La Maison des Aînés de Bamako a servi de cadre. le 09 aout 2014. à des rencontres d’échanges entre le Ministre de la Solidarité, de l’Action humainataire et de la Reconstruction du Nord, M. Hamadoun Konaté, et la hiérarchie militaire ainsi que les travailleurs du département de l’ensegnement supérieur.
La rencontre avc la hiérarchie militaire, conduite par le secrétaire général du Ministère de la Défense et des Anciens Combattants, s’est déroulée en présence des différentes chefs de services des forces armées et de securité. L’objectif de ladite rencontre était d’enrichir les différentes propositions et affiner les approches, afin de faciliter l’affiliation et l’immatriculation des personnels des forces Armées et de securité à l’Assurance maladie obligatoire.
Le régime d’Assurance Maladie obligatoire, institué par la loi n° 09-15 du 26 juin 2009, a pour but de permettre la prise en charge des frais des soins de santé inhérents à la maladie et à la maternité des assurés et des membres de leurs familles. Il constitue un des piliers de la Déclaration de politique nationale de protection sociale adoptée par le gouvernement en 2002 et celui des plans d’actions nationaux d’extension de la protection sociale pour les périodes respectives de 2005-2009 et de 2011-2015. Son démarrage en novembre 2010 a connu quelques difficultés. Ce qui a fait que certains partenaires se sont montrés plus réticents… Ainsi les fonctionnaires des forces armées et de sécurité (en dehors de la police et de la protection civile) n’ont pas encore été affiliés. Compte tenu des difficultés liées aux conditions de démarrage de l’Assurance Maladie Obligatoire, la hiérachie militaire avait sursi à l’affiliation des forces armées et de sécurité en attendant de prendre certaines dispositions.
Selon le Ministre Konaté, “nous constatons de nombreuses sollicitations de la part des militaires et des personnels des services de sécurité soumettant leur dossier d’affiliation à l’AMO. Par ailleurs, les contacts préliminaires que la Canam a eus avec les services du Ministère des Forces Armées et Anciens Combattants ont permis d’échanger sur un certain nombre de proccupations d’une stratégie d’affiliation de cette catégorie. Parmi ces préoccupations, il faut citer l’information-sensibilisation des assujetis des forces armées et de sécurité, la prise en compte du tissu des services sanitaires des forces armées et de securité par le système de conventionnement dans le cadre de l’Amo, etc…”
Le secrétaire général du Ministère de la Défense et des Anciens Combattants a salué l’initiative du Ministère de la Solidarité. Les deux ministères ont décidé de mettre en place une commission pour examiner les pour et les contre de l’adhésion des forces armées à l’Amo. Cette commission comprend le Cabinet du Ministère de la Solidarité, de l’Action Humunitaire et de la Reconstruction du Nord, la Canam, la Cmss, l’Inps, la direction du service social des armées.
Après les forces armées et de sécurité, c’était au tour des travailleurs du Ministère de l’Enseignement Supérieur conduits par le Ministre Mountaga Tall de se soumettre au même exercice relatif à l’adhesion et la réadhésion à l’Amo.
Au sortir de cette échange, M. Hamadoun Konaté a déclaré que “nous avons pu parler avec le syndicat, assurer que certains remboursements ont été faits Et on a recommandé que le point soit fait au plus tard le mercredi prochain. Nous allons prendre les mesures diligentes pour honorer le engagements de l’Etat et ensuite prendre toutes les mesures pour faire en sorte que l’urgence qui est entrain de se construire puisse porter le pas qu’elle peut.”
Le Ministre de l’Enseignement Supérieur a indiqué que le gouvernement mettra tout en oeuvre, afin que l’Amo soit un acquis. Le Ministre Tall a souligné que l’adhésion reste volontaire, même si l’ensemble des actions vise à ce que les personnels des différents départements puissent adhérer à ce projet qui, encore une fois, n’a qu’un seul objectif: protéger de façon universelle.
Alpha C. SOW
Chaque fois nos autorités n’ont d’autres arguments que de dire que l’AMO est une bonne chose, c’est à dire qu’une assurance maladie est une bonne chose en général. Il n’ y pas une seule âme qui ne sache pas qu’une protection sociale est une bonne chose. La vrai question qu’on évite d’évoquer est de savoir si le Mali, avec les comportements qui les nôtres, peut faire fonctionner une telle structure? Moi je suis loin d’en être sûr. Les membres du gouvernement auront de la peine à convaincre les gens, étant donné que l’état malien n’a pas de précédent de bonne gestion financière.
Encore des zones d’ombre empêchent des gens à y adhérer et ils ont clairement raison. A quoi sert d’être assuré quand le scanner qui doit détecter ta maladie est panne depuis des mois ou le médecin traitant boute l’hôpital au profit de sa clinique privée. L’idée de l’AMO est à saluée mais le Mali n’a pas pour le moment des gens responsables pour mener à bien ce grand projet. Tant que les mentalités ne changent pas, des gens seront toujours retissant à l’AMAO et le changement tant souhaité n’est pas pour demain.
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