Après six mois d’activités intenses, le Ministère de l’Entreprenariat National, de l’Emploi et de la Formation Professionnelle a organisé une session dite de redevabilité ce mardi 11 janvier 2022. Cette session avait pour but d’évaluer, de rendre compte et proposer des mesures correctives pour l’amélioration de la gouvernance des programmes du Ministère.
La satisfaction d’une part importante de la demande sociale à travers la formation professionnelle et la mise en place des conditions optimum pour la création d’emploi constitue la contribution majeure du Ministère de l’Entreprenariat National, de l’Emploi et de la Formation professionnelle dans la mise en œuvre du Plan d’Action Gouvernement (PAG). Pour y parvenir le Ministre, Monsieur Bakary Doumbia, a élaboré une vision assortie d’un plan d’action avec comme résultat attendu « les populations en milieux urbain et rural ont eu des opportunités d’emploi ».
Après six (06) mois d’activités intenses avec les Responsables de Programmes (R. PROG), il est apparu nécessaire d’évaluer ce qui a été fait et de rendre compte, conformément au courrier N°02128/MEF-SG du Ministre de l’Economie et des Finances à propos du renforcement du suivi financier des Établissements Publics nationaux. Aussi, cet exercice de redevabilité vise aussi et surtout à mettre l’accent sur les réalisations, les résultats et à le faire savoir à la tutelle et à l’opinion publique. Il s’agit, dans une démarche pédagogique, de recenser tous les résultats obtenus au cours des six derniers mois de l’année, de les analyser, d’apprécier les écarts et de proposer les mesures correctives. C’est ainsi le département en charge de l’Entreprenariat National, de l’Emploi et de la Formation professionnelle a initié la présente session de redevabilité.
Cette session s’est focalisée d’une part sur la mise en œuvre des 52 activités issues des trois programmes ci-dessous : Programme 1.03 : Administration Générale. Il est le programme de soutien aux autres programmes qui assure la veille, le conseil et le contrôle des autres programmes aux fins d’établir la cohérence des actions et de répondre aux préoccupations liées au chômage et l’insuffisance de qualification. Programme 2.033 : Amélioration du cadre législatif et promotion de l’emploi. Il vise la promotion de l’emploi et de l’insertion des jeunes à travers la mise en œuvre de la politique nationale de l’emploi et d’effectuer le suivi évaluation de ladite politique. Programme 2.034 : Formation Professionnelle. Il porte sur la mise en œuvre et le suivi évaluation de la Politique Nationale de la Formation Professionnelle.
Pour le Ministre Bakary Doumbia, très satisfait de la tenue de cette première session de redevabilité qui est un exercice inédit et innovant de son département. Car cette démarche s’inscrit dans le cadre de sa vision de la gouvernance depuis qu’il préside aux destinées du Ministère de l’Entreprenariat National, de l’Emploi et de la Formation Professionnelle, honneur qui lui a été fait par les plus hautes autorités de notre pays, Son Excellence le Colonel Assimi GOITA, Président de la Transition, de l’État et de Dr. Choguel Kokalla MAIGA, Premier ministre, Chef du Gouvernement.
À la cérémonie de clôture, le Ministre dira : « Cette session de redevabilité s’agit en effet d’une vision partagée avec mes collaborateurs qui y ont d’ailleurs adhéré parce que, loin de trancher avec l’orthodoxie administrative, vient la renforcer. Vous comprenez donc les raisons fondamentales pour lesquelles je tiens à vous exprimer, à vous tous ici présents, mes sincères remerciements, pour avoir bien voulu répondre aussi nombreux à cette invitation. Permettez-moi de relever que la gouvernance est un système fondé sur plusieurs paramètres, mais également sur la confiance que lui accordent les citoyens. En tant que Chef du département, mon rôle est de préserver et d’entretenir les relations de confiance entre mes services et leurs usagers. C’est pourquoi, la présente journée de redevabilité, loin de rester une contrainte, doit être comprise comme un acte de transparence dans l’exécution des missions de service public. La culture de la reddition, à laquelle je vous convie, doit désormais guider nos missions, elle doit tendre vers l’ouverture de nouveaux espaces d’inclusion des citoyens. Au moment où les recommandations des Assises Nationales de la Refondation tracent les voies à suivre, il me plait de rappeler que la culture de la redevabilité : doit être au cœur de toutes nos préoccupations car indispensable pour mesurer notre efficacité et l’efficience de nos actions. Elle constitue aussi un moyen pour les citoyens de disposer d’un canal de communication entre eux et l’administration. »
Bokoum Abdoul Momini/maliweb.net
Il faut que les maliens cessent de croire à ce mot maintenant, “le panafricanisme” nous savons qu’un jour l’Afrique ira vers ça, mais ce n’est pas maintenant. Nous nous sommes trop donnés au sein de ces organisations africaines et sous régionales, alors que nous gagnons très peu mêmes dans les postes statutaires à l’intérieur des ces organisations, c’est les autres pays qui en profitent très fortement, cela fait très mal. Nous demandons aux maliens d’ouvrir rapidement les yeux pour comprendre qu’il faut accepter tous les groupements du monde ici bas mais avec beaucoup de tacts et d’intelligence. et il faut que nous nous battions pour assurer le leadership de ces organisations en ouvrant la porte à nos compatriotes aussi, car personne seule ne peut gagner une lutte sans l’appui de ses propres frères au sein d’une entité.
« Dans la vie des Nations et des peuple, il y a des instants qui semblent déterminer une part décisive de leur destin, ou qui en tout cas s’exprime au registre de l’histoire en lettres capitales, autour des quelles les légendes s’édifient, marquant de façon particulière au graphique de la difficile évolution humaine des points culminants, des sommets qui expriment les victoires de l’homme sur lui-même, et sur le milieu naturel qui l’entoure. » fin de citation de Sékou TOURE Ex-Président Guinéen de Conakry, le grand Panafricaniste.
On ne peut pas maintenir tout un peuple en condescendance et croire gagner éternellement, aujourd’hui les peuples africains sont très évolués et n’accepterons plus jamais être considérés comme du bétail comme par le passé.
Bonjour
Captain Ameracaille?
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