La session de planification opérationnelle de la Mission d’Appui à la Réconciliation Nationale (MARN) se déroule depuis hier au Ministère de la Réconciliation Nationale sous la présidence du secrétaire général dudit département, M. Ataher Ag Iknane en présence du chef de la MARN, M. Modibo Kadiogué et de la représentante du PASP/GIZ.
Au cours de la session qui prendra fin le 16 mars prochain, il s’agira pour les participants d’élaborer un plan d’actions basé sur les principes de la gestion axée sur les résultats pour réaliser les objectifs stratégiques. Ils auront aussi à identifier des activités et valider un format de planification et mettre en place un mécanisme de suivi-évaluation et de communication.
En effet, la Mission d’Appui à la Réconciliation Nationale a pour mission d’assister le département de tutelle dans sa contribution à la mise en œuvre des mesures nécessaires à la gestion des conflits communautaires. Mais aussi, l’accompagnement à la mise en œuvre de l’accord pour la paix et la conduite des études et recherches sur les causes des conflits communautaires, entre autres.
Dans son intervention, le secrétaire général du Ministère de la Réconciliation Nationale, M. Attaher Ag Iknane a rappelé que le Mali a connu de nombreuses crises au cours de son histoire. Lesquelles ont été jugulées grâce au dialogue qui demeure l’une des valeurs sociétales établies depuis les temps immémoriaux. Pour lui, le dialogue demeure le fondement du vivre ensemble et de la cohésion sociale.
« La récurrence des conflits divers requiert des approches intellectuelles voire scientifiques pour en étudier les contours historiques, sociologiques, culturels et économiques en vue de mieux orienter les politiques publiques en la matière, gage d’une stabilité sociale et d’une paix durable », a indiqué M. Attaher Ag Iknane.
Pour sa part, la représentante du PASP/GIZ de la coopération allemande a félicité le Ministère de la Réconciliation Nationale pour la création de la MARN qui constitue une sorte de boite de réflexion sur les questions stratégiques qui se posent en lien avec la réconciliation nationale.
« Cette approche de réflexion mérite d’être saluée car elle reconnait le besoin d’approfondir les analyses et les recherches pour que le Mali trouve de nouvelles voies, de nouvelles pistes et options afin de s’acheminer vers une réconciliation durable et passer à une gestion de conflit paisible », a-t-elle précisé.
Adama DAO
