Mme Diagola Hawa Keita, Présidente de la Fondation Dindi en Europe : «Je me battrais corps et âme pour le bien-être des enfants défavorisés»

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Venir en aide aux enfants de parents démunis, aux orphelins et aux veuves ! Voilà l’ambition de la Fondation «Jiginew Dindi». Une initiative du jeune Soma (société secrète) et géomancien Aliou Coulibaly communément appelé «Faladié Papis». Mais, c’est à Mme Diagola Hawa Kéita «Anouschka Keith» (l’épouse de notre confrère Oussouf Diagola) qu’il a confié les destinées de cette fondation en Europe, singulièrement en France.

«Quand il m’a appelé pour m’annoncer la nouvelle, il m’a précisé qu’il m’a choisi comme présidente de sa fondation que parce qu’il est rare qu’il se trompe sur une personne», se rappelle Hawa. Et pourtant, précise l’élégante jeune dame, «c’est sur Facebook qu’il m’a connue. Il m’a donc fait confiance avant même de me connaître physiquement».

«Ce jour, il m’a aussi précisé : depuis le décès de ma Maman, je n’ai jamais appelé une autre femme Mère si ce n’est toi. Il m’était donc difficile de refuser cette marque de confiance et surtout d’affection. J’ai alors accepté la présidence de la fondation en France et en Europe», a souligné Hawa Kéita.

Sans compter que, a ajouté l’élégante jeune Dame, «je suis moi-même de cinq enfants. Je suis donc bien placée pour comprendre les difficultés de la vie, notamment les problèmes auxquels les familles démunies, les veuves et les orphelins sont confrontés dans les Etats en africains»

C’est dire qu’elle est déterminée à assumer toutes ses responsabilités pour que cette fondation puisse contribuer à changer le sort des couches cibles. «Nous avons beaucoup de projets comme collecter des vêtements, des fournitures scolaires, des jeux… qui peuvent changer la vie des milliers d’enfants démunis dans notre pays», s’est engagée Anouschka Keith.

Et d’ajouter, «nous avons besoin de soutien financier et matériel pour aménager le terrain que Papis à acheter pour en faire un centre d’accueil et de loisirs au bénéfice des enfants abandonnés ou démunis».

Très branchée, la charmante présidente utilise aujourd’hui les Tics (washatp, viber, skype, facebook…) pour informer, sensibiliser et mobiliser ses amis et des bonnes  volontés atour des projets de la Fondation «Jiginew Dindi».

La sagesse pour surmonter les difficultés

Dans ce genre d’entreprises humanitaires, les difficultés ne manquent pas. Mais, Hawa est moralement et mentalement préparée à les affronter. «Les difficultés sont obligatoires. Je ne suis qu’une aide-soignante de nuit dont le temps est partagé entre le boulot et la famille… Mais, avec la volonté et une meilleure organisation de son agenda, on trouvera toujours du temps à consacrer aux autres», a nous a-t-elle déclaré.

Et de lancer «un appelle à tous et toutes les Maliens de la diaspora pour nous aider à redonner le sourire à ces enfants, à changer leur destin. Nous avons besoin du soutien de tous pour que les enfants dorment plus dans la rue, pour qu’ils aillent à l’école comme nôtres car chaque enfant à droit au bonheur comme tout le monde».

En tout cas, promet Mme Diagola Hawa Kéita, «je me battrais corps et âme pour mériter la confiance de Papis, pour le bien-être de ces innocents enfants»

Titulaire d’un diplôme d’état d’aide soignante en France, la belle et jeune (39 ans le 25 mai 2017)  Hawa réside à Poissy dans les Yvelines 78, dans la banlieue parisienne (France) depuis près de 20 ans.

Et Hawa conclut, «ce n’est pas pour rien que le symbole de la Fondation est la main sur le cœur. Chez nous, au Mali, quand on est énervé ont dit : I bolo da I doussoukan, c’est-à-dire mets ta main sur le cœur. Si la situation de ces enfants nous révolte réellement, faisons parler notre cœur en contribuant à l’amélioration de leurs conditions d’existence» !

Moussa Bolly

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