Le palais des sports de Bamako ‘’Salamatou Maïga’’, sis à l’ACI 2000 a servi de cadre, le mercredi 28 juin 2017dans l’après-midi à la tenue du meeting de lancement de la plateforme ‘’OUI AN SON NA’’. La plateforme en question est composée de plus de 300 associations qui se sont donné pour mission d’informer la jeunesse malienne sur les enjeux réels et supposés du contenu de la révision constitutionnelle en cours dans notre pays.
Quelques jours après la déferlante marche de la plateforme ‘’AN Tè A Banna’’, celle de ‘’OUI AN SON NA’’ a réussi sa première véritable sortie, à travers un meeting géant, tenu dans la salle de 5000places du palais des sports ‘’Salamatou Maïga’’ le mercredi dans l’après-midi. C’est donc, dans une salle pleine à craquer, avec un public composé de jeunes et de femmes venus d’un peu partout à travers les six communes du district de Bamako pour apporter leur soutien au président de la République dans son initiative de la révision de la Constitution du 25 février 1992 que les dirigeants de la plateforme OUI AN SON NA avec, à leur tête, le président Ismaël Diallo ont tenu leur meeting d’informations.
Dans une déclaration lue par son porte-parole, Mamadou N’Diaye, la plateforme ‘’OUI AN SON NA’’ se propose d’informer la jeunesse malienne sur les enjeux réels et supposés du contenu de révision constitutionnelle. Elle se dit également engagée à suivre les débats, d’écouter les intervenants de tout bord, de lire le document, de le confronter à la Constitution du 25 février 1992 et au projet de révision constitutionnelle de 2011.
Selon Mamadou N’diaye, la plateforme ‘’OUI AN SON NA’’ a suivi et analysé les griefs faits à cette révision constitutionnelle par les partisans de la « Plate-forme NON ANTE A BANA » qui, selon lui, dénoncent l’opportunité de la révision constitutionnelle par la violation de l’article 118 de la Constitution du 25 février 1992 article relatif à la violation de l’intégrité territoriale. D’autre part, ils taxent le président de la République de concentrer tous les pouvoirs entre ses mains.
Pour, la Plateforme OUI AN SON NA, toutes ces dispositions figuraient dans le projet de révision constitutionnelle du 2 aout 2011, voté par tous les partis politiques proches du pouvoir à l’époque et qui sont à présent, membres de la Plateforme ‘’NON ANTE A BANA’’. Ils étaient prêts d’aller aux élections couplées, présidentielle-référendum en avril 2012, alors que Aguelhok Tessalit étaient tombés.
Dans sa déclaration, la Plateforme ‘’OUI AN SON NA’’ dira : « ce n’est pas tant le projet de révision constitutionnelle en l’état qui gène les partisans de la plate-forme NON ANTE A BANA, mais l’homme IBK », sinon comment comprendre que ceux qui s’agitent aujourd’hui, l’aient voulu voter sous les anciens régimes ?
La plateforme OUI AN SON NA a, ensuite, au nom de tous ses membres, lancé un appel à toute la classe politique, de la mouvance présidentielle aux partis politiques de l’opposition, aux associations, aux mouvements syndicaux et à la diaspora ; qu’ils se joignent à elle pour relever ce défi.
Par Jean Joseph Konaté (stagiaire)
mon journaliste ,tu es vraiment en retard ,et ,on appelle ça UN ATTARDE MENTALE
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