Tapies dans l’ombre depuis le coup d’État de 2020, les sangsues ont voulu faire sortir leur tête de l’eau pour voler les acquis du peuple. Mais, les dieux du stade du 26-Mars n’ont pas voulu. Ils ont infligé une défaite cuisante aux organisateurs du meeting en ne drainant pas du beau monde, jeudi 8 juin, à Yirimandio, où se trouve le stade. Vont-ils abandonner leur projet ? Rien n’est moins sûr. Vigilance !
Malgré leur implication dans le processus de la transition, à travers leurs représentants dans des institutions, des partis politiques ont pris leur distance par rapport à la gestion du pays et à certaines décisions prises par les autorités actuelles pour restaurer l’honneur et la dignité du peuple malien, bafoués par la gestion du Mouvement démocratique adossé à la France pour ce forfait. Ils n’ont jamais apporté leur soutien au Mali dans son combat de libération face à ce pays, dont les actions nuisibles sur le terrain de la lutte anti- djihadiste ont coûté la vie à des milliers de nos compatriotes et occasionné des dégâts matériels inestimables. Ils sont restés dans une position de soutien tacite à la France de Macron, dont le rêve est de signer son retour triomphal dans notre pays avec la complicité de certains de ses enfants égarés, en l’occurrence, les hommes politiques qui ne jurent que la démocratie imposée par le sommet de La Baule en 1990 pour jouir du bien public. Ils croyaient profiter d’un moment de flottement dans la gestion de la transition pour s’engouffrer dans la brèche en retournant l’histoire en leur faveur comme ils l’ont fait après le coup d’État du 26 mars 1991 contre feu général Moussa Traoré.
Mais mal leur en a pris. Les forces rétrogrades ont été démasquées. Le meeting du jeudi 8 juin, sous lequel elles se sont cachées pour appeler le peuple à voter ‘‘Oui’’ le 18 juin, a été un fiasco. Les dieux du state du 26-Mars n’ont pas voulu. La mobilisation a été un échec. Elles voulaient, par cette messe, montrer à la face de leurs sponsors français que, malgré leur silence, elles restent les incontournables de la scène politique malienne. Leur tentative de récupération des acquis du peuple, obtenus au prix du sang en août 2020, a été un désastre. La partie consciente du peuple malien n’a pas voulu répondre à leurs sirènes. Elle est restée digne dans sa position de ne pas suivre des femmes et des hommes qui ont pillé leurs richesses nationales durant les trente dernières années.
La vigilance doit être de mise. Ces sangsues, malgré ce revers, n’ont pas dit leur dernier mot. Elles vont toujours manœuvrer dans les eaux troubles en guettant les moindres failles des autorités de la transition pour rebondir. Ce sont des méthodes déloyales qui les ont permis de voler la victoire du peuple malien chèrement acquise dans le sang en 1991. Même atmosphère qu’en 1991. Ce que les Maliens demandent aujourd’hui «Mali Kura» était le slogan de 1991: «Kokadjè». Ils aspiraient en 1991 au changement pour un nouveau départ pour notre pays au sortir de vingt-trois (23) années de dictature.
Malheureusement, ce changement n’a jamais vu le jour. Les forces rétrogrades ont pactisé avec le diable pour récupérer la victoire du peuple malien à des fins d’enrichissement personnel. Elles se sont servies des anciens cadres du parti unique pour cette sale besogne. Elles veillent toujours. Vigilance pour déjouer les coups des sangsues.
Yoro SOW
AdamaD, tu dois apprendre tes leçons d’histoire car les choses ne se repetent pas. Boua le ventru IBK ne collaborait pas avec les Russes mais les autorites de la maudite France comme nègre de service pour elles. Le reste est de t’encourager AdamaD a réapprendre l’histoire du Mali.
Yoro Sow tu vies dans le passe et tu ne veux pas sortir de la philosophie des ‘dougou tigui korow’ comme Daba Diawara, Soumana Sacko, Modibo Sidibe, Tieblen Konare-Drame et autres caciques des années 1990. Le Mali Kura n’est pas le Kokadje car nous avons vu les leaders du Kokadje depuis 1991 juqu’a 2022 et n’ont brille que par la corruption, le nepotisme, la surfacturation, le partage du Gateau-Mali, la famille d’abord, l’achat des consciences et la fraude electorale.
Je suis né dans les années 90 et en regardant ce passé j’ai l’impression que les choses se répètent.
En 1991, la dictature tombait. Cette dictature était le résultat de notre collaboration avec la Russie. La chute de celle-ci devait apporter la liberté. Malheureusement, nos dirigeants, pour beaucoup formés en Russie, ont agit comme des russes, en pillards, voleurs. Aujourd’hui nous nous sommes rapprochés encore une fois de la Russie. Et encore une fois, nous sombrons dans l’oppression.
Les Maliens sont-ils aveuglent au point de refaire les mêmes erreurs ? La seule solution est une véritable révolution, et s’il le faut, il faut liquider les collaborateurs des russes et tous ceux qui ont été formés dans ce pays qui est la source de nos malheurs depuis l’indépendance.
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