A la barre devant le Conseil national de transition, ce jeudi 24 avril 2022, le Premier ministre, Choguel Kokalla Maiga, a apporté des réponses aux questions des conseillers de l’organe législatif. Si ceux-ci jugent le bilan insatisfaisant avec la réalisation de seulement 33, 87%, Choguel Kokalla Maïga a mis en avant un certain changement de la donne qui serait à la base du retard dans l’exécution du fameux Plan d’action gouvernemental décliné en 9 objectifs assorti d’un chronogramme détaillé de mise en œuvre.
Les conseillers du Conseil national de transition n’ont pas été tendres avec le Premier ministre, Choguel Kokalla Maiga. Les deux passages qu’il a eus à faire au CNT se sont diamétralement opposés. Le premier a eu lieu, le 2 août dernier au cours duquel il a présenté son Plan d’action gouvernemental et deuxième, le 21 avril pour défendre le bilan des actions qu’il a pu réaliser avec son équipe.
En ce qui concerne la présentation du PAG, le Premier ministre a eu l’aval des conseillers qui n’ont pas émis aucun avis contraire quant à l’adoption de ce document servant de boussole au PM pour guérir le Mali avec les 4 thérapies. Pour rappel, Choguel avait contenu 4 points essentiels qui selon lui pourraient mettre le Mali malade sur les pieds. Concis et précis, il a détaillé ces axes pour la bagatelle de 2 050 063 000 000 FCFA. Il s’agit du renforcement de la sécurité sur l’ensemble du territoire national, les réformes politiques et institutionnelles, l’organisation des élections générales, la promotion de la bonne gouvernance et l’adoption du pacte de stabilité.
10 mois après, l’heure est donc au bilan. De ce fait, le président du Conseil national de transition, le Colonel Malick Diaw, lors de l’ouverture de la session d’avril du CNT, a invité le chef de la Primature à faire le point de la mise en œuvre de son Plan d’action gouvernemental. C’était le lundi 4 avril 2022, au Centre international de conférences de Bamako (Cicb). Faut-il le rappeler, cette invitation de Diaw sanctionne une sortie de Choguel sur le plateau de la Télévision nationale. A cette occasion, Choguel a fait savoir qu’il a réalisé 87% de son PAG. Certains ont même parlé d’auto-évaluation de la part de Choguel. Mais à la surprise générale, il s’est trouvé que le pourcentage est à la baisse avec 33, 87%. Quel écart !
Le Premier ministre ayant prêté le flanc, les conseillers ne lui ont pas fait de cadeaux. Pour cause, les questions avaient un sérieux goût amer au point de créer un mouvement d’ensemble du PM et son cabinet afin de convaincre les Maliens aspirant à un nouveau Mali. Après la lecture de la note introductive sur le bilan de Choguel donnée par Souleymane Dé, les conseillers qui avaient droit à la parole se sont succédé tour à tour au pupitre.
Nouhoum Sarr du parti du parti Front africain pour le développement (FAD) ouvre le bal avec une diatribe qui n’a rien à envier aux ‘’Châtiments’’ de Victor Hugo contre Louis Napoléon Bonaparte. Selon lui, avec les 33%, c’est 3 sur 10, une note de renvoi si nous sommes à l’école. Le conseiller Sarr demandera au Premier ministre ce qui n’a pas marché avec la mise à sa disposition de tout ce dont il avait besoin pour satisfaire les Maliens. L’un des anciens dignitaires du régime d’IBK, Racky Talla, lui dira qu’à part la diplomatie, l’économie de survie, la défense et la sécurité, rien n’a marché. Des conseillers ont axé leurs interventions sur le recrutement à la Camam, la Police nationale, la fraude qui a entouré l’attribution des logements sociaux et l’organisation d’élections générales. Certains sont partis plus loin pour demander au Premier ministre de rendre le tablier s’il sait qu’il ne peut pas.
30 minutes après le questionnaire des conseillers, le PM de la transition a avancé les raisons du retard dans l’exécution du Plan d’action gouvernemental. Il justifie cela par un changement de la donne, avant de donner aux conseillers une leçon d’appréciation des actions du gouvernement.
A entendre Choguel, d’autres priorités ont pointé le nez. Ce qui a fait qu’il a omis les autres axes prioritaires dans la mise en œuvre du PAG. Donc, des priorités officieuses ont bousculé les priorités officielles contenues dans le PAG.
Selon Choguel, pour bien comprendre et apprécier l’action du gouvernement, il faut la situer dans un contexte. Car, dit-il, toute action politique déconnectée de son contexte peut ne pas avoir une bonne appréciation. « Vous vous souviendrez qu’au lendemain de l’installation de ce gouvernement, le 7 juin et du premier conseil des ministres du 11 juin 2021, nous avons pris l’engagement de nous présenter devant vous dans six semaines. Mais entre-temps, la donne a changé complètement sur le plan géopolitique, sur le plan sécuritaire, sur le plan économique et sur le plan financier », a-t-il affirmé.
La Covid-19 et des crises ont été d’autres points d’appui de ce changement de la donne. « Notre pays s’est trouvé face à plusieurs crises : la crise sécuritaire qui est la déterminante, la crise de la Covid-19 qui est là depuis deux ans, la crise politique, la crise institutionnelle, la crise avec la Cedeao, la crise avec la Communauté internationale qui a pris une dimension qui n’était pas ce que nous attendions », a expliqué le PM.
La lutte contre l’insécurité a été mentionnée comme tout le monde s’y attendait. « La vérité, c’est que le virage stratégique que le gouvernement a pris, de prendre la voie de la souveraineté, de l’indépendance des décisions de l’Etat malien, de l’indépendance des choix stratégiques, des choix militaires ont bouleversé la donne autour de nous. Du jour au lendemain, le principal partenaire stratégique a dit qu’il nous laisse, créant un vide qu’il fallait boucher. Toutes les emprises laissées devaient être prises par notre armée. Cela a nécessité un changement total dans la stratégie de financement de nos activités. Nous nous sommes dit que d’abord et avant tout, la sécurité. Aujourd’hui, tout le monde en est fier mais cela a eu un prix, un coût à payer. On a eu le sentiment qu’on a délaissé les autres secteurs », a notifié Choguel.
Les priorités ayant bloqué la mise en œuvre effective du PAG
Comme le CNT a donné le blanc-seing à Choguel en faisant passer le Programme d’action gouvernemental comme une lettre à la poste, avec 2 050 063 000 000 FCFA comme fonds de réalisation, il fallait parler de la traçabilité cette somme. Pour cela, il lâche que pour le carburant, le gouvernement a été amené à faire 120 milliards FCFA de subvention pour tenir le prix à la pompe à un niveau acceptable pour les Maliens, pour le blé, 25 milliards FCFA, pour l’huile, 35 milliards, pour la viande, 750 millions, pour le gaz, 11 milliards, pour les engrais, 16 milliards dont 96 milliards d’impayés pour la Cmdt.
« Nous sommes arrivés à la conclusion que la Cmdt va tirer l’ensemble de l’économie. Donc il ne fallait pas lésiner sur les moyens, sur les coûts dans les autres secteurs pour investir parce que quand le coton marche, les huileries marchent, le transport marche, le carburant marche, les vendeurs de savon marchent, l’aliment bétail marche. Donc il faut un effet d’entraînement. Ce sont des choix qui ont été fait et ce sont des choix responsables mais qui ont leurs conséquences », explique-t-il.
Choguel Kokalla Maïga pense qu’il a apaisé le climat social. Car, de son point de vue, le gouvernement au début était dans un champ de mines, à leur prise de fonction. « C’étaient des grèves illimitées partout, des menacent de grève. Tous les syndicats se sont levés. Il y a des syndicats que personne n’écoutait, par exemple le syndicat des surveillants de prison. Ils disaient qu’ils n’ont jamais été reçus à fortiori négocier avec eux. Nous nous sommes mis à négocier avec tous les syndicats, nuit et jour », a-t-il dit.
Poursuivant, il ajoutera que pour donner satisfaction aux syndicats dans le but d’améliorer les conditions de vie des citoyens, ils sont allés à 204 milliards FCFA de plus qui n’étaient pas prévus. « La dette intérieure, des dettes accumulées depuis des années de 315 milliards, nous avons payé cela pour permettre à l’économie de tourner sinon le pays allait se bloquer », a-t-il martelé.
Choguel notifiera à certains conseillers comme Ben le Cerveau qui investit le Boulevard de l’indépendance, et Aboubacar Sidiki Fomba que le Mali ne quittera ni l’Uemoa ni la Cedeao, que le mandat de la Minusma sera renouvelé, que l’accord de défense avec la France sera amendé, que le Mali ne peut pas battre monnaie et qu’il n’y a pas question de quitter le G5-Sahel.
A noter que c’est un Conseil national de transition que le Premier ministre a trouvé de pied ferme. Malick Diaw et son équipe ont fait savoir qu’ils n’existent au CNT pas pour amuser la galerie. Une véritable interpellation a effectivement eu lieu ce jeudi 21 avril 2022 au Centre international de conférences de Bamako.
Bazoumana KANE
Unfortunately according to information given Prime Minister Choguel Maiga have proven to be selfish plus incompetent manager but fairly good spokesperson. If he had been more transparent plus inclusive it would greatly altered Government Action Plan status plus our expectancy of what he should deliver. His failure to do so or oversight is result of selfishness further evidenced by with so much going wrong he still sought to gift his relatives with government housing despite fact they had little or no need to possess that housing. Beyond Prime Minister Choguel Maiga righteous exposing of some of France evil plus injurious ways toward Mali drifted back into mediocre genocidal ways of IBK government governance. We do not need that kind of action nor have time to take lengthy passage in resolving that method. He need immediately show us better more inclusive plus transparent governance at every step plus stage of important or dynamic actions taken or retire. Now!
Despite my personal beliefs about Prime Minister Choguel Maiga due to his back stabbing ways toward me I am shocked that he ignored or disassociated himself with bring me to Mali being I have ability that could likely earn hundreds of billions of CFA francs in taxes at 30 percent of profit if I would earn market my ” world superior hunt would would you you free speech covers” from Mali. His actions appear very much like Obasanjo of Nigeria. A product of jealousy that is injurious to millions of Negroid Africans financially or/ plus physically. Under both conditions their stupidity won out plus Caucasian Western democracy unable to stop laughing but know I have thick skin when it come to breaking down emotionally or mentally due to their taunts. Some supremacists have gone as far as to acknowledge it is inherent to Negroids to be stupid even in United States. That is why they constantly pose lie that I am not Negroid. My personal thoughts on Prime Minister Choguel Maiga plus Obasanjo are without reservation they have contributed to multiple decades that Caucasian Western democracy have tried to brain wash me by demonstrating Negroids are not worthy of me plus take me for granted. They stupid. I do not give stupid break but I also know if I go Negroids asses are out rich or poor.
One of paragraphs I find most shocking are orders of Ben le Cerveau plus Aboubacar Sidiki Fomba. They proof political class intent to cause undue chaos that bring them to political office allowing them to steal with Impunity. What do they do for Malian people besides attempt to create chaos. They know they should have their asses kicked for their traitorous ways but Malians are tolerant for free speech sake plus knowing we do not have to be stupid enough to abide by their evil ass kissing of foreigners misleading ways.
Henry Author Price Jr aka Kankan
Comments are closed.