Venu à la rencontre de la jeunesse malienne, pour dit-il, « tirer sur la sonnette d’alarme », afin d’avertir une jeunesse de cesser l’auto victimisation, le rappeur Master Soumy a vivement souhaité la réussite d’un tel évènement hautement patriotique.
Pour le ministre Baby, « amener la jeunesse à prendre conscience de la potentialité qu’ils sont, et les amener à participer activement dans la gestion des choses », qui sont entre autres les objectifs spécifiques du mouvement, « constituent, une bonne volonté ». Il faut cependant encourager de telles actions a-t-il appelé.
Pour rappel, le mouvement « avenir du Mali j’y crois ! », est le nouveau concept apolitique et à but non lucratif autour duquel la jeunesse est réunie pour elle-même et pour son pays. « Il est tiré du slogan -L’AVENIR DE L’AFRIQUE, J’Y CROIS !-. Un concept d’une jeunesse consciente vivant sur le continent africain. L’expression -Génération consciente- étant devenue un simple slogan pour certains, le mouvement « L’AVENIR DE L’AFRIQUE J’Y CROIS ! » a décidé modestement de valoriser ce qui peut réellement porter un plus au développement du continent. Et dans le cadre du lancement de la plate-forme au Mali, les initiateurs ont décidé de le contextualiser, et est pourquoi, au lieu de l’appellation initiale, nous le préférons en « L’AVENIR DU MALI, J’Y CROIS ! », a martelé Dimitri Leke, représentant Afrique du mouvement. Avant d’ajouter que « ce mouvement est le fruit d’une réflexion poussée. La réflexion d’une jeunesse qui se lasse de voir le continent faire du surplace, qui en a marre de voir l’Afrique au simple assistanat sur la scène internationale. Nous prônons également le respect institutions de la République, l’état d’esprit de créativité, le patriotisme et la dignité ».
Malgré l’existence de structures pour la cause juvénile, le constat demeurent effrayant reconnaissent les initiateurs du concept « L’AVENIR DU MALI, J’Y CROIS ! ».
Cependant, au-delà des appartenances politiques et associatives différentes « il est possible que les jeunes soient ensemble, qu’ils regardent tous dans la même direction et qu’ils prennent enfin l’initiative de se faire entendre et d’agir », croient fermement les initiateurs de la plate-forme.
Par ailleurs, rappellent les initiateurs, « si la jeunesse est jusqu’à nos jours victime des manigances politiques et des pseudos leaders de la société, c’est parce qu’elle est éparpillée. » Ils veulent par-là, éviter à la jeunesse de tanguer au moindre coup de vent.
Le Mali est alors à deux ans de la gouvernance du régime actuel et il est important que la jeunesse comprenne les enjeux du contexte actuel. Contexte jugé comme mitigé et sans avenir pour certains. Ils veulent aussi et surtout faire en sorte que la rumeur ne soit pas un facteur auquel la jeunesse se fiera inutilement, car animée d’un esprit machiavélique par ceux qui l’entretiennent. Or, la situation du Mali est pertinente et risque de s’aggraver si la jeunesse se laisse manipulée. A cela, la plate-forme veut initier un cadre où les jeunes engagés pour le développement du pays sont associés à la prise des décisions.
Concrètement, en regroupant cette potentialité qu’est la jeunesse, le mouvement veut la conscientiser, la motiver à participer à la gestion du pays.
Issiaka M Tamboura (maliweb.net)