Meeting du HCI, des Jeunes Musulmans et des Patriotes : Limogeage du PM ou contraindre IBK au départ de Koulouba !!!

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Des centaines de milliers de personnes à l'appel de Mahmoud Dicko (photo archives)

Tels sont les messages du guide spirituel de Nioro du Sahel, Chérif Bouyé et le président du Haut Conseil Islamique, Mahmoud Dicko dans un stade du 26 mars archicomble, voire débordant jusqu’à ses alentours de monde. C‘était dimanche dernier à Yirimadio. Une première depuis le début du second quinquennat du locataire de Koulouba.

Ayant pris d’assaut ce grand stade de la capitale, depuis samedi après -midi, venus de l’Intérieur comme de l’Extérieur au pays, des milliers de fidèles se sont convergés dans la discipline, le stade du 26 ma         rs de Yirimadio pour écouter les guides spirituels les plus célèbres au Mali, Chérif de Nioro, Bouyé Haïdara et Mahmoud Dicko, président du HCIM.

Dans un stade de Yirimadio plein à craquer, que le chargé des Affaires Religieuses du HCIM, l’Imam Mohamed Traoré, s’est adressé aux fidèles très attentifs.

Après avoir imploré le tout puissant et son prophète Mohamed PSL, l’orateur, a fustigé l’embrasement du Centre du Mali avec son corolaire de morts, de blessés, de déplacés face à un régime qui a montré ses limites pour arrêter l’hécatombe et pire en présence des forces de la MINUSMA, de Barkhane et du G5 Sahel. Très éloquent, l’imam, a aussi dépeint le tableau sombre de la cherté de la vie, de la corruption, des détournements de deniers publics pendant qu’au Centre nos compatriotes (Peulhs, Dogons, Bozos, Bambaras) sont tués, un racisme d’Etat qui ne dit pas son nom puisque des communautés vivants depuis des siècles ensemble, sont opposées à s’entre-tuer.

« C’est notre devoir en tant qu’hommes religieux, qui font les baptêmes, les mariages, les décès, se prononcent, soient consulter, associer dans la gestion d’Etat. Pour nous, après toutes les tentatives de nos politiques à la résolution de cette crise, qui se sont soldées par des échecs, implorer dieu et son prophète Mohamed (PSL) par  nos prières, cela malgré le déploiement des FAMAS, de la CEDEAO, de la MINUSMA, de Barkhane, du G5 Sahel, la signature de l’accord d’Alger           , n’ont pas suffi à arrêter la violence et son corolaire de morts, de biens emportés », a dit Mohamed Traoré. Et l’orateur d’enfoncer le clou, en précisant que « tout a été mis en œuvre pour que nous ne parlons pas de Kidal. Donc pour nous au HCIM ; la solution, c’est faire des prières, revenir vers dieu, l’implorer », a poursuivi le chargé des Affaires Religieuses du HCIM.

C’est fort de la situation gravissime du Mali que le HCIM a fait des propositions en douze points, égrenées par Mohamed Traoré, visiblement choqué, voire révolté tout comme ses camarades du HCIM.

Selon ce prêcheur, ce qui se passe dans le pays, n’est autre que la colère divine, voire sa sanction contre le peuple qui s’est détourné de lui. « Nous vivons un châtiment divin, qu’il faut éviter à tout prix ; trop de péchés engendrés qui ont créé cette crise ; l’absence d’éducation digne de ce nom qui tient compte de nos valeurs sociétales, nos US et Coutumes face à des gouvernants qui ont démissionné, ayant montré toutes leurs limites à nous diriger ; vente d’alcool, de drogue, de tabac chicha, qui engendrent des crimes odieux, abominables ; exigeons du régime pour se faire, de prendre des dispositions idoines pour protéger les populations puisque payons des impôts et taxes pour cela ».

Assassinats répétitifs

L’imam Traoré a dénoncé les attentats et autres assassinats répétitifs. « Tout dirigeant, voire tout Président qui trahi son peuple, a sa place en enfer : », a-t-il martelé. Le HCIM par la voix de l’imam Traoré, exige que le mérite soit récompensé ; lutter efficacement contre les détournements de deniers publics, la corruption avérée comme si c’était devenu un mode de gouverner au Mali !

Application de la peine de mort !

Parlant du Centre du pays, l’imam Mohamed Traoré, rappelant les conflits intercommunautaires inexplicables opposant les Peulhs aux dogons, les Bozos, les Bambaras, qu’il a qualifié de racisme pendant qu’à Bamako, ça fête, ça dense, à la télévision, on se recrée comme si de rien n’était. « Ce genre de comportement ne rime pas avec nos valeurs sociétales », a rappelé l’imamTraoré, tout furieux.

C’est fort de ce tableau sombre brossé par l’imam, qu’il a martelé l’application de la peine de mort dans un stade en délire appréciant cette position. L’orateur a fustigé les autorités qui signent des engagements internationaux tels que les Droits de l’Homme qui dit-il « protègent les assassinats » et non les citoyens.

Haro sur l’homosexualité !

L’occasion était propice de dénoncer ce fléau qui a pris des propensions inquiétantes malmenant nos valeurs sociétales au vu et au su des autorités qui ont commis la maladresse de tenter d’introduire dans l’enseignement fondamental. « Les autorités ont certes arrêté le projet, nous voulons qu’une loi soit instituée pour la punir vigoureusement puisque criminel: », a dit l’imam Traoré vivement applaudi par la foule qui a bien apprécié cette position du HCIM.

Insistant sur la crise que vit le pays, l’imam Traoré a dit que sa solution ne saurait être que politique qui, a d’ailleurs montré toutes ses limites tant qu’eux, les  religieux, singulièrement les musulmans qui représentent 98% de la population, ne sont pas associés. L’apaisement du Mali ne saurai être une réalité, tant que nous ne sommes pas impliqués en vue d’emmener une vraie cohésion sociale», a martelé le chargé des Affaires religieuses du HCIM.

Les réseaux sociaux

Parlant du phénomène des réseaux sociaux qui fait des ravages au sein de la société et qui est en passe de tuer notre métier de journaliste, l’imam Traoré a été on ne peut plus clair : « Les autorités doivent mettre fin par ce que cela fait trop de dégâts, inadmissibles dans un pays comme le nôtre ! ».

Les religieux et la gestion politique

Sur ce plan, c’est un Mohamed Traoré, inspiré et révolté qui dénonce : « Ceux qui disent que nous ne devons pas participer à la gestion du pays, se trompent puisque nous représentons 98% de la population, aussi, avons été trop abusé par nos politiques ces dernières décennies», Une manière de dire trop, c’est trop !

Non au Diktat des mécréants !

« Nous n’accepterons plus d’être mis de côté dans la gestion politique de l‘Etat. Nous refusons le Diktat des mécréants puisqu’étant des hommes du savoir, maliens tout court de surcroit!», a précisé l’orateur.

Enfin, l’imam Traoré a rappelé que la feuille de route du HCIM demeure la fin des assassinats, la vente abusive d’alcool, de drogue, de stupéfiants et un retour des citoyens vers dieu. Son intervention lui a valu une ovation par des milliers de fidèles tant à l’Intérieur du stade qu’à l’extérieur puisque l’évènement était retransmis en direct par nos confrères des radios « Niètaa », « Dambé », islamiques pour ne citer que ceux-ci.

Le porte-parole de la jeunesse : Appel à l’unité de la jeunesse

Lejeune loup, la coqueluche montante, le prêcheur Aboubacar Doucouré, tout de blanc vêtu, s’est adressé aux milliers de jeunes qui ont envahi les gradins du stade. Tout en débutant son intervention par galvaniser la  foule, s’est appesanti sur : « Notre force, c’est notre unité », longuement répété. Il a rappelé le complot dont sont victimes les jeunes du Mali et singulièrement musulmans puisque s’adonnant à l’alcool, aux stupéfiants et autres produits qui les empêchent d’étudier, de travailler. « Nous devons changer de comportement car, nous constituons la relève, la colonne vertébrale du pays, de la religion. Réveillons-nous et évitons les bars, l’alcool, la drogue ! », a-t-il conseillé.

Union sacrée

« Maintenant devrait être l’union sacrée pour sauver notre patrie en danger. C’est pour cela que nous avons créé la Plateforme des Jeunes Musulmans et des Patriotes du Mali. Vous pouvez venir vous inscrire au siège du HCIM car, le seul défi qui demeure est de protéger notre religion et notre pays», a dit Aboubacar Doucouré. Il a beaucoup insisté sur l’union des jeunes pour casser les tentatives de division en cours de leurs dirigeants qui sont vilipendés, trainés dans la boue à tout bout de champ.

Quant à la porte-parole des femmes, Mme Kadidia, non moins présidente de l’Union Nationale des Femmes Musulmanes du Mali (UNAFEM), elle insisté sur leur rôle en tant que mère dans la vie de la nation. Elle a aussi, déploré les assassinats de civils et de militaires puisqu’ayant causé et cause encore, trop d’orphelins et de veuves.

Union de tous les fils du pays

Nous voulons l’union de tous les fils du pays pour sortir de cette crise qui n’a que trop durée car, il y a trop d’orphelins, de veuves dans le pays », a dit la présidente. En tant que leader, femme, mère, elle a fustigé l’abus d’alcool, de drogue dans le pays. Parlant de l’éducation, la présidente a félicité le HCIM pour son combat qui a permis l’abandon du projet et s’est arrangé derrière pour exiger une loi devant punir l’homosexualité, son interdiction au Mali. « le HCIM a bien son rôle car le Mali demeure notre seul héritage et les maliens sont fatigués, inquiets de cette crise», a rappelé Mme Kadidia.

Le Chérif empêché, réitère toujours son opposition au régime

De l’avis de son porte-parole, l’imam Abou Sanogo, qui a transmis les salutations de MOHAMED OULD CHECIKNAH HAIDARA a dit Bouyé aux fidèles puisqu’empêché pour raison de santé et de son âge, a rappelé ses propos, les mêmes  que le Chérif de Nioro du Sahel nous a accordée au cours d’une interview exclusive, sa volonté de combattre le régime IBK tant qu’il ne tient pas compte des cris du cœur des maliens face à sa gestion désastreuse du mali de 2013 à ce jour.

Rupture de tout contact avec IBK huit mois avant la présidentielle…

« Bouyé dans sa prêche du vendredi dernier, a rappelé que huit mois avant la présidentielle, qu’il avait coupé tout contact avec IBK qui n’a jamais honoré ses engagements vis-à-vis du peuple malien. C’est pour cela moi et mes disciples avions décidé de le combattre », a dit l’imam Abou Sanogo.

Avec SBM, le pays est divisé, va très mal…

Parlant du PM SBM, l’orateur a rappelé que le Chérif avait mis en garde le Chef de l’Etat « de ne pas le nommer aux postes de Ministre des Affaires Etrangères,  de l’Administration Territoriale, des Finances et à la Primature, c’est le contraire qu’IBK a fait. La conséquence c’est que le pays est divisé, il va très mal. En conséquence, il demande la démission sans délai du PMSBM. Si le PM n’est pas démis de ses fonctions, tout est possible !». « Qu’IBK saches que ses disciples sont derrière lui Bouyé et que s’il se lève très prochainement, tout est possible », a ajouté le porte-parole du Chérif.

Mahmoud Dicko monte au créneau

Dans une allocution digne d’un vrai leader, « le président du HCIM, Mahmoud Dicko,  a confirmé une fois de plus, qu’il est un espoir pour le peuple malien tout entier pour apporter le vrai changement », nous susurre à l’oreille un proche.

Il a débuté son intervention par l’octroi par le régime de 50 millions de FCFA, qu’il a vivement rejeté. « Nous devons sortir de ce cycle. C’est pour cela que le Chérif en apprenant ce geste du gouvernement et ma réaction, a envoyé 50 millions et a fait des bénédictions pour nous appuyer dans l’organisation de ce meeting. Qu’il retrouve ici, toute notre reconnaissance et grand merci ! Cela ne m’a pas surpris de sa part. C’est le contraire qui m’aurait surpris », a dit Mahmoud Dicko.

Démission du PM ou conflit ouvert avec IBK !

Le président du HCIM a appuyé l’exigence par le Chérif de la démission du PM par le Chérif de Nioro du Sahel en martelant : « A prendre ou à laisser », pour IBK car, « l’essentiel pour nous, c’est le Mali de Kankou Moussa, de Askia Mohamed, de Firouhn, de Sékou Amadou, de Sékou Sala, Ahmed Baba, Koumbi Diossé», a poursuivi Dicko. Et Mahmoud Dicko de fustiger ce qu’il a appelé « le retrait de notre souveraineté. Il faut que le peuple se tienne debout, cela n’est pas admissible. Nous ne devons pas accepter la division ! ».

La présence française dénoncée, synonyme d’ingérence dans nos affaires

Evoquant la présence française au Mali, l’imam Mahmoud Dicko a dénoncé l’ingérence française dans nos affaires intérieures. L’occasion était propice pour cet érudit, de rappeler sa mise en garde à l’endroit de l’ambassadeur de France qui a osé pousser  l’outrecuidance en demandant au PM de ne pas le désigner comme négociateur dans la crise malienne dans les régions nord du pays.

Non au Diktat de la France !

Et pour cela, il a martelé : « Nous disons Non au Diktat de la France ! Non au retrait de notre souveraineté ! Si cela ne change pas, il y déjà le désordre, bientôt, se sera l’anarchie dans un pays délaissé ! », a poursuivi le président du HCIM.

Fustige l’homosexualité et exige une loi  à l’AN pour son interdiction dans nos écoles

Abordant le dossier sensible de l’homosexualité, Mahmoud a interpelé le Président IBK afin que des dispositions idoines soient prises au plus vite afin de contrecarrer le phénomène au Mali, son interdiction à travers une loi prise à l’AN.

Parlant des divisions, le président du HCIM a insisté sur la cessation de divisions devenue un mode de gouverner de nos gouvernants.

Poursuivant son allocution, il a rendu un hommage appuyé victimes civiles et militaires tombées sur le champ de l’honneur. En outre, l’imam Dicko a demandé aux maliens de resserrer les rangs afin de défendre la patrie, une sorte d’union sacrée afin dit-il « d’écarter les vautours ».

Hommage appuyé à l’imam Yattabaré

C’est un Mahmoud Dicko tendu qui a rendu un hommage appuyé à l’imam Abdoul Aziz Yattabaré, assassiné, le défunt qu’il a qualifié « de dévoué », puisque toujours disponible pour la patrie. Le président du HCIM a demandé aux fidèles de « prier pour le Mali » qui dit-il « est victime d’un complot qui consiste à nous opposer, pour qu’ils profitent pour s’occuper de l’essentiel : nos ressources ».

Aux hommes armés écumant le Centre, de déposer leurs armes

Parlant des hommes armés qui « sèment la terreur et la désolation tant au nord et au centre du pays au nom de l’islam, qu’ils les déposent et nous laissent en paix ! Cette guerre prétendument appelée par eux islamique, n’est pas vraie, c’est une guerre contre l’Islam et non celle des Peulhs ».

Les fournisseurs d’armes seront bientôt dénoncés !

« Nous allons bientôt dénoncer ceux qui les fournissent les armes, ceux-là en qui nous avons mis toute notre confiance et qui ont fini par nous trahir. Arrêtez les massacres au Centre du pays  qui se déroulent au vu et au su, de la MINUSMA, de Barkhane, du G5 Sahel, de toute la communauté internationale, sans que rien ne soit fait pour arrêter l’hécatombe ! Ici au Mali, toutes les communautés se valent, elles sont les mêmes. Nous refusons la division, les tueries irresponsables à répétition », a martelé Mahmoud Dicko.

Le porte-parole de Chérif Madani conspué…

Enfin, le président du HCIM, a déploré le fait que porte-parole de Chérif Madani Haïdara, le grand absent du meeting, soit conspué. « Je ne saurai terminer mon allocution, sans vous dire mon mécontentement face à votre réaction vis-à-vis de mon frère, Chérif Madani qui est en voyage. Il m’a informé de ce voyage et m’a dit qu’il est empêché par des contingences indépendantes de sa volonté ». Le public après cette explication, s’est excusé auprès de l’imam Dicko, qui a accepté leur geste, apprécié à sa juste valeur.

« L’Etat peine en guise du soutien de la communauté internationale à  apporter une réponse appropriée », dixit Diamouténé

Enfin, le Secrétaire général du HCIM, Dr Diamouténé, a lu une déclaration, « qui rappelle la dégradation de la sécurité dans le pays ; que la protection des personnes et de leurs biens faisant partie des grandes missions régaliennes de l’Etat ; constatant avec beaucoup d‘amertume, le climat de coexistence pacifique qui a toujours prévalu entre différentes communautés partageant les mêmes espaces géographiques ; dégradation marquée entre autre, par la multiplication de foyers de tension intercommunautaires avec son lot quotidien en perte en vie humaine ; compte tenue de la nécessité de réconciliation de toute société post-crise ; convaincu également du mérite du repentir en situation difficile tant individuel, que collectif ;  déplorons que : – L’Etat en dépit du soutien de la communauté internationale, peine à apporter une réponse appropriée à la question sécuritaire dans notre pays ; Dénonçons avec la dernière énergie, tous ceux qui de près ou de loin, portant une responsabilité si minime soit-elle, dans la survenance ou l’activation des conflits intercommunautaires ; Demandons tout de suite et maintenant, aux communautés en conflit, de privilégier les mécanismes de résolution des crises définies par nos valeurs sociétales et religieuses et lançons un appel à toutes les maliennes et à tous les maliens, de l’Intérieur, comme de l’Extérieur, à pardonner ce repentir et à prier pour el Mali ».

Une prière pour la patrie

Une prière a sanctionné le meeting qui s’est achevé sans aucun incident. Ce qui n’est pas surprenant car, la croyance divine est telle qu’au Mali, les fidèles respecte et applique  à la lettre les consignes sécuritaires. Enfin, sachez que la commission d’organisation a mobilisé 4539 jeunes pour sécuriser le stade en interne, comme en externe malgré une modeste présence des forces de l’ordre.

La foule monstre s’est dissipée en bon citoyen et croyant.

En réaction aux propos de Mahmoud Dicko et du Chérif qui exige la démission du PM, le Président IBK, a réagi auprès de nos confrères de RFI, hier matin en apportant à peine voilée son soutien à) l’enfant de Gao et dit ceci : « SBM fait correctement son travail. Et depuis son arrivée, il a été confronté à quelques problèmes dont la présidentielle, qu’il a  su gérer ». Evoquant les ambitions présidentielles du PM, IBK a été on ne peut clair : « C’est un homme politique qui a des ambitions, pour quoi pas qu’il ne se présente comme candidat lors de la présidentielle de 2023 ? ».

Quant à SBM, face à des confrères, il a minimisé les propos des dirigeants du HCIM qui ont rejeté la bagatelle des 50 millions qu’il leur avait envoyés en guise de soutien, dit ceci : « Nous sommes en démocratie. Il y a des gens qui qu’à chaque fois qu’ils sont vaincus sur un théâtre, change. Quand nous avons appris que ce n’était pas seulement une journée de prière, nous avons revu le montant ». « Nous ne sommes pas plus impressionnés que cela. Nous avons à faire à des acteurs hybrides qui poursuivent le même objectif politique sous différentes facettes ; tous ceux qui s‘agitent, sont des gens qui ont voté et fait voter contre nous. Nous restons mobiliser et déterminés à faire face ». En clair, le PM n’est pas prêt à démissionner de la sorte, surtout qu’il a la bénédiction d’IBK.

Aussi, le porte-parole du gouvernement, a aussi, abordé dans le même sens en rappelant qu’ils ont toujours appuyé toute initiative allant dans le sens de l’apaisement pour la cohésion sociale.

Au sortir de ce meeting, selon nos radars, le régime prend très au sérieux les propos des dirigeants du HCIM et se battra pour parer à toute éventualité.

Affaire à suivre !

Bokari Dicko

 Dans les coulisses

Présence remarquée de Soumi, Tiébilé, Me Mountaga Tall…

Dans la loge officielle, Soumi, Tiébilé Dramé et Me Mountaga Tall, étaient bien présents, écoutants attentivement, les différents intervenants.

Hauts parleurs du stade silencieux

Malgré les appels des organisateurs à l’endroit de la direction du stade, les micros sont demeurés silencieux. Est-ce une volonté de saboter la cérémonie, affirmatif, selon des fidèles que nous avons interrogés et qui ont été dissuadés par les organisateurs de ne pas agir ? Idem pour les toilettes qui étaient curieusement fermées.

Absence de banderoles et d‘affiches

Pour éviter tout amalgame, la commission d’organisation a interdit toute affiche et banderole dans le stade car, il s‘agit d’une journée de prière pour la paix et la cohésion sociale.

Rejet des 50 millions de FCFA

Vendredi dernier, soit quelques heures de la tenue de ce meeting, le PM a envoyé 50 millions au président du HCIM pour dit-on l’appuyer dans l’organisation du meeting. Celui-ci face aux caméras a renvoyé la dite somme rappelant qu’il s’agit d’une journée de prière. Mieux, il a demandé au PM de payer des vivres pour les milliers de réfugiés ayant fui, les exactions des Dozos. Une vidéo qui a fait un vrai Buzz car, ce que l’entourage du président du HCIM qualifie de tentative de casser la dynamique de mobilisation engagée pour le meeting. Avorté, un cuisant le PM, nous désaveu pour dit-on.

Veillée pour des milliers de fidèles au stade

Il était 5h45, lorsque notre équipe de reportage a débarqué au stade du 26 Mars de Yirimadio.  Nous avons été surpris par un mouvement de foule entrant, sans compter des milliers de fidèles qui après la prière de « Fadjr »,  avaient pris place dans les gradins. C’est dire que l’appel des Imams, du HCIM a été bien suivi et appliqué à la lettre.

Fouilles minutieuses

Le service de sécurité et d’accueil (dont les hommes étaient habillés en gilets et brassards de différentes couleur) de la commission d’organisation à pied d’œuvre depuis des semaines, a mis un dispositif à de trois niveaux qui permettait les fouilles des fidèles. Et tous ont respecté la consigne et rechigner. C’est ainsi que même les armes blanches ont été interdites d’accès. L’arrivée  des forces de sécurité, en l’occurrence les Gardes aux entrées du stade, a permis une fois de plus d’accentuer  la vigilance.

Solidarité légendaire

Outre le Chérif de Nioro du Sahel, d’autres fidèles et non les moindres ont beaucoup contribué financièrement, matériellement à la réussite de l’évènement. Beaucoup ont préféré garder l’anonymat car, il s’agit de venir prier dieu pour que la crise se termine et que nous recouvrions notre intégrité territoriale. Cette solidarité n’est pas surprenante mais plutôt légendaire au Mali, le pays du Diatigiya, du partage et du pardon.

Rassemblés par B. D

 

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2 COMMENTAIRES

  1. Le Mali compte dix sept millions d’habitant, cette poignée d’individus n’a aucun pouvoir représentatif et n’a reçu aucun mandat de la population malienne pour aller exiger du Président démocratiquement élu leur vouloir. Aucun Etat sérieux ne marche comme cela. Si c’est la pagaille et le chaos qu’ils veulent semer, les autorités prendront les mesures qui s’imposent. Entre nous maliens on doit se respecter mais croire qu’on est chef religieux et qu’on peut faire peur c’est autre chose. C’est pas qu’on a la chance d’être Imam que l’on peut se permettre tout ce que l’on veut, et les érudits en Islam le Mali en est plein et on ne les entend que rarement dans des problèmes mondains. Eux ils ont ils une foi affermie et sont conscients du risque qu’ils encourent en voulant instrumentaliser la religion à d’autre fin

    • L’OmertAtlantiste sur ça

      nvo.fr/le-gouvernement-francais-cherche-t-il-a-proteger-bollore/

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