Cette conférence était animée par Mme Anne Namakau Mutelo, Présidente CPS-UA et Walter Stevens, Président COPS-UE, en compagnie de Richard Zink, Ambassadeur de la délégation de l’Union Européenne au Mali et de Tolé Kazadi, Chargé des Affaires politiques/Misahel.
Dans son intervention, l’Ambassadeur Anne Namakau MUTELO a situé la mission dans son contexte. Celle-ci a consisté à évaluer la situation sécuritaire au Mali et l’état d’avancement du processus de paix au travers d’interactions avec les autorités et acteurs politiques maliens. A Gao, puisque c’est la seule localité du nord qu’elle a visitée, la délégation s’est entretenue avec la société civile. Selon Mme Anne, les préoccupations exprimées par les populations de ville étaient : « leur sécurité qui n’est pas assurée par la Minusma, à hauteur de souhait ». La prise en compte de cette préoccupation au niveau des populations de Gao a été débattue lors des entretiens entre la mission conjointe du CPS de l’UA et du COPS de l’UE et la Minusma.
D’autre part, le processus de paix a fait l’objet du débat, tant au niveau régional que dans le district de Bamako.
Aux dires de Mme Anne, l’Union africaine ne pourrait que soutenir le processus car « le processus étant inter-malien, c’est aux maliens eux-mêmes de trouver la solution ». En ce qui concerne la lutte contre le terrorisme au Sahel, elle a indiqué qu’ «une Force Régionale d’intervention Rapide est en cours d’architecture par l’Union africaine ». Parlant des difficultés économiques, constatées par les missionnaires sur le terrain : « une large diffusion sera faite au niveau des bailleurs européens qui seront en mission à Bamako, dès la semaine prochaine. », a assuré l’ambassadeur Walter STEVENS, Président COPS-UE.
Signalons que la mission conjointe du CPS de l’UA et du COPS de l’UE, qui a séjourné au Mali du 11 au 13 février 2015, était composée de 15 membres du CPS de l’UA et 30 du COPS de l’UE.
L C1919