Les administrateurs du Centre national de recherche et d’expérimentation en bâtiment et travaux publics (CNREX-BTP), se sont réunis, le jeudi 09 mars 2018, pour tenir la 23ème session ordinaire de leur Conseil d’administration. C’était dans la salle de conférence ladite structure sous la présidente du ministre des Infrastructures et de l’équipement, Traoré Seynabou Diop, et en présence du Directeur général du CNREX-BTP, Adama Coulibaly.
Au cours de cette 23ème session ordinaire du Conseil d’administration du Centre national de recherche et d’expérimentation en bâtiment et travaux publics (CNREX-BTP), les administrateurs se sont penchés sur l’examen entre autres, du point d’exécution des recommandations de la 22ème session ; du rapport d’activités du Centre au 31 décembre 2017 ; des comptes financiers au 31 décembre 2017 ; du projet de programme d’activités et du projet de budget au titre de l’exercice 2018.
D’entrée de jeu, le ministre des Infrastructures et de l’équipement, Traoré Seynabou Diop s’est dite heureuse en tant que ministre de tutelle de présider les sessions ordinaires du CNREX-BTP. A l’en croire, cet engouement se justifie autant par le rôle stratégique qu’occupe le CNREX-BTP dans la politique de développement des infrastructures routières que par les défis auxquels il fait face et dont ils s’attèlent à relever.
Selon le ministre Seynabou Diop le souci aujourd’hui est de faire du CNREX-BTP un pôle d’excellence dans le domaine du bâtiment et des travaux publics. Pour ce faire, elle a insisté sur le suivi de l’adoption des textes régissant les laboratoires du bâtiment et des travaux publics. « Si cette adoption va favoriser l’accréditation du CNREX-BTP, elle n’en demeure pas moins le début d’un long et fastidieux processus pour une meilleure professionnalisation des laboratoires privés, notamment en termes de contrôle et de promotion de l’excellence », a-t-elle indiqué. « Nous ne devons pas perdre de vue les difficultés et les défis qui l’assaillent », a-t-elle assené.
Le ministre Traoré Seynabou Diop a recommandé à la direction du centre de travailler en toute synergie avec l’ensemble des partenaires pour la mise en œuvre d’un véritable plan de Communication; la réalisation en collaboration avec la Direction nationale des Routes, des études d’avant-projet sommaire des grands travaux ; l’adoption du plan stratégique de développement du Centre ; l’acquisition de nouveaux équipements techniques ; l’adoption des textes pour la règlementation des laboratoires de BTP ; et la certification des essais réalisés par les autres laboratoires du secteur. « Le Centre doit également renforcer la collaboration avec d’autres laboratoires partenaires, notamment ceux des pays africains comme l’Algérie et le Maroc ainsi qu’avec des institutions d’enseignement supérieur et de recherche », a-t-elle souligné.
De surcroît, le ministre Seynabou Diop a estimé que le budget de 2018, soumis à leur approbation, permettra au centre de relancer ses activités dans la perspective d’une meilleure adéquation entre ses missions, son organisation, sa gouvernance et les ressources disponibles. Au dire du ministre, l’ambition aujourd’hui est de faire du centre une référence aux niveaux national et sous régional dans le domaine de la recherche et de l’expérimentation dans les secteurs des travaux publics et du bâtiment. Avant d’exhorter les hommes et les femmes du Centre à plus de professionnalisme et de méthodologie dans la conduite des activités.
S. SANOGO
Source : Le Fondement
