Les membres du syndicat libre des travailleurs des Affaires étrangères (Syltae) ont déposé sur la table du ministre du travail, de la Fonction publique et du Dialogue social un préavis de grève pour l’amélioration de leur cadre de vie et de travail.
Le Syltae pointe du doigt la mauvaise foi des autorités. Une main accusatrice pointée à la suite de l’échec des négociations par échange de correspondances. Cela est dû à l’inertie du gouvernement dans la mise en œuvre du procès-verbal de la conciliation du 10 décembre 2021. Le manque de volonté du gouvernement à mettre en place une véritable commission de conciliation conformément aux pratiques qui gouvernent les négociations syndicales alimente la colère des syndicalistes. C’est pourquoi les syndicalistes décident de poursuivre le mouvement à travers un mot d’ordre de 120 heures allant du lundi 26 au vendredi 30juillet 2021. Ainsi les syndicalistes expriment leur engagement jusqu’à la satisfaction de leurs doléances. Des doléances qui vont de la relecture de la loiN°05-39/AN-RMdu 22 juillet 2005 relative aux indices spéciaux accordés aux personnels diplomatique, administratif et technique dans les missions diplomatiques et postes consulaires, la relecture du décret N°96-044/P-RM du 08 février 1996 fixant les avantages accordés aux personnels administratif et technique dans les missions diplomatiques et consulaires du Mali. S’y ajoutent la relecture du décret N°05-464/P-RM du 17 octobre 2005 fixant la valeur du point d’indice de traitement des personnels occupant certains emplois dans les missions diplomatiques et consulaires du Mali ainsi que leurs primes et indemnités. En outre, l’effectivité du mouvement diplomatique.
N DICKO