“Les femmes et les sports. Quels avenirs ?”. C’est le thème d’une conférence débat organisée le 26 novembre dernier au stade Ouézzin Coulibaly par le Réseau des reporters culturels et sportifs francophones, section-Mali (Rrcsf). Cette conférence-débat était animée par Mme Sangaré Aminata Keita, présidente de la Fédération malienne d’athlétisme et vice-présidente du CNOSM.
C’est dans le cadre de ses activités annuelles que le Réseau des reporters culturels et sportifs francophones a organisé cette conférence-débat dont le thème était “Les femmes et les sports. Quels avenirs ?“. Cette conférence-débat, animée par Mme Sangaré Aminata Keita, a eu lieu en présence de Kindia Diallo, ancien international et de plusieurs responsables sportifs du pays. Parlant des femmes et les sports au plan international, la conférencière a souligné que dans tous les pays, les femmes progressent dans le domaine sportif, mais cela se fait avec beaucoup de difficultés au niveau des pays en développement. Les raisons sont en grande partie économiques et il y a, aussi, la non implication des gouvernements. “Le sport, qu’il soit compétitif ou récréatif, est devenu une force sociale qui a un impact important sur la condition féminine et la société en général. Il n’est un domaine réservé pour personne. Il est important dans la vie des hommes et des femmes car il offre à tous des occasions de développement personnel et permet de découvrir les joies du travail d’équipe, de l’excellence et de performance physique” a-t-elle expliqué
Selon elle, depuis l’antiquité, les femmes ont pris part à des activités physiques. Les documents romains ont montré que les femmes faisaient de la natation et du cheval. Depuis un certain moment, les femmes se sont impliquées davantage à la pratique de disciplines sportives et même pour être des responsables au niveau des instances suprêmes des disciplines sportives.
Au niveau national, la conférencière a souligné que depuis accession à l’indépendance de notre pays, les autorités ont effectué des efforts dans la formation des athlètes et cadres sportifs féminins. Dans les années 2000, malgré des percées dans certaines disciplines comme le Judo, l’Aïkido, l’athlétisme et le karaté, elles n’étaient pas aussi nombreuses.
De nos jours, il y a des avancées à ce niveau car les femmes ont commencé à s’intéresser beaucoup plus aux disciplines sportives en faisant même des résultats. Tous les grands résultats sportifs que notre pays a connus ont été faits par les femmes. Au basketball, les filles ont été championnes d’Afrique dans toutes les catégories, au Taekwondo on a même une qui est double championne d’Afrique et bien d’autres. Elle a conclu ses propos en remerciant les responsables du Réseau des reporters culturels et sportifs francophones pour cette belle initiative avant de déclarer sa disponibilité à les accompagner.
M.TRAORE