Avec la bénédiction disent-ils du comité olympique et du ministère des sports, les quelques membres restants de la ligue hippique et de la fédération malienne d’hippisme ne reculent devant rien. Comme si les humiliations et les abus qu’ils font subir quotidiennement aux autres acteurs de la discipline au champ hippique ne suffisaient pas, Mamadou Baba Sylla, Mamadou Tièoulé Konaté, Ousmane Sylla et un certain Marico, tous membres de la ligue et de la fédération malienne d’hippisme ont décidé de s’attaquer à la presse.
Puisque l’habitude est une seconde nature, après les menaces de mort proférées à l’encontre de notre rédacteur en chef, Lamine Diallo, le même accusé vient de récidiver. En guise de déclaration de guerre à la presse, Mamadou Tièoulé Konaté a instruit de ne plus laisser les journalistes accéder au champ hippique. Ainsi, même avec des tickets d’entrée, tous ceux qui sont identifiés comme des journalistes sont exclus. Informé de la mésaventure de trois de ses journalistes, lors de la course ordinaire du dimanche 26 Mai dernier, le président de l’AJSM, Oumar Baba Traoré a manifesté son indignation à travers un communiqué face à cette situation qui n’honore pas l’hippisme et ses dirigeants. Ne supportant pas la contradiction depuis plus de 13 ans au champ hippique, Ousmane Sylla qui est le commissaire des courses et non moins membre du comité olympique national a décidé de ne pas rester les bras croisés. Pour eux, il faut donner une belle leçon aux journalistes et à leur président.
Sans autre forme de procès, la machine de menace, d’injure et d’intimidation fut mise en place par Ousmane Sylla et Marico. Avec la complicité de ce Mariko, également membre de la ligue hippique de Bamako, ils ont pris la responsabilité suicidaire de menacer le président de l’AJSM en personne au téléphone avec le numéro 76 46 21 85. Après l’avoir traité de tous les noms, ils ont proféré des injures et des menaces à son encontre. De la part d’un inculpé pour abus de confiance par le pôle économique dans leur gestion de l’hippisme, l’addition est très salée pour les journalistes. Sommes-nous dans un Etat de droit ? Comment peut-on laisser des individus qui n’ont aucun respect pour les journalistes à plus forte raison les autres acteurs tués une discipline sportive dans l’indifférence du directeur national des sports ? Telles sont entre autres questions que les journalistes victimes de la fédération malienne d’hippisme se posent.
De toute évidence, cet affront à l’encontre des hommes de media doit servir de déclic pour attirer l’attention des autorités sur la gestion de l’hippisme dans notre pays selon bon nombre de journalistes.
Dans la déchéance de l’hippisme, un doigt accusateur est pointé sur le président de la fédération malienne d’hippisme, Mamadou Baba Sylla. Faisant office de marionnette, il n’a jamais su recadrer les humeurs de son secrétaire général, Mamadou Tièoulé Konaté qui n’a aucun respect pour lui. Selon certaines sources, depuis son limogeage de la BHM, Mamadou Baba Sylla n’a que l’hippisme pour arrondir ses fins de mois. En attendant de porter plainte contre Mariko et Ousmane Sylla dont le numéro a été utilisé pour commettre le forfait, l’AJSM interpelle le comité olympique dont l’un des membres est encore une fois incriminé. En ce qui concerne, le département des sports, l’AJSM le prend à témoin, car de l’avis de certains observateurs pour menacer le président d’une structure comme celle des journalistes sportifs, la ligue hippique de Bamako et la fédération malienne d’hippisme doivent avoir un bon carnet d’adresses au niveau du comité olympique ou du département. Nos investigations sont en cours pour situer les défaillances au sein de ces deux structures.
Affaire à suivre !
Ousmane Cissé
