Entre confusion dans sa mission et culte de la personnalité, le ministre Mohamed Aly Ag Ibrahim s’emmêle les pinceaux. Celui qu’un confrère qualifiait récemment de bluffeur fait encore parler de lui.
Ministre du gouvernement grâce un concours de circonstances, Mohamed Aly Ag Ibrahim est aux antipodes de la vie ministérielle (je ne vous en dirais pas plus). Pour mission, le jeune ministre se confond à un long solitaire à tel point qu’il fait ombrage à certains de ses collègues.
A la Cité administrative, Mohamed Aly Ag Ibrahim est perçu comme un homme pressé qui mélange tous les genres. Par exemple, sur des dossiers dévolus à certains ministères, c’est le jeune qui donne la voix, histoire d’apparaitre juste sur le petit écran.
Officiellement, il gère les industries. Mais, depuis son entrée au gouvernement, il fait du cumul de fonctions et multiplie des sorties à la limite sont inopportunes et improductives. Désormais, il a un créneau, les sociétés de fabrication de ciment, car l’essentiel de ses activités sont dédiées à ce secteur.
La semaine dernière, devant le gouvernement et une foule des grands jours, Mohamed Aly Ag Ibrahim a passé la vitesse supérieure. Et puisque c’est la première fois qu’il a eu l’occasion de s’adresser au chef de l’Etat, Ibrahim Boubacar Kéita, le jeune ministre du Développement industriel a versé dans le culte de la personnalité.
Aussi a-t-il attribué tous les qualificatifs d’un prophète à IBK oubliant du coup l’événement et la mission. A Diago, ce jour-là, Ag Mohamed a manqué l’occasion de se taire ou de dire tout simplement l’essentiel. Finalement, on murmure dans le gouvernement que le ministre du Développement industriel veut masquer sa carence et surtout noyer le poisson.
Le refrain IBK
Adepte des réseaux sociaux, Mohamed Aly Ag Ibrahim s’exhibe à chaque instant soit avec la photo d’IBK ou annonce son intervention sur l’ORTM. “Je vous invite à suivre massivement ce soir après le journal de 20 h, le passage d’un débat télévisé, organisé par le ministère du Développement industriel dont le thème est : la problématique de l’industrialisation ; les facteurs endogènes et exogènes de l’industrialisation”, a-t-il écrit sur page Facebook.
Le 2 décembre, il rééditait : “Mes chers tous je vous invite à suivre l’intégralité de mon interview accordée à la chaîne panafricaine Africa-24 en cliquant sur le lien ci-dessous”. Pis, le ministre ne rate rien, le 6 décembre dernier, il fait les louages du chef de l’Etat sur sa page Facebook : “Merci aux partenaires locaux et étrangers qui appuient considérablement le gouvernement de la République du Mali à mettre en œuvre la vision du président de la République, chef de l’Etat, Son Excellence Ibrahim Boubacar Kéita”.
Avant le 4 décembre, il disait avec enthousiasme : “La vision du président de la République, S. E. Ibrahim Boubacar Kéita est d’inciter ceux qui produisent des biens et services à aller vers les normes et qualités afin d’être plus compétitifs”. Une sorte de refrain, le nom du président de la République revient à chacune de ses sorties comme ce fut le cas le 7 novembre : “J’ai partagé avec les travailleurs des unités industrielles N-Sukala et Sukala-SA le message de reconnaissance et d’encouragement du président de la République, chef de l’Etat Son Excellence Ibrahim Boubacar Kéita et du Premier ministre, chef du gouvernement”.
Des exemples du genre sont multiples et meublent au quotidien de la vie ministérielle du natif de Goundam dans la région de Tombouctou. Son ultime objectif : bénéficier par ses actes dignes d’une autre époque, la grâce d’IBK.
Son comportement nous rappelle bien le geste d’un ministre camerounais face au président Paul Biya. Sauf qu’au Mali et avec Ibrahim Boubacar Kéita, cette pratique n’a pas la vie dure. Par le passé, le même IBK condamnait une telle pratique.
A suivre …
Abdoul Latif
Source : La Lettre du Mali
MR LE JOURNALEUX SI C’EST DE L’ARGENT QUE TU CHERCHE “CASSUIS” NE TE DONNERA PAS UN COPEC./
Folklore contre folklore, je pense que la palme revient à cet article et son auteur, plus qu’au ministre Ag Ibrahim. Ag Ibrahim fera parler de lui, parce qu’il est dans l’action et toi…dans l’expectative. Tu ne peux pas comprendre, Monsieur le journaliste.
« Ministre du Gouvernement grâce à un concours de circonstances », y en t-il d’autre ?
Voudriez-vous dire loup solitaire, n’est-ce-pas ? Ca peut passer, mais qu’un loup solitaire fasse ombrage à ces « congénères », c’est toi, Monsieur le journaliste, qui t’emmêle les pinceaux. Tu ne reproduis pas ton esprit, tu calques ton âme.
Franchement, Monsieur le journaliste, tu es mal inspiré. Son créneau, les usines de fabrication de ciment !!!. Comme si tu es recruté en début décembre 2016 et coïncidé avec l’’inauguration de la cimenterie. C’est toute ta science, toute ta culture ?
Est-ce au-dessus de ta compréhension qu’un ministre de la République, au service du contribuable, invite celui-ci à suivre le compte-rendu de ses activités ? Il a payé le service d’Africa 24 avec des ressources publiques, ca ne vous offusque pas. Mais dès qu’il invite le public à suivre, dans un élan de proximité et de solidarité, l’émission, ca t’affole, Mr le journaliste.
Si tu ne veux pas entendre bien parler du Chef de l’Etat, qu’un ministre n’as pas vocation à critiquer, même si ton immense culture ne semble pas intégrer cette vérité, il va falloir que tu te taises, fermes les yeux, bouches les oreilles, pour « mieux vivre ».
MERCI WILLER DU COUP2 LA PAROLE DE MA BOUCHE
MERCI WILLER DU A COUPE LA PAROLE DE MA BOUCHE
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