Dans sa volonté de mettre fin à la pratique de l’esclavage au Mali, la Coalition dirigée par Mme Keita Fatoumata Cissoko, avait mis l’année 2014 sous le signe du combat pour l’adoption d’une loi incriminant la pratique au Mali. « Aujourd’hui, nous sommes au regret de dire que le Mali n’a pas encore une loi incriminant cette pratique odieuse, humiliante et dégradante », a-t-elle indiqué. Avant d’ajouter que le travail débuté en 2014, connaîtra surement son épilogue en 2015. « En 2014, nous n’avions pas pu obtenir la loi. Mais, un travail de fond a été fait. Aujourd’hui, le ministère de la justice a à sa possession un texte prêt à être adopter par l’assemblée nationale parce que prenant en compte toutes les préoccupations des différents acteurs. Et, nous pensons que d’ici juin 2015, le Mali aura sa loi incriminant la pratique de l’esclavage », a-t-elle indiqué. Pour se faire, la Coalition s’est déjà donné un programme d’activités pour le 1er trimestre 2015, dont deux éléments ont retenu notre attention. Une rencontre avec le ministère de la justice pour savoir ce qui bloque le dépôt du texte sur la table de l’Assemblée nationale, a été programmée. Ensuite ce sera le tour de la Commission loi de l’Assemblée nationale à recevoir les membres de coalition.
Assane Koné
@Mme Keita Fatoumata Cissoko.Je ne sais pas de quelle forme d’esclavage vous parlez sinon la situation des bonnes de Bamako est aussi pire que celle d’un esclave (public ou privé).Peut être vous même et vos amies aussi avez toutes des bonnes.Est ce que vous les traitez humainement?Est ce le même cas chez votre sœur et votre cousine?Aujourd’hui il n’y ait pas pire esclave qu’une servante de Bamako et environs. 😉
Comments are closed.