Mise en œuvre de l’accord d’Alger II : La société civile formée pour mieux veiller

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La société civile lors d'une cérémonie

Du mercredi 29 au jeudi 30 juin 2016, s’est tenu à la maison des Ainés un atelier de formation à l’intention des organisations de la société civile. Initié par le Mouvement patriotique pour le Mali et financé par l’USAID via le NDI, l’atelier vise une participation efficace et productive de la société civile dans la mise en œuvre de l’accord pour la paix et la réconciliation au Mali issu du processus d’Alger.

Jeudi, ce sont Seybou Traoré et Pr Aboulaye Niang, respectivement représentants du Représentant résident du NDI et représentant du Président du Mouvement patriotique pour le Mali, l’ancien premier ministre Ahmed Mohamed Ag Hamani, qui ont animé la cérémonie d’ouverture de l’atelier.

Nous voudrions que vous soyez très attentifs au cours de cet atelier, dira Seybou Traoré, car ajoutera-t-il à l’endroit des participants, le rôle de la société civile dans le monitoring de la mise en œuvre de l’accord sera crucial pour l’avenir du Mali. Si on veut que l’accord pour la paix ait des impacts sur notre société, il va falloir qu’il y ait des hommes et des femmes outillés et capables de faire le suivi au niveau national, régional comme local.

Il s’agit selon Traoré, de par cet atelier, faire approprier les participants, des éléments nécessaires à pouvoir faire le suivi et le monitoring. Pour ce, rassure-t-il, le NDI sera aux côtés des organisations de la société civile du Mali.

Quant au Pr Abdoulaye Niang qui a salué l’appui financier du NDI pour la tenue de l’atelier, il est bien question à partir de cet atelier, de renforcer les capacités de la société civile à travers le forum de la société civile, tenu il y a quelques mois. Et comme objectif principal que vise l’atelier, le Pr Niang a fait savoir qu’il s’agit de renforcer les capacités des organisations de la société civile à interpeller tous les acteurs en position de leadership afin que l’accord pour la paix et la réconciliation puisse devenir une réalité.

En clair, il est attendu à ce que la société civile ayant pris part à cet atelier, puisse se mobiliser et interpeller les autorités pour apporter des mesures correctives au cas où un ou des acteurs de la mise en œuvre de l’accord tentent de dévier son esprit tel qu’il a été approuvé par les parties signataires.

C’est ainsi que le premier jour a été consacré à l’analyse des propositions des OSC, et à l’élaboration du chronogramme d’activités de la société civile, l’observation, la veille, l’alerte sur la mise en œuvre de l’accord pour la paix et la réconciliation.

Le lendemain jeudi 30 juin 2016, le deuxième atelier a porté sur les outils de monitoring relatifs à la mise en œuvre dudit accord.

Issiaka M Tambour (maliweb.net)

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