L’Association pour la promotion des idéaux des pères des indépendances africaines (API-PIA) a tenu, le week-end dernier, sa toute première assemblée générale ordinaire en rendant hommage aux hommes de l’Independence. C’était à l’hôtel Olympe sous la présidence du secrétaire général de l’association, Maïmouna Diakité, qui avait à ses côtés Zoumana Sacko, président du parti CNAS-Faso Hèrè et conseiller de l’association.
À l’entame des travaux, Mme Maïmouna Diakité a tout d’abord expliqué les raisons qui ont prévalu à la création d’un tel regroupement qui se veut avant tout panafricaniste. Selon elle, ils ont décidé de créer un mouvement à l’échelle nationale d’abord, puis continentale, afin de faire connaître, diffuser et partager les idéaux des pères fondateurs plus de cinquante ans après l’accession de la plupart des pays africains à l’indépendance. Elle a également reconnu que la génération actuelle commence à perdre ses repères qui constituent les fondements de la lutte des pères fondateurs.
L’association s’est donc donné pour mission de réparer cet oubli et de renforcer ainsi la capacité des générations actuelles à faire face aux défis de l’heure et à mieux préparer l’avenir. Pour arriver à cela, elle privilégie les principes de solidarité nationale et internationale pour un développement durable et harmonieux. De façon globale, l’insuffisance ou l’absence totale de repère est un problème des générations actuelles.
D’où l’idée même d’un tel projet partagé par plusieurs héritiers des pères des indépendances africaines. «Après cinquante années d’indépendance, les idéaux pour lesquels se battaient les pères fondateurs et les solutions qu’ils préconisaient sont toujours d’actualité au regard de la nature et de l’ampleur des défis auxquels sont confrontés nos pays. Mais la génération actuelle ne semble pas capitaliser cette expérience, si elle ne l’ignore pas tout simplement. Devant cette situation en tant qu’héritiers des acteurs du combat historique pour l’indépendance, nous nous sommes sentis interpellés», a justifié Mme Maïmouna Diakité.
C’est pourquoi, a-t-elle estimé, l’API-PIA veut apporter une réponse adéquate aux problèmes qui se posent à la jeunesse en leur offrant des repères valables pour leur épanouissement, en disant non à la fatalité, non à la médiocrité et non à ces multiples maux qui gangrènent notre société. L’association pense que la seule solution valable pour ce faire demeure l’implication des jeunes.
Dans la même veine, et comme pour joindre l’acte à la parole, depuis quelques temps, les responsables de l’API-PIA ont entrepris de rencontrer dans différents pays, les personnalités témoins de l’histoire ou qui revendiquent l’héritage des pères fondateurs. C’est ainsi que des contacts ont été noués dans plusieurs pays d’Afrique notamment au Bénin, au Burkina-Faso, en Côte d’Ivoire, au Ghana, en Guinée, en Mauritanie, au Maroc, au Niger et au Togo.
Durant la cérémonie, plusieurs hommes politiques des années 1960 à nos jours ont fait des témoignages sur leurs «camarades» leaders des années des indépendances africaines. Ils ont brièvement expliqué les raisons de l’échec des différents regroupements régionaux et sous-régionaux du continent et les conséquences de ces échecs sur la vie de nos compatriotes africains. Ils ont surtout insisté sur la nécessité pour la génération actuelle de retourner aux valeurs qu’incarnaient ces leaders africains des années d’indépendance.
L’association prévoit d’organiser en 2016 un forum international qui se tiendra à Bamako le 25 mai prochain, date anniversaire de la création de l’OUA.
Dramane Konta
Aller en avant! On y arrivera. Aujourd’hui encore la lutte pour notre indépendance effective doit être à jamais enclenchée, et elle l’est déjà. Nos Etats africains dont le Mali sont aujourd’hui face à des oppresseurs sympathiques usant de tous leurs moyens pour nous montrer une apparence amicale et nous maintenir dans la dominance et la dépendance. La lutte qui doit être mener contre cette nouvel oppresseur ne doit pas être la même que celle des années 60. Mais elle doit être stratégique. ce qui veut dire qu’aujourd’hui la jeunesse a un multiple défi à relever, celui contre le sous-développement, et celui contre la dépendance.
Aller en avant! On y arrivera. Aujourd’hui encore la lutte pour notre indépendance effective doit être à jamais enclenchée, et elle l’est déjà. Nos Etats africains dont le Mali sont aujourd’hui face à des oppresseurs sympathiques usant de tous leurs moyens pour nous montrer une apparence amicale et nous maintenir la dominance et la dépendance. La lutte qui doit être mener contre cette nouvel oppresseur ne doit pas être la même que celle des années 60. Mais elle doit être stratégique. ce qui veut dire qu’aujourd’hui la jeunesse a un multiple défi à relever, celui contre le sous-développement, et celui contre la dépendance.
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