Les organisations et associations de droits humains ont lancé, le mercredi 3 décembre dernier, la 3ème édition de la semaine des droits de l’homme. L’amphi 200 places de la faculté des sciences juridiques et politiques (FSJP) a abrité les activités de lancement de cette semaine. La cérémonie était présidée par le représentant du ministre de la Justice, des droits de l’homme, Garde des sceaux, Modibo Poudiougou.
Rappelons qu’au cours du lancement de la 3ème édition, deux thématiques ont été développées. La première porte sur ” Deux ans après la crise, quelle avancée sur les droits de l’homme au Mali ” et la seconde “Quel rôle pour les universitaires dans le processus de réconciliation au Mali “.
Dans son discours de bienvenue, la présidente de la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH), Me Kadidia Sangaré Coulibaly a fait la genèse de la Déclaration universelle des droits de l’homme. Selon elle, cette déclaration est la conséquence du choc provoqué par la Deuxième Guerre mondiale.
À ses dires, cette édition mettra l’accent sur la promotion des droits humains au Mali. Elle a interpellé les décideurs à réfléchir sur cette question.
Pour sa part, le président de l’Association malienne des droits de l’homme (AMDH), Me Moctar Mariko a déclaré que pour une sortie durable de la crise, il y a besoin de faire la lumière sur les crimes du passé et du présent. ” Cela apparait fondamental au regard d’une histoire nationale aux lectures divergentes traversées par la violence d’État, les rébellions et les répressions qui ont donné lieu à la commission de graves violations des droits humains “, a-t-il ajouté.
L’occasion a été mise à profit par le président de l’AMDH pour fustiger le règlement politique de la crise malienne. ” Le traitement politique de ces violations a donné lieu à une impunité des acteurs de ces crimes, voire à leur promotion, engendrant à nouveau des violations et une instabilité récurrente “, a-t-il précisé.
Pour ce défenseur des droits humains, la lutte contre l’impunité des acteurs des crimes les plus graves est une priorité de la justice transitionnelle et de la réconciliation nationale. Et, de poursuivre que cette lutte ne doit pas être compromise par des amnisties ou des accords politiques.
Il a rappelé que, le 12 novembre dernier, six organisations de défense des droits humains ont déposé une plainte avec constitution de parties civiles pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité devant le tribunal de première instance de la Commune III au nom de 8 femmes et filles, victimes de viols et d’autres formes de violence sexuelle commises au nord.
À sa suite, le représentant du ministre de la Justice, des droits de l’homme, garde des Sceaux, Modibo Poudiougou dira que les droits de l’homme constituent le droit tout court. Cette semaine sera marquée par des manifestations en faveur de la promotion des droits de l’homme.
Boubacar PAITAO
L’avocat allié à la mafia est Me Moctar Mariko, le président de l’Association malienne des droits de l’homme (AMDH). Peut-il parler de droits de l’homme au Mali ??????????
Notre volonté de bâtir un Mali prospère et respecté au plan mondial doit se refléter dans nos engagements et nos des actes quotidiens, dans notre agir plutôt que dans nos déclarations qu’en pensez-vous ?
Mafia et argent
Que dire des conséquences néfastes, pour le Mali, de cette amitié sincère d’El Hadj IBK avec l’homme d’affaires corses Tomi, le parrain des parrains ? L’avion d’ATT jugé vieillot, par la mafia. Mensonge d’Etat. Le peuple malien trahi. Que dire de ce mépris des Accords de Ouagadougou qui ont permis au Mali de renouer avec la normalité constitutionnelle ? Les accords d’Alger sont un serpent de mer, à ce jour.
Et puis, un magistrat, fonctionnaire de l’Etat malien connu pour les sales besognes, a été recruté pour créer un bureau parallèle du réseau Apem. Il s’appelle Dramane Diarra. Son beau-père en la personne du magistrat Toubaye Koné, Président du tribunal de la commune IV a été mis à contribution pour accélérer la destruction du réseau Apem, à travers trois procédures judiciaires différentes et farfelues.
Qui ne se souvient du tribunal de la Commune IV qui a abrité un jugement extraordinaire, dans l’affaire de Kalabambougou, orchestré par le ministre de la justice, garde des sceaux. Mieux, qui ne se rappelle la grève avortée des deux syndicats de magistrats : Syndicat Autonome de la Magistrature (SAM) et Syndicat Libre de la Magistrature (SYLIMA), lors de l’arrestation de certains juges par le ministre Bathily.
A l’époque des faits, Toubaye Koné était le président du SYLIMA. Me Bathily s’est appuyé sur lui pour faire avorter la grève contre le Gouvernement ; au détriment de ses collègues juges qui l’ont déposé par la suite de la tête du SYLIMA.
A la suite de Toubaye Koné, il y a aussi le juge Issa Traoré, Président du SAM, qui a été recruté. Il avait aidé Toubaye Koné dans l’échec de la grève des magistrats. Il a été mis à contribution pour envoyer deux juges détruire le réseau Apem. Il s’agit de Ibrahima Berthé, magistrat, et de Cheick Mohamed Chérif Koné, magistrat, avocat général près la Cour suprême.
Voyez-vous, le droit est enterré. On ne se soucie pas de servir. Où est la justice qui doit être dispensée au seul profit des citoyennes et des citoyens du Mali, quand les magistrats eux-mêmes usent de leur pouvoir judiciaire pour opérer des holdup ?
C’est en partie en direction de ce type de magistrats que s’est adressé le nouveau président du SYLIMA Adama Yoro Sidibé, le 9 novembre 2014, dans son Appel des magistrats contre le ministre de la Justice. Là aussi, le président du SAM s’est précipité sur les antennes de la télévision nationale du Mali, pour désavouer le SYLIMA.
L’article 29 du Code de procédure civile dit que si un magistrat ou un auxiliaire de justice est impliqué dans une affaire judiciaire, c’est le 1er président de la Cour d’appel qui doit être saisi pour désigner la juridiction qui va statuer sur la dite affaire. Le juge Toubaye Koné a mis cette disposition légale dans sa poche, quand bien même le bureau de Dramane Diarra est truffé de magistrats et d’un avocat. Le juge Toubaye Koné a estimé que cela ne le concerne pas, parce que bénéficiant de la haute protection du numéro 2 du Gouvernement.
L’autre fonctionnaire du Ministère de l’intérieur et de la sécurité se prénomme Mamadou Touré, un individu qui se fait passer pour Imam lors de certaines cérémonies dans ce département. Un hypocrite ?
Voyez-vous des fonctionnaires de l’Etat malien, passant tous à la caisse de la République à chaque fin du mois, se transforment en animateurs de la société civile, sous l’œil condescendant du Gouvernement.
Le Ministre de la Justice, des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux, Me Mohamed Ali Bathily a été informé, le 17 février 2014. Rien. Le premier président de la Cour d’appel, Moussa Sara Diallo, qui a résisté aux assauts de la mafia, a été relevé de ses fonctions. Les autres juges, membres de la mafia, ont eu des promotions. Au lieu de les déshabiller tout simplement, comme cela se fait dans tout Etat de droit digne de ce nom !
Le Premier ministre, chef du gouvernement, Moussa Mara a été, lui aussi, informé le 3 juin 2014. Et puis, rien. Lui, auparavant, si prompt à répondre aux lettres à lui adressées, demeure sourd, aveugle et muet.
Le peuple malien est tout simplement bafoué dans sa dignité. Le temps de dire tout simplement : HASBOUNA LAHHOU WA NI’E-MAL WAKILOU (Allah Est notre Garant et Quel Meilleur Garant !)
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