Pendant que les populations du nord du Mali croupissaient sous le joug de l’occupation djihadiste avec son corollaire d’amputations de mains, de pieds et de viols à longueur de journée, et que les tergiversations battaient leur plein autour d’une intervention militaire au Mali, Mme Seck Oumou Sall a pris son bâton de pèlerin pour défendre le Mali dans les grands foras et rencontres internationales à travers le monde en sollicitant l’aide des amis de notre pays. Une démarche qui l’a même conduite jusqu’à interpeller Ban Ki Moon, secrétaire général des Nations unies et Barack Obama, président des Etats-Unis dans les colonnes du « New York Times » afin qu’ils pèsent de tout leur poids pour qu’il y ait une intervention militaire au Mali pour libérer les trois régions du nord. Un appel qui sera certainement entendu.
Elle a effectué plusieurs voyages ces deniers temps. Mais le premier voyage qui l’a permis de toucher les medias internationaux, consistait à la rencontre d’Africité en décembre 2012. A la suite de laquelle, le journal mythique ‘’New York Times’’ l’a contacté pour rédiger une tribune à la Une afin de faire un cri de cœur pour sauver le Mali avant qu’il ne soit trop tard. « A cette occasion, j’ai eu à taper du poing sur la table parce que nous avons eu une réunion avec les partenaires du Mali dans une salle où on disait qu’il ne fallait pas qu’il y ait une intervention militaire au Mali. Lors de cette réunion, les participants disaient que les risques humanitaires sont très graves, que c’est une rébellion entre Maliens que les Maliens eux-mêmes doivent gérer. Pendant ce temps, on coupait des mains et des pieds, on violait les femmes, les populations n’étaient plus chez elles, ceux qui n’étaient pas à l’étranger dans les camps de refugiés étaient déplacées vers le sud du pays », affirme-t-elle.
A cette même occasion, elle a surpris plus d’un lorsqu’elle affirmera que c’est en ces moments difficiles, que l’on va savoir si le Mali a des amis ou pas. Si le Mali a des amis, c’est aujourd’hui qu’ils doivent se manifester, ou de dire tout de suite qu’ils ne veulent plus aider le Mali a-t-elle clamé à haute voix, avant de poursuivre en ces termes : « En ce moment, nous les femmes, nous allons attacher la ceinture pour aller aider notre armée sur le front. Si on doit tous mourir, on va le faire pour que le Mali soit libéré ».Un message qui a interpellé Ban Ki Moon et Barack Obama. Surtout quand elle dira qu’on aille dire à Ban Ki Moon qui ne voulait pas d’une intervention militaire au Mali, que si c’était ses sœurs qui sont violées à longueur de journée, ou si c’était ses enfants qui sont dans la rue et qui ne partent plus à l’école, enrôlés de force par des djihadistes et si c’était les pieds et les mains de ses frères qui sont coupés, qu’est-ce qu’il allait faire ?
Dans ses boulets, la maire de Goudam n’a aucunement épargné Barack Obama, lorsqu’elle lança son amertume au point d’aller demandé au président américain si c’était les 2/3 de son pays qui étaient occupés par des djihadistes, des terroristes, qu’est-ce qu’il allait faire ?
Une tribune commentée sur les medias internationaux.
C’est ainsi que lorsqu’elle s’est rendue au Niger pour une conférence elle a eu l’occasion de rencontrer Ban ki Moon après l’intervention militaire. Quand il l’a vu, il l’a demandé si elle était satisfaite. ?
Aujourd’hui, Mme Seck Oumou Sall se réjouit du fait que son appel lancé à travers le monde ait été entendu. « Je pense que mon appel a été bien entendu par Ban Ki Moon car lorsqu’il a pris la parole, il a fait cas de ma communication et de mon interpellation lors de cette rencontre. ».
En plus de cela, Mme Seck Oumou Sall explique qu’elle va continuer à tourner dans le monde pour défendre le Mali. Toute chose qu’elle a faite au Forum des droits de l’Homme à Nantes, en Allemagne, en France, à Lyon lors de la rencontre des 200 collectivités européennes et maliennes et dans plusieurs autres pays à travers le monde.
Dieudonné.D
