Nommée par le président de la République, chef de l’Etat, après ses nombreuses expériences au poste de directrice nationale de la géologie et des mines, Mme Lelenta Hawa Baba Bah est une dame de fer qui est appelée à relever le grand défi de l’assainissement du secteur minier malien. Si la quasi totalité des membres de ce ministère se réjouissent de cette nomination, la brave dame connaissant bien la maison et ses problèmes, de lugubres petits esprits, tapis à l’ombre, sont, eux, en train de vouloir caricaturer cette spécialiste des questions minières comme étant le fruit d’un mauvais casting managérial. A quelle fin tente-t-on de vouloir verser de l’opprobre sur des cadres émérites de notre pays ? Pour des questions de poste ?
Mme Lelenta Hawa Baba Bah est plus qu’au point pour aborder les grands chantiers de ce grand département ministériel. Cette dame, dotée d’une grande capacité de travail, doit montrer au chef de l’Etat et aux peuples maliens que la femme est excellente quand elle prend des engagements. Mais comme depuis l’avènement du renouveau démocratique, nous n’excellons que par le mensonge et la calomnie, cette ingénieure géologue parmi les mieux formées du Mali est déjà sous le feu des projecteurs.
Ils sont pour la plupart tapis dans l’ombre et s’estimaient sûrs d’être nommés ministre des Mines dans le gouvernement IBK II… Pour l’heure l’on ne sait pour quel mérite. Peut-être pour être allié à des transfuges politiques opportunistes. Ils ont vu leur rêve ou espoir tomber à l’eau. Pour d’autres conspirateurs contre Mme Lelenta Hawa Baba Bah, c’est une guerre de nomination au sein du cabinet. Comme si la République s’arrêtait qu’à la nomination pour « services rendus » à son pays.
Ils ont tous été déçus, car pour eux leur affinité avec certains cadres politiques était leur porte de salut. Oubliant que les intérêts stratégiques de l’Etat ne sont pas nécessairement politiciens. N’ayant pas été promus, ils sont prêts à faire feu de tout bois, pour tenter de déstabiliser la Ministre des Mines et du pétrole. Depuis un bon moment, la pauvre ministre est attaquée de toutes parts, sans aucune raison valable.
Il faut secouer le cocotier
Un cabinet ministériel est un organisme restreint, formé de collaborateurs personnels choisis par le ministre, ayant pour mission de le conseiller et de l’assister dans la réalisation de l’ensemble de ses missions. Son existence s’explique par la nécessité pour le ministre de pouvoir compter sur une équipe dévouée et proche de lui sur le plan politique, puisqu’il ne peut choisir les membres de son administration. Ce qui revient à dire qu’elle est libre de choisir ses proches collaborateurs pour l’atteinte des résultats de sa mission. La ministre ayant gravi presque tous les échelons du département des mines de notre pays, s’est vue promue après de durs labeurs afin de mettre ses solides connaissances au service de la nation. Que peut-on reprocher au principe de « L’Homme qu’il faut à la place qu’il faut » ?
Même si Mme Lelenta est nommée dans un secteur aux multiples défis, cela ne signifie pas qu’elle n’a pas les capacités nécessaires pour les relever, dans un climat de sérénité. Voilà qu’à peine nommé et ne s’étant pas encore familiarisée avec les grands dossiers qu’elle a trouvés, l’on assiste au bal masqué des sorciers. Ces oiseaux de mauvais augure peuvent-ils oser jouer à visage découvert ? Rien n’est moins sûr…
Par ailleurs, pour le développement du secteur minier malien, il faut une vision, de l’humilité, de la sincérité, une prise de conscience, une capacité d’écoute, d’engagement stratégique et de solidarité. Des qualités dont dispose Mme Lelenta qui n’a fait que servir dans ce domaine. Contrairement à ceux qui veulent chercher des poux dans sa tête !
C’est aussi une exigence de prise de conscience et d’engagement stratégique parce qu’il n’y a pas de prouesse sans prise de conscience et sans engagement pour la défense de causes justes. C’est cette lutte que la ministre Lelenta Hawa Baba Bah compte mener pour booster le secteur minier malien, plutôt que de s’attarder sur des calomnies émanant de petits esprits.
Il est temps que nous Maliens allions à l’union et à la solidarité parce que si nous venions effectivement par nos cerveaux et nos mains assemblés nous engager dans la réflexion et l’action commune pour promouvoir des solutions novatrices de coopération, chacun y gagnerait. Car chacun a des domaines où il peut exceller et constituer une courroie d’entrainement pour les autres et éviter que les uns aient à essayer de réinventer la roue là où d’autres ont des expériences réussies à partager. C’est ce qui devrait être notre combat quotidien, afin de faire de notre Maliba un pays prospère, où il fait bon vivre, plutôt que de chercher à saboter les parcours de succès. Comme celui de Mme Lelenta Hawa Baba Bah !
Paul N’GUESSAN