Mesures sécuritaires strictes : Quand le ministre de la Sécurité réveille le chat qui dort

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Sada Sameke
Ministre de la sécurité, Colonel Sada Samaké

Le ministre de la Sécurité, le général de division Sada Samaké, en cette veille de remaniement ministériel, a ouvert au moins trois fronts. Il s’agit du port du casque, la sécurisation des villes et la mutation de certains policiers syndicalistes. C’est chaud devant parce que l’affaire ressemble aux Douze travaux d’Hercule ou au réveil du chat qui dort.

 

Le ministre de la Sécurité va en guerre contre les motocyclistes qui ne portent pas le casque. Cette décision n’est pas partagée par les citoyens concernés qui réclament des mesures d’accompagnement comme la subvention du casque par l’Etat ou à défaut un prix standard, ce qui n’est pas assuré.

 

 

La sécurisation des villes et surtout celles des régions du Nord est un second challenge à relever par le ministre de la Sécurité au vu de l’ampleur de la montée de l’insécurité. La  semaine dernière, plus de 30 personnes ont péri dans un conflit entre Peuls pasteurs et Touaregs au nord. L’affaire a tout l’air d’un règlement de comptes qui expliquent l’absence totale de l’administration dans certains points du Nord.

 

 

L’ambition sécuritaire semble un pari déjà perdu au constat du refus des groupes rebelles de déposer les armes pour le retour de la paix dans cette partie du territoire. Le ministre va devoir déployer des efforts pour relever le défi de la sécurisation des régions du Nord, en perpétuel mouvement.

 

 

 

Le troisième front l’oppose aux syndicats de la police dont des leaders ont été affectés la semaine dernière. Une décision contestée par la SPN, qui crie à la violation des textes concernant le traitement des leaders syndicalistes. La SPN n’entend pas se laisser faire et promet de battre le pavé dans les jours à venir pour faire plier le général Sada Samaké.

 

A ces fronts, un quatrième, celui de dégager des artères de Bamako et les débarrasser de ses occupants illégaux, n’est pas la moindre des choses. Un pari qui n’est pas également aussi gagné d’office. Sachant l’entêtement des commerçants détaillants qui réclament un site pour les reloger.

Ousmane Daou

 

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4 COMMENTAIRES

  1. Mr Daou, sais-tu que le qualificatif d’homme a poigne que l’on attribut a IBK vient ce Sada? Depuis 1994 quand il est venu avec IBK, ce dernier ne peut plus se passer de lui, au risque de se mettre a nu (sens figure), car IBK au fond n’est qu’un pleurnichard, eternel victime de Alpha et alphadins”: 😥 😥 😥 😥 😥 😥

  2. JE DEMANDE AU MINISTRE DE DONNER LA PRIORITE A LA LIBERATION DES VOIES PUBLIQUES QUI EST UN ELEMENT CONSTITUTIF D’ACCIDENT ET D’INSALUBRITE.
    ENSUITE JE DEMANDE AU MINISTRE DE LA SECURITE INTERIEURE LA TENUE D’UNE REUNION INTERMINISTERIELLE SUR L’INSECURITE ROUTIERE AVEC SON CORTEGE DE DESOLATION.
    C’EST UN PROBLEME TRANSVERSAL.
    POUR PLUS DE VISIBILITE DANS CETTE LUTTE JE DEMANDERAI AU GOUVERNEMENT D’IMPOSER UNE NORME DE FABRICATION A NOS COMMERCANTS IMPORTATEUR DE MOTOS CHINOIS TOUT EN LIMITANT LA VITESSE A 3 VITESSES AU LIEU DE 4 VITESSES AVEC LES DIAKARTAS.
    LA SENSILISATION ET L’INFORMATION SONT LIES AU NIVEAU D’EDUCATION ET CELUI LA EST LIE A LA RESOLUTION DE LA CRISE SCOLAIRE.
    LE NIVEAU D’EDUCATION EST TRES BAS DANS NOTRE PAYS ET CONSTITUE UN FACTEUR DETERMINANT DANS LES ACCIDENTS SINON LE BURKINA ET LE BENIN SONT DES EXEMPLES OU LE NIVEAU D’EDUCATION EST SUPERIEUR AU NOTRE ET LE NIVEAU EST PLUS BAS.
    A NOUS DE REFLECHIER POUR AIDER LES AUTORITES

  3. la SPN doit être dissoute purement et simplement parcequ’elle constitue une menace pour la sécurité des paisibles citoyens.

    • ce journaliste n’est pas informé, la SPN n’existe que sur Papier, la Police a un Syndicat unique dirigé par un Commissaire, et puis l’article est bidon

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