Mme le ministre Kadidia Sangaré Coulibaly au centre de détention de Bollé : ‘’Les droits des détenus font aussi partie des droits de l’homme’’

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Mme le ministre Kadidia Sangaré Coulibaly au centre de détention de Bollé

Hier, jeudi 8 mars 2018, le ministre des droits de l’homme, Me Kadidia Sangaré Coulibaly, accompagné des membres de son cabinet, a entamé une série de visite de terrain. Elle s’est d’abord rendue au centre de détention des femmes de Bollé, puis à Bacodjicoroni pour rencontrer les femmes déplacées. L’objet de ces visites du ministre était de s’enquérir des conditions de vie des femmes détenues et déplacées en même tant que les conditions de travail des agents du service pénitentiaire de Bollé. Au cours de son message à l’endroit des occupants du Centre de détention des femmes de Bollé, Mme le ministre a insisté sur les droits de l’homme. « Les droits des détenus font aussi partie des droits de l’homme », a-t-elle dit.

C’est aux environs de 15 heures que le ministre des droits de l’homme, Me Kadidia Sangaré Coulibaly et sa délégation ont été accueillies par les responsables du Centre de détention des femmes de Bollé. Puis s’en est suivie la visite des différents compartiments (dortoirs, ateliers, salles etc.) dudit Centre. Ensuite, il y a eu une rencontre entre le ministre et les membres du Centre de détention des femmes de Bollé. Au cours de cette rencontre, la directrice du Centre de détention des femmes de Bollé, Gabrielle Flazan Sidibé s’est réjouie de cette visite du ministre en cette journée de 8 mars, journée internationale de la femme avec comme thème : « l’autonomisation économique des femmes dans un monde en plein évolution ». Selon elle, le centre compte actuellement 122 détenues dont 108 majeurs et 14 mineurs, 16 enfants à bas âge accompagnent leurs mamans. A l’en croire, l’humanisation des prisons est une réalité au Mali. Elle a évoqué les difficultés auxquelles le Centre est confronté dont la pénurie d’eau, le manque de formateur technique dans les ateliers, le manque de matériel pour les ateliers, le manque de véhicule pour l’évacuation des femmes enceintes. A sa suite, le directeur national de l’administration pénitentiaire, Ibrahim Tounkara a mis l’accent sur le surpeuplement des prisons. Et d’ajouter que l’une des causes de ce surpeuplement est le disfonctionnement de l’appareil judiciaire au Mali. A l’en croire, bientôt, il y’ aura une nouvelle prison de Bamako qui sera réaliser à 9 milliards de FCFA avec une capacité d’accueil de plus de 2500 personnes. Quant au ministre des droits de l’homme, Me Kadidia Sangaré Coulibaly, elle s’est réjouit de l’accueil chaleureux qui lui a été réservé. A l’en croire, l’objet de cette visite de courtoisie est de s’enquérir des conditions de vie des femmes détenues et déplacées en même tant que les conditions de travail des agents du service pénitentiaire de Bollé. « Les droits des détenus font aussi partie des droits de l’homme », a-t-elle dit. A l’en croire, le souci des plus hautes autorités du Mali est d’améliorer la situation des droits de l’homme. « J’ai été comblée de voir qu’il y’a eu des améliorations au centre de détention des femmes de Bollé malgré les difficultés », a déclaré Mme le ministre. Après le Centre de détention des femmes de Bollé, Mme le ministre et sa délégation ont mis le cap sur Bacodjicoroni (Commune V de Bamako) où les femmes déplacées les attendaient. Ici, Ramatou Touré, porte-parole des femmes déplacées a salué Me Kadidia Sangaré Coulibaly pour cette visite. Avant d’égrener les difficultés auxquelles, elles sont confrontées dont le problème de loyer, de l’éducation des enfants, de santé, de nourriture etc. Pour sa part, le ministre dit avoir pris bonne note des doléances. Au centre de détention des femmes de Bollé aussi bien qu’à Bacodjicoroni, Mme le ministre a remis des enveloppes symboliques.

Aguibou Sogodogo

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