivi le Général Kani Diabaté.
Ainsi, précise-t-elle, pour la mise en œuvre de la politique, «nous retiendrons entre autres la volonté politique affichée, nos valeurs sociétales, la mise en œuvre de certains instruments en cours sur le plan national, sous-régional et international en matière de politique de la solidarité». La collaboration civils-militaires dans le domaine de la santé, dans les infirmeries et maternités et d’autres services étatiques où les forces de dépense et sécurité sont largement représentées.
L’objectif général de cette politique de la solidarité c’est d’assurer le bien-être des populations en réduisant les principales sources de détresse, d’instabilité sociale en vue d’un développement humain durable.
Le renforcement de la solidarité nationale par la lutte contre les différentes formes de l’exclusion et de marginalisation, contribuer à la réduction de la pauvreté, renforcer la protection sociale par l’extension du mécanise de la protection sociale, promouvoir l’économie sociale et solidaire, renforcer la prévision, la prévention de la gestion des catastrophes des crises et développer la résilience des communautés, comme l’objectif spécifique.
Selon la marraine nationale Kani Diabaté, le défi du mois de la solidarité et de la lutte contre la pauvreté de cette année est la persistance de la situation d’urgence, la non-disponibilité des ressources nécessaires pour la mise en œuvre de la politique de la solidarité, l’insuffisance de maîtrise par la population du rôle qu’elles doivent jouer et comment le jouer.
Pour l’atteinte de ces objectifs, la politique nationale a élaboré des orientations stratégiques portant sur le renforcement des actions de lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale, la contribution à la formation, à l’emploi et à l’insertion socioprofessionnelle dont l’accès aux services sociaux de base doit être facile et enfin, le raffermissement de la paix et de la cohésion sociale.
Le mois de la solidarité et de la lutte contre l’exclusion est reparti en quatre semaines thématiques. La première semaine est consacrée aux personnes âgées, la seconde aux femmes et aux enfants, une semaine aux personnes handicapées et enfin la quatrième semaine est dédiée à la jeunesse, à l’emploi et l’entrepreneuriat pour un montant total de cent vingt-cinq millions.
Fatim B. Tounkara