Mise en œuvre de l’Accord pour la paix : le Centre carter décèle les reculs dans le processus

0

Le Conseiller spécial adjoint du Centre Carter, Jean NtoléKazadi en sa qualité d’Observateur Indépendant, a organisé, le vendredi 20 septembre 2019, au siège dudit centre, une conférence de presse. L’objectif informer les hommes de médias du 5ème rapport sur la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali, issu du processus d’Alger, que l’Observateur Indépendant a publié de la période allant du mois de mai en août 2019.

5ème du genre, ce rapport concerne la période du mois de mai au mois d’Aout 2019, qui signale quelques avancées enregistrées, et aussi des reculs dans le processus. Il souligne les principaux obstacles entravant les progrès. Il accorde une place particulière à l’Etat de la mise en œuvre du processus de désarmement, démobilisation et réintégration accélère (DDR Accéléré) et du Titre IV de l’accord, développement socio-économique et culturel. Donc il est important de savoir ce qui s’est passé pendant cette période, et quels sont les progrès qui ont été réalisés.

Selon le conférencier, la reprise des conflits armés entre les parties signataires, à savoir les affrontements en mai à Talataye et en juillet à Lerneb ayant entrainé la rupture d’une accalmie observée depuis septembre 2017. Et d’apprécier les actes posés pendant cette période, comme la formation et l’intégration dans les forces de défense et de sécurité de 1006 combattants des mouvements à travers le processus de DDR- accéléré, l’adoption de la loi d’entente Nationale et de celle portant principes fondamentaux de création, d’organisation et de contrôle de la zone de développement, ainsi que le renforcement des autorités intérimaires par des formations.

Ainsi, le rapport conclut que les défis pour la mise en œuvre et pour une paix durable au Mali demeurent importants et que sans une action plus résolue des dirigeants du gouvernement et des Mouvements, la mise en œuvre continuera à être caractérisée par des lenteurs et des réticences chroniques, avec les risques que cela représente pour le Mali et la région.

F. COULIBALY

Commentaires via Facebook :