Pour le Secrétaire politique du Rassemblement pour le Développement et la Solidarité (RDS), Mohamed Alamine Dicko, le tout n’est pas de fêter la date de création, mais le tout est surtout de remplir la mission pour laquelle elle a été créée, c’est-à-dire une armée Républicaine.
Dans un débat télévisé, M. Dicko du Rassemblement pour le Développement et la solidarité (RDS) a laissé entendre que l’armée n’est pas la colonne vertébrale d’une République, mais plutôt le bras armé de la République avant tout. C’est l’armée qui est la sentinelle qui permet à nous de vaguer à nos occupations. « Ce sont les grands ouvriers et c’est la grande muette, c’est ceux qui ont tous les devoirs, toutes les obligations et pratiquement aucune reconnaissance », dit-il.
Le Secrétaire politique du RDS estime que les autorités actuelles sont bien placées pour procéder à cette reconnaissance-là, pour faire en sorte que les familles défuntes bénéficient de certaines choses, qu’elles ne soient pas les grands oubliées de ce qui est en train de se passer. Par ailleurs, notre invité du jour demande à rendre à César ce qui appartient à César. « La loi de la programmation militaire d’IBK qu’elle continue toute son ampleur malgré toutes les difficultés ça a pu avoir, ça a eu des impacts positifs sur l’armée de 2012 à maintenant, ça c’est indéniable et ce n’est pas discutable », explique-t-il. Maintenant les tenants du pouvoir sont des militaires et M. Dicko pense qu’ils sont bien placés pour savoir où sont les failles et les carences. Et que nous avons besoin d’une armée de plus en plus forte, d’une armée de métier, de vraie professionnelle. A ses yeux, il y en a déjà beaucoup, mais il faut continuer les formations, continuer l’équipement, continuer également la transparence dans la gestion parce que le peuple a également besoin au bout d’un moment d’avoir confiance.
Le Secrétaire politique du RDS invite l’armée à se dresser parce que, ajoute-t-il, les batailles ne sont pas terminées. Même si on arrive à sécuriser ce qu’on peut au Mali, il faudra conserver ces zones. « Donc ces batailles ne seront jamais terminées et l’armée continuera à être l’armée grâce à eux nous pouvons dormir », a-t-il conclure.
Ibrahima Ndiaye