C’est le Mardi 11 avril 2017 que le sixième gouvernement du premier mandat d’IBK a été formé et certainement le dernier avant la fin du mandat prévu en 2018.
Il est formé de 36 membres y compris le Premier ministre. Dans ce nouveau gouvernement figure maître Kassim TAPO, ce brillant avocat qui a séjourné au barreau de Paris et à la cour d’appel de Bamako, il aura en charge la délicate mission de plaider en faveur du nouveau texte constitutionnel qui présente pour l’instant des incohérences démocratiques qui ont tendance à faire reculer la démocratie malienne. Les constitutionnalistes maliens le jugent comme taillée sur mesure. Le fait que ce soit Maître TAPO qui soit chargé de la défendre n’est point un fait du hasard. Il avait été préparé en catimini pour ce boulot, depuis la fameuse marche de Paris en faveur de l’hebdomadaire français Charlie-Hebdo en Janvier 2016. En effet, Maître Mamadou Ismaël KONATE et Maître Kassim TAPO ont participé à ce voyage au sein de la délégation d’IBK. Si depuis juillet 2016, Me KONATE a fait son entrée dans le gouvernement, il a été signifié par qui de droit à Me Kassim TAPO qu’il devra patienter encore pour être membre du gouvernement, lorsqu’il a voulu savoir s’il sera membre du gouvernement de juillet 2016.
Entre temps, il a signé son retour à l’ADEMA qu’il avait quitté en Novembre 2013 pour rejoindre la liste électorale UDD, après un mandat sous les couleurs de la Renaissance Nationale pour la démocratie (RND) de Me Abdoulaye Garba TAPO un autre ancien de l’ADEMA. Afin de mieux préparer cette rentrée dans le futur gouvernement, il est retourné sur ses pas à l’ADEMA. A cette occasion, il a accordé une interview à nos confrères du quotidien ‘’l’indépendant’’ dans cette interview, il exprime son souhait de voir l’ADEMA soutenir IBK pour un second mandat qu’il qualifie de patriote et de visionneur, comme si son parti l’ADEMA avait envisagé de ne pas présenter de candidat en 2018. Cette seule parole de Me TAPO a-t-elle suffit, pour être dans le nouveau gouvernement. Il nous semble que dire le contraire serait une pure aberration. On se pose donc la question de savoir si Me TAPO est devenu un griot politique d’une autre carapace ?
En quoi consiste réellement le griotisme politique ? Aujourd’hui les griots d’un nouveau genre se rencontrent dans l’arène politique pour faire l’éloge flatteur des hommes politiques. Si le griot traditionnel a un homme et une dignité à défendre, le griot politique est un chercheur de postes ou de pitance journalière en attribuant des faits irréels et imaginaire à l’homme politique ou au décideur du jour. Notre projet de nouvelle constitution va-t-il souffrir des méfaits du griotisme politique ? La question mérite d’être posée
Des l’instant où Me TAPO, a déjà bénéficié des faveurs du griotisme politique, va-t-il défendre le projet de nouvelle constitution pour le bénéfice du peuple ou du régime qui l’a nommé ministre de la République ? Il a en charge aussi les droits de l’homme étant donné que son niveau d’application fait désormais parti des critères de la démocratie. Aussi pour la mise en œuvre des droits de l’homme Me TAPO va-t-il initier un projet de loi pour interdire les violences basées sur le genre y compris l’excision tant réclamée par les femmes pour laquelle les religieux ont fait plier Me KONATE en mars 2017et le président ATT en Août 2009.
Le 10 décembre a été décrétée « Journée internationale des droits de l’homme ». Cette date correspond au jour de l’adoption de la Déclaration universelle des droits de l’homme par l’Organisation des Nations Unies le 10 décembre 1948 à Paris. Ce texte, précise les droits humains fondamentaux et sert souvent de références pour les conventions internationales ou les constitutions qui rappellent le respect des droits de l’homme. Le texte, inspiré par la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1879, est composé de trente articles, et énonce les droits fondamentaux de l’individu et leur reconnaissance par la loi. C’est ainsi que dans l’ordre chaque article a trait à un aspect concernant la personne humaine.
Art.1 : Egalité des hommes2 : Non-discrimination 3 : protection de la personne humaine 4: interdiction de l’esclavage5 : interdiction de la torture 6 : personnalité juridique 7 : Egalité devant la loi 8 : droits de recours juridictionnel 9 : interdiction de l’arrestation arbitraire 10 : indépendance judiciaire 11 : présomption d’innocence12 : protection de la vie privée 13 : Droit de libre circulation des personnes 14 : droit d’asile 15 : droit à la nationalité 16 : droit au mariage et reconnaissance de la famille 17 : droit de propriété18 : liberté de conscience 19 : liberté d’opinion et d’expression 20 : liberté de réunion et d’association 21 : Egal accès aux fonctions publiques, démocratie, droit de vote 22 : droit à la sécurité sociale 23 : droit au travail, droit à une rémunération décente, liberté syndicale24 : durée du travail et droit aux congés25 : droit à la santé et à la protection sociale 26 : droit à l’éducation27 : accès à la culture et droit de la propriété littéraire ou artistique 28 : droit à l’ordre social et international29 : devoirs individuels et règles de limitation des droits et libertés 30 : Non-détournement par les Etats des droits et libertés énoncés.
Les droits de l’homme, également appelés droits humains ou encore droits de la personne, sont un concept soit philosophique, soit juridique, soit politique, selon lequel tout être humain possède des droits universels, inaliénables, quel que soit le droit positif en vigueur ou d’autres facteurs locaux tels que l’ethnie, la nationalité ou la religion.
Selon cette doctrine, tout être humain, en tant que tel et indépendamment de sa condition sociale, a des droits « inhérents à sa personne, inaliénable et sacrés ». Donc opposable en toutes à la société et au pouvoir. Ainsi, le concept de droits de l’homme est par définition universaliste et égalitaire, incompatible avec les systèmes et les régimes fondés sur la supériorité ou la « vocation historique » d’une caste, d’une race, d’un peuple, d’une croyance, d’une classe ou d’un quelconque groupe social ou individuel ; incompatible tout autant avec l’idée que la construction d’une société meilleure justifie l’élimination ou l’oppression de ceux qui sont censés faires obstacle à cette édification.
Les droits de l’homme, prérogatives dont sont titulaires les individus, sont généralement reconnus dans les pays démocratiques par la loi, par les normes de valeur constitutionnelle ou par des conventions internationales, afin que leur respect soit assuré par tous, y compris par l’Etat. L’existence, la validité et le contenu des droits de l’homme sont un sujet permanent de débat en philosophie et en science politique.
Me TAPO est connu comme quelqu’un qui prend ses responsabilités lorsqu’on lui confie une mission. Il n’a pas eu froid aux yeux pour dire au capitaine Haya SANOGO, qu’il ne peut pas gérer le Mali et qu’il a intérêt à quitter immédiatement le pouvoir avec sa junte militaire. Qui pouvait dire cela au capitaine SANOGO en face à l’époque ? Va-t-il renoncer en chemin au combat pour la libération des femmes et leur l’intégrité physique ? Attendons de le voir à l’œuvre, car on ne pense pas de la même façon dans un palais que dans une cabane. Donc donnons du temps au temps afin qu’il nous montre sa vraie face.
Ivette Guindo
Ce monsieur est l’une des personnalité les plus corrompus que le mali a connu dans son existence. un opportuniste de la pire espèce. si SANOGO ne peut pas diriger le Mali est ce que IBK peut le faire? en plus lui on a vu sa gestion du mali, voler l’argent de la ceni, truquer des élections etc… il a été même vomi par le peuple de Mopti, il n’a même pas pu se faire réélire aux législatives
Cet article aurait pu paraître crédible si notre journaleux n’avait pas ajouté sa fiction sortie de son esprit si fertile. Ainsi donc il n’y avait pas un autre endroit que l’attentat de Charlie pour dire à Tapo prépare toi??? À la presse malienne!!!! Rien à attendre d’elle.
Me TAPO n’avait pas intérêt que SANOGO dure au pouvoir, auquel cas, il serait affamé . Avec IBK, la donne change. Il est un homme politique comme les autres, il a besoin de survivre. Déjà il était conseiller d’IBK au palais de Koulouba . Il vient d’être nommé Ministre. Il ne peut pas dire la vérité à son bienfaiteur . Bien qu’il sait qu’IBK n’apporte rien de positif au peuple malien. Certains maliens ont la mémoire courte, sinon Me Kassoum TAPO n’est pas un inconnu dans l’arène politique au Mali. Son passage à la CNI est de nos jours un très mauvais souvenir. Il a fait la pluie et le beau temps d’AOK, en passant par ATT jusqu’à IBK. Il n’a pas de conviction politique, mais à la conquête de ses propres intérêts .
TAPO n’est pas le seul, son parti qui est ‘ADEMA-PASJ, a des cadres qui ne cherchent qu’à vivre ou à conserver les acquis et biens qu’ils ont accumulé sous AOK. C’est pourquoi , AOK a fait la vraie lecture des hommes et femmes politiques maliens . À tout moment qu’il veut, les dirige où il veut . En 2002, il (AOK) a fait éclater l’ADEMA-PASJ au profit d’ATT indépendant qui a été élu Président de la Republique. Ce Traitre a dirigé le pays tout en reconduisant la vision d’AOK. Militaire qu’il est , ne l’a pas empêché d’instaurer au sein de l’armée nationale, le favoritisme, le népotisme , le clientélisme bref tous les maux qui font aujourd’hui la honte de l’armée . Il a convié les politiciens assoiffés au tour du plat. C’est pourquoi , personne n’avait intérêt à ce qu’ATT soit poursuivi, a l’exception du bas peuple. Le General Amadou Aya SANOGO, a éclairé les maliens . Néanmoins les hommes politiques de jour comme de nuit se rendaient à Kati, siège de la junte militaire. Ils ont dérouté SANOGO de ses belles intentions . Les hommes politiques du Mali, sont les pires ennemis de ce pays. Pour que le Mali retrouve sa valeur , ils faut mettre ces politiques à la touche.
Si vraiment ce qu’on dit dans ce article à propos de ce Monsieur est réel il devait dire la même chose à IBK qu’il ne peut pas gérer le Mali et qu’il a intérêt à quitter immédiatement le pouvoir comme il, a dit a Sanogo en son temps . Car ça ne va pas du tout sur tous les plans. Mais il est ministre aujourd’hui avec ce régime où va le Mali que des intérêts personnel si non pas le Mali.
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