Mois de carême et cherté de la vie : Une nette amélioration

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A quinze jours de jeun pendant ce mois de ramadan, les prix des denrées de grande consommation comme le sucre, la viande, l’huile, le lait, sont restés stables. Même s’il faut noter une augmentation remarquable sur certains condiments comme l’oignon, qui était vendu à 300 FCFA le kilo à la veille du carême. Mais aujourd’hui, le prix varie entre 500 et 600FCFA.  

Avec deux semaines du mois béni du ramadan, les préoccupations des Maliens sur le prix  des denrées de grande consommation demeurent. Les prix des denrées varient et sont parfois stables. Notamment, l’huile, le sucre, le lait en poudre, le poisson fumé, la pomme de terre entre autres.                        Bien avant le mois de carême, le sucre était vendu entre 550F CFA et 600F CFA voire 650 FCFA. Le litre d’huile était vendu à 885 et 900 FCFA. Le kilo de la viande avec os variait entre 1700 FCFA et 1900 FCA, sans os revenait à 2250FCFA. Le poisson fumé beaucoup utilisé en ce mois est vendu à plus de 2500 FCFA le kilo. Et le lait en poudre est vendu entre 2560 FCFA et 2600 FCFA. A cela s’ajoute, le lait en poudre qui varie entre 1400 FCFA et 1800 FCFA selon la qualité. S’agissant de la pomme de terre, le kilo est vendu à 600 FCFA dans certains marchés comme Boulkassoum-bougou, Sans fil, Djélibougou. Le prix du poulet varie entre 1500FCFA et 3000 FCFA et plus. Souvent la variation du prix dépend de la clientèle et la technique de marchandage. Avec les prix des denrées de première nécessité, les femmes ne savent plus quoi faire. Alors que  s’il y a augmentation, le panier de la ménagère est le premier à le ressentir. Certaines ménagères pensaient qu’il y aura une baisse pendant le mois de ramadan, loin de là. Oumou Traoré, témoigne : « Tout est cher au marché, je viens d’acheter un demi-kilo de petit oignon à 300 FCFA donc le kilo est à 600 FCFA. Et la viande, n’en parlons pas. On peut en acheter pour 500 FCFA, et ça peut aller. Sinon ce n’est pas facile. Ce n’est même pas le prix, il y a aussi la quantité. Non seulement il y a la hausse des prix mais la quantité a également diminuée».

 

Mme Coulibaly Aminata Diarra, renchérit : « actuellement au marché à part le gombo, l’aubergine, le choux et quelques condiments, tout est cher. Il y a toujours une augmentation de 25F CFA ou bien 50 F CFA. Bref, tout est cher au marché. Dans cette histoire, ce sont les pauvres qui  subissent les conséquences ».                    A titre de rappel, l’Etat a fait des exonérations sur 60 000 tonnes de sucre et 60 000 tonnes de riz à l’importation. A travers cette exonération, il est exigé que le prix plafond du kilo du sucre ne dépasse pas  600 FCFA et le riz subventionné ou encore de grande consommation à 355 FCFA. Ce qui a fait que  les prix de ces produits connaissent une légère baisse depuis le 25 juillet 2011 sur toute l’étendue du territoire national. 

 

 

Salimata Fofana


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