Loin de nous l’idée de stigmatiser cette couche de la population, nous voulons attirer l’attention des décideurs sur leur condition de vie.
Nous allons dire tout haut ce que tout le monde pense tout bas : La mendicité est devenue un problème qui mérite une solution adéquate très rapidement.
Par définition, c’est l’action de mendier, c’est-à-dire demander de l’aumône. Il ne s’agit pas de la ZAKAT qui est l’impôt sur la fortune et un des cinq piliers de l’Islam, mais de celle donnée délibérément pour nous libérer de nos péchés, et compenser nos mauvaises actions. Cette aumône est donnée aux MENDIANTS, dans la plupart des cas, qui vivent matériellement d’aumônes ou de l’argent ou de la nourriture donnée par charité.
Ce sont surtout des indigents (lépreux, aveugles, handicapés motrices,…), de jeunes filles issues de familles pauvres servant souvent de guides aux non voyants, des veuves, des divorcées, des porteuses de jumeaux ou de triplés, celles ayant des enfants hors mariage et rejetées par leur communauté, de jeunes talibés, pour la plupart, confiés aux marabouts pour leur apprendre à lire et écrire le CORAN, de grands talibés aussi comme les BAYE FALL qui viennent du Sénégal reconnaissables à leurs boubous multicolores et leurs cheveux ondulés comme les rasta mans.
On les voit devant les lieux de culte, devant les centres hospitaliers, sur les quais, aux arrêts de bus, aux carrefours dans la circulation, sur les places et voies publiques et vous encerclent en vous faisant de petits signes de salut de la main dès que vous êtes à l’arrêt à un feu rouge. On les rencontre aussi sur les marchés, sous les monuments, sous les ponts et même dans les quartiers.
Dans le temps, les MENDIANTS vont de famille en famille à la recherche de nourriture ou de quelques pots de céréales à emporter ou de vieux habits. Dans les rues ils tendent la main au passage des piétons en récitant la formule : « donnez-moi la charité à cause de Dieu ». Mais devant l’indifférence de plus en plus grandissante des passants, ils n’hésitent plus à s’accrocher, surtout les enfants, à votre boubou comme une sangsue. Vous ne devez votre salut qu’après leur avoir donné une pièce de monnaie ou parfois à coup de menaces. La crise aidant, nous voyons de plus en plus de gens de couleur venant du nord. Leurs progénitures s’accrochent aux passants à la recherche d’une piécette. D’autres encore, à la faveur d’un feu rouge, s’empressent de nettoyer les pare-brises des voitures ou avec des chiffons très sales votre vieille Djakarta qui est sur le point de rendre l’âme.
La mendicité sur les voies publiques porte atteinte à l’image du pays. Elle met en évidence l’état de pauvreté du pays. La fuite de la clientèle, surtout les touristes, est évoquée par les vendeurs d’objets d’art à la maison des artisans ou devant les hôtels et autres lieux touristiques. Ce qui leur cause un préjudice commercial énorme. A cela il faut ajouter la gêne ou l’entrave à la circulation, atteinte à la tranquillité publique et des problèmes d’hygiène des espaces publiques.
En tout temps et à tout moment, ils ne font que quémander, importuner quelque fois les passants, S’HUMILIER pour quelques piécettes. A tout cela il faut ajouter une alimentation inadéquate, une hygiène précaire, une absence de soins adéquats en cas de maladie.
Utilisés pour provoquer l’apitoiement des personnes sollicitées ou pour servir de guides aux non voyants, les talibés font l’objet de maltraitance de la part de leurs soi-disant maîtres coraniques. Mal habillés, pieds nus, parfois malades, grelottant dans la poussière et sous un soleil ardent, ils sont privés du droit à la scolarisation, surtout les filles. Ils ne sont pas violents, dérangent parfois et fâchent parfois, mais ne laissent personne indifférent. La MENDICITE augmente la déscolarisation, la délinquance, la prostitution des enfants,… Les talibés ne reçoivent aucune éducation, n’ont appris aucun métier, ne savent ni lire, ni écrire l’arabe dont ils sont censés apprendre, aucun lien avec leur famille.
Nous n’avons pas la prétention d’avoir une solution miracle, mais en plus d’attirer l’attention des décideurs, nous leur proposons de les recenser pour les allouer des allocations et aides familiales et sociales, la scolarisation obligatoire des enfants (écoles dites de Molière, écoles coraniques, alphabétisation), leur insertion dans leurs milieux d’origine en les regroupant en associations de maraichers, d’agriculteurs, d’éleveurs, de pêcheurs, la création de PME (fabrication de savon, de craies à usage scolaire,…),la multiplication des fondations religieuses pour leur réinsertion,…
Actuellement plusieurs fondations islamiques distribuent de la nourriture aux démunis. Ces gestes sont louables, mais que feront t-ils quand ces fondations cesseront d’exister ? Un proverbe chinois dit ceci : « AU LIEU DE ME DONNER CONTINUELLEMENT DU POISSON, APPREND-MOI A PECHER ».
Messieurs les Ministres de la Femme, de l’Enfant et de la Famille ; des Affaires Religieuses et du Culte ; de la Solidarité et de l’Action Humanitaire, réagissez.
Nous y reviendrons très prochainement.
Séran SACKO
Quel désastre
Mais nos dirigeants sont tous des mendiants non ? 🙄
Aller mendier à pied ou en avion, c’est pas la même chose ? ….non ?…bah moi je trouve que c’est pareil ! 🙁
C’est un nouveau business ! 😀 porte en porte, bureau par bureau, pays par pays, en guenille, en boubou blanc ou en costume cravate, …
tous des paresseux, des parasites, la plupart non rien qui les empêche de travailler …l’argent facile quand tu nous tien ! 8)
Effectivement le phenomene prend de l ampleur puisque. Rentable
Avant les mendiants etaient des indigents ou des handicapes aactuellement vous rencontrez des enfants, des jeunes des femmes et des hommes bien portants qui frequentent les rond points depuis 6 heures du matin jusqu a des heures tardives tous les jours
Nous rencontrons Aussi des jumeaux mais la majorite sont des jumeaux loues ou de faux jumeaux
Les passants sont harceles parfois menaces par ces jeunes gens qui ne frequentent plus l ecole
Je propose au Ministere des affaires sociales de mener une enquete pour savoir la tranche d age , les raisons de la mendicite , montant gagne par jour , temps mis depuis la 1ere mendicite etc
Les resultats de cette enquete pourr ont determiner les actions a prendre dans les meilleurs Delais
“Quand le souverain du mandé amena de la Mecque vers 1325 des architectes (qui ont construit les mosquées dans le nord de l’empire”
Tu as le nom d’un seul scientifique?
Pourquoi les mosques n’etait pas du meme type que ceux des pays d’origines de ces scientifiques???
Les mosques ques tu vois n’ont pas tous ete des mosques au depart mais des palais. Et en plus c’est dans le pur style soudanais.
Ces mosques, sont le travail des architects maliens!!!
@Khry Shshta.(Source wikypédia) Kankou Moussa”De son voyage, l’Empereur ramènera avec lui de nombreux hommes de sciences et de culture dont Abou Ishaq Es Saheli. Cet architecte originaire de Grenade sera l’architecte de la mosquée Djingareyber de Tombouctou”. Quand on ne sait pas quelque chose sur son histoire, on demande à son père. 😉
@Séran SACKO.I ka baabou nièna!Cette méthode d’enseignement coranique que tu vois là remonte à l’époque de Kankou MOUSSA.Quand le souverain du mandé amena de la Mecque vers 1325 des architectes (qui ont construit les mosquées dans le nord de l’empire)il y avait aussi des “savants”(qui enseignaient le coran),ces talibés et leurs maîtres sont les “héritiers” de ces scientifiques qui ont accompagné Kankan Moussa!Maintenant pour résoudre le problème de la mendicité, nos autorités devraient construire un village SOS carrément dédié aux mendiants où les “donateurs” se rendront qui pour offrir de l’aumône ou la Zakat et qui pour faire même des sacrifices aux mânes des ancêtre puisque le noir africain,quel qu’en soit son degré d’engagement vis à vis de l’islam garde toujours un petit jardin secret, côté-religion locale. 😉
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