D’octobre 2018 à juin 2019, le projet à travers sa base de données « Case Data » a enregistré 2481 Enfants et jeunes en mobilité dont 752 enfants et 1729 jeunes de moins de 26 ans
En vue de permettre à l’ensemble acteurs étatiques et non étatiques de s’approprier cette base de données, la coordination du projet dénommé, Processus de Rabat, a tenu un atelier pour faire le plaidoyer en faveur de ces enfants et jeunes migrants (EJM). C’était hier, à l’hôtel Micasa de Bamako, avec la participation des acteurs régionaux en charge de la mise en œuvre dudit projet.
Pour le directeur pays de l’ONG Save the children, Amavi Akpamagbo cet atelier est le couronnement des efforts conjugués de son organisation et des départements en charge de la protection de l’enfant au Mali. Ceux-ci ont travaillé ensemble depuis février 2017 à ce jour, pour promouvoir une gouvernance sous régionale efficace des migrations et la protection des enfants et jeunes en mobilité entre la Côte d’Ivoire, le Mali et le Burkina Faso.
Poursuivant, Amavi Akpamagbo dira que le Processus de Rabat permet la mise en œuvre d’initiatives concrètes reposant sur plusieurs piliers dont principalement le renforcement des synergies entre migration et le développement. De même, le projet porte sur la collecte et la gestion de données fiables sur les flux migratoires dans la sous-région ouest africaine et l’accès des structures étatiques et autres acteurs de la protection des enfants et jeunes migrants à ces données.
Pour une bonne gestion et la pérennisation de cette base de données, le directeur pays, Save the children a lancé « un appel demandant aux ministères de la Promotion de la Femme de l’Enfant et de la Famille, de la Santé et des Affaires sociales et de la Solidarité et la Lutte contre la pauvreté à s’approprier d’une part, et à donner les moyens suffisants aux services sociaux, utilisateurs de cette base pour faire face à la gestion des cas » a-t-il plaidé.
Le représentant du ministre de la Solidarité et de la Lutte contre la pauvreté, Cheick Oumar Dembélé, pour sa part dira qu’à ce jour, une base de données harmonisées a été implantée dans trois services sociaux de base. Il s’agit : une direction régionale et nationale. Il également exhorté l’ensemble des responsables de ces services sociaux étatiques à s’approprier de ladite base de données.
Diakalia M Dembélé