Fringuant avocat du barreau malien, reconnu pour son penchant bling-bling et des grandes marques de véhicules. Mamadou. G. Diarra, féru adepte du tennis de table et du bureau orné, bombardé ministre de la Jeunesse et des Sports à la faveur de l’arrivée du régime de la ‘’Famille d’abord’’ au pouvoir, puis ministre de la jeunesse et de la Citoyenneté à l’issue du dernier remaniement, sait vraiment fait parler de lui. Pour preuve, il fut le premier des ministres du nouveau gouvernement à défrayer la chronique au sujet d’une guéguerre enclenchée contre le tout nouveau ministre des Sports, au sujet des locaux qui abritaient les deux départements assimilés. Cette situation a été réglée grâce à la sagesse du nouveau ministre des Sports, qui a accepté d’occuper le bloc 7 de la cité ministérielle.
Mais ce qui surprend chez ce ministre, invité seulement à s’occuper de la question de la jeunesse, c’est sa réserve à faire preuve de leadership et de présence sur le terrain aux cotés des jeunes, comme recommander dans le code d’éthique et de responsabilité édicté par le premier ministre Mara, et instruit par le Président de la République IBK. Pour preuve, sans coup férir, le ministre Mamadou Gaoussou Diarra a superbement boudé l’Assemblée Générale du Réseau des Jeunes des Partis Politiques du Mali (RJPPM, la principale organisation regroupant tous les jeunes des partis politiques), organisée sous l’égide de la Fondation CMDID, dont les responsables affirment avoir adressé en bonne et due forme, l’invitation aussi bien que le programme de l’événement au cabinet du ministre Diarra. Avec en foi l’accusé de réception. Cependant ni le ministre, encore moins un membre de son cabinet n’a daigné faire un acte de présence à cette cérémonie. Alors qu’on affirme que c’est grâce à l’implication du même ministre que le Carrefour des Jeunes a été octroyé gratuitement aux jeunes des partis politiques pour tenir leur activité. La seule personnalité présente à cette cérémonie, n’était pas malien. Il s’agit de Bert Konders, le chef de la MINUSMA.
Lorsqu’on a dessaisi le même ministre du domaine des Sports, des acteurs du sport malien ont manifesté une grande joie. Pour la simple raison que l’homme avait une attitude trop suffisante pour se soumettre à leurs préoccupations. Maintenant c’est la jeunesse qui prend pour son grade. « Pour ce ministre, en dehors du CNJ, il n’ya que le désert dans le paysage de la jeunesse malienne », affirme un jeune leader politique.
M.D